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Poésie libre
climax : Bougie muette
 Publié le 20/07/23  -  5 commentaires  -  1067 caractères  -  114 lectures    Autres textes du même auteur

L'attente du sommeil puis la clarté du jour.


Bougie muette



Sous le désert de la nuit
L’œil – bougie muette – éclaire
L’alliance du temps et de la couleur du vide

Là où expire la clarté du jour
Ce qui s’enfonce dans la poussière
Le suaire de ta chair –
Alors gît dans le lierre de nos souffles
L’intime enseveli sous les cailloux de ta bouche

Nous étions la mélancolie de la sueur
La pluie brûlée par la cendre de nos voix
Et de moi la craie verticale s’étendait
Sur ta présence mouillée

Et puis le jour
La moitié de la mort
Le salut de ce qui résonne
Ce néant que saupoudrent les couloirs
Le dedans des crachats
Un sabot enfoncé dans le bruit

Ma langue la cire de mes dents
Les paroles qui refluent
Les mots comme des fétus
L’attente pour se protéger de l’inoubli


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Edgard   
10/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
J'essaie mais je n'y parviens...j'essaie de trouver quelque chose qui m'emporte...
"L’alliance du temps et de la couleur du vide" syntaxe? Je bloque.
Les comparaisons de succèdent avec trop de poids:
le désert de la nuit, l'alliance du temps, la couleur du vide, le lierre de nos souffles, les cailloux de ta bouche... etc, etc. A force le lecteur que je suis se lasse?
Ensuite, sous le déluge d'images, je ne trouve pas de cohérence, de musique... sans doute l'effet d'un certain automatisme de l'écriture...
J'imagine quelqu'un au seuil de la mort, et l'impossibilité de communiquer, quelque chose de violent et dramatique, mais l'exergue n'en dit rien.
"L’attente pour se protéger de l’inoubli " achève de me perdre. D'autres y trouverons sans doute plus et y verront plus clair.
Désolé de ne pas pouvoir "entrer" malgré la force de certains passages..

   papipoete   
20/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
bonjour climax
Les trois vers d'introduction, annonçaient une plaisante lecteur, et puis...
NB j'aime toute poésie, même quand mes neurones se mordent la queue ; mais ici, j'avoue mon impuissance à échafauder un scénario, et ce vers " le dedans des crachats " me porte une estocade...

   Myndie   
20/7/2023
Bonjour Climax,

L'incipit et les trois premiers vers assez forts avaient éveillé mon intérêt et me semblaient annonciateurs de quelque chose qui ressemblerait à une certaine tension dramatique, pourvoyeuse d'émotion.
C'était prometteur ; malheureusement, il y a trop à faire pour détricoter votre poème et suivre vos réflexions qui se superposent dans une telle liberté qu'elles en deviennent superficielles.
De plus, malgré certaines expressions imagées
« Le suaire de ta chair » 
«  Et puis le jour
La moitié de la mort »
«  les mots comme des fétus »

d'autres sont moins originales ou peu élégantes :
« Et de moi la craie verticale s’étendait
Sur ta présence mouillée »

Il me semble avoir saisi le sens de vos réflexions mais il serait sans doute plus intéressant, au lieu de les aligner comme dans une écriture automatique, d'exprimer votre pensée avec plus d'épaisseur et surtout plus de force suggestive, plus d'émotion.
Voilà ce qui à mon avis est vraiment nécessaire pour sublimer une réalité douloureuse.

A une autre fois donc,

Myndie

   Provencao   
20/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour climax,

" Sous le désert de la nuit
L’œil – bougie muette – éclaire
L’alliance du temps et de la couleur du vide "


Quelle est cette couleur du vide dont il est question ? Est-ce l'absence ou la chute de quelque chose ? Est-ce le « manque » de quelqu’un ?

Cela laisserait alors présumer qu’avant le vide, il n’y avait pas de fin. Ou alors, est-ce un vide fantasque, sans combinaison ? Un vide sans attente, ni ressemblance possible. Un vide en soi-même ?

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eki   
20/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Quel dommage !
J'étais attablée au festin de vos mots jusqu'à nos voix.

J'ai bien aimé la comparaison de l'oeil avec la bougie muette.

Là où expire la clarté du jour
Ce qui s’enfonce dans la poussière
– Le suaire de ta chair –
Alors gît dans le lierre de nos souffles
L’intime enseveli sous les cailloux de ta bouche

Cette strophe est une petite pépite.

Ensuite, le reste m'a paru presque insipide alors qu'il y avait de jolies formules. Tout allait trop vite et le rythme n'y était plus...un peu comme lorsque nous manquons d'air.

Peut-être trop d'effet de poésie lorsque les mots deviennent une suite banale perdant toute essence parfumée.

Mais je viendrai vous relire.

Eki dans l'attente d'un nouveau texte de vous


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