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| Provencao
4/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Belle délicatesse en ces vers:
"En salve facétieuse, aux méandres ombrés De mes vagues à l’âme où frisotte l’écume. Sa dague ensorceleuse, en passements sabrés," Je me suis laissée bercer par ce tercet. |
| Myndie
6/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quelle belle inspiration poétique ! Le thème du concours est ici illustré par une allégorie très fouillée qui fait du vent à la fois un mauvais génie, puissant, dominateur et violent, et une « locomotive », un passeur d'âme en quelque sorte.
Le thème du voyage est également richement développé, la mer, les navires, le chemin de fer ; voyage ou échappatoire (« aux confins de l’exode »), on peut se demander ce que le poète cherche à fuir alors que le vent facétieux se rit de ses « vagues à l'âme ». Le jeu des sonorités est particulièrement suggestif : les « f », les« v » pour le mouvenement et la vitesse, les « ch » pour le rythme effréné, la cadence et la puissance. Le vocabulaire est également très recherché ; on ne manquera pas, j'imagine, de faire à l'auteur le reproche de la préciosité dans la profusion de termes rares. Pour ma part, j'y vois plutôt le pouvoir qu'ont les mots choisis de dépasser l'image. Ce qui est trop clair ou trop explicatif empêche parfois le courant de passer dans le poème. Cette richesse du langage accentue avec distinction et un certain mystère l'impression de tourment qui imprègne tout le poème. Le vers final - « Mon billet pour l’azur, aux confins de l’exode ! », magistral, peut résumer à lui seul tout le bien que je pense de ce texte. Il n'est pas sans m'évoquer Mallarmé et sa « Brise marine » qui développait ce même désir de fuite et cette exaltation du voyage. Mais, comme tout ce qui évoque les affres des enfers m'attire, une question s'impose : puisque le «Léthé [est] suave liqueur », ce voyage vers l'Absolu et le bleu de l'horizon ne sont ils pas trompeurs et ce « billet pour l'azur » ne serait-il pas l'envolée finale ? Bravo pour ce texte très riche qui aborde le thème du concours avec originalité et exaltation. |
| papipoete
24/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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contemporain
à voir le vocabulaire riche, mais alambiqué de ce poème, je gage qu'il plaira à la classe érudite des lecteurs ? reste que chaque tercet mène sa barque de façon flamboyante, mais je renonce à chauffer mes neurones, tant je reste coi. je devine pourtant, que l'auteur ne parle pas d'un vent mièvre, plutôt d'un pur-sang tel ce lui de Zorro, Tornado... techniquement, je vois des alexandrins " néo classiques " papipoète |
| Robot
10/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte d'où ressort une véritable originalité poétique pour nous parler du vent sans jamais citer le mot. (sauf dans le titre)
J'ai eu l'impression de voyager sur un ULM. |
| Lebarde
12/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La prouesse est de discourir sur le thème du vent sans jamais citer le mot "vent", excepté dans le titre "Et du vent dans les voiles".
Est-ce volontaire et assumé par l'auteur(e) au risque d'être en marge du sujet? sans doute; est-ce un réel exploit qui apporte un plus énigmatique au propos? chacun en jugera. En tous cas l'écriture est élégante, certes un tantinet pédante, mais fluide et joliment poétique. Pour ma part je retiens la terza rima parfaitement réussie, une forme que j'apprécie volontiers. |
| Donaldo75
13/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce qui m'a séduit en premier lieu dans ce poème c'est le champ lexical dont les sonorités éclatent à la lecture.
"Estafile mes chairs comme on taille un costume. Esprit velléitaire au flegme quérulent, Poète de l’enfer, Dante irrigant sa plume" Ce tercet en est une bonne illustration. Super ! |
| Ornicar
13/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Rien que pour son dernier vers, "Mon billet pour l’azur, aux confins de l’exode !", ce texte donne envie de le commenter. C'est un beau poème, haut en couleurs, qui envoie du bois. Mais il le fait à sa manière, avec du souffle, du caractère, et une certaine affectation.
Foin des mistrals, tramontanes, brises, galernes et autres vents hexagonaux ou venus d'ailleurs. Ce "vent"-ci est insaisissable. Nous n'en voyons et n'en percevons que ses manifestations sensibles, son "souffle", tantôt sage ("Il joue sur du velours un palabre qu’il brode"), tantôt tourmenté ("Et poursuit sa carrière en orbe turbulent"). Il n'a ni nom, ni identité ("il") ; nulle mention du mot n'est faite dans le poème. Comme le vent, ce texte n'est jamais là où on l'attend, prenant le lecteur à contrepied avec ce titre par exemple ("Et du vent dans les voiles") qui nous égare, car de bateaux et de voiles... point. Tandis que la métaphore ferroviaire, avec toute la puissance de sa mécanique, semble s'imposer : "Sur ses essieux furtifs il est fervent rhapsode" ; "Et m’embarque, au chahut de ses chevaux-vapeur". C'est un texte qui sonne à l'oreille. J'ai aimé le choix des rimes en "ode" et "asque", cette dernière claquant dans l'air comme les voiles au vent. Il y a aussi tout un travail sur les sonorités à l'intérieur des vers. Enfin, si la richesse du vocabulaire rehausse ce poème de couleurs, de "brocarts" magnifiques, l'accumulation de termes "rares" ou "savants" peut, par moments, en freiner la lecture et lui conférer un caractère artificiel. C'est la seule petite réserve que j'émettrai. |
| Cristale
24/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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L'intention poétique est bien présente mais, au risque de décevoir le créateur de ces vers, j'aurais préféré une versification plus dans les clous réguliers de l'alexandrin et de la terza-rima.
Je vois bien le/la poète penché(e) sur son oeuvre, j'entends son souffle retenu sur chacun de ses vers et je conçois "le plaisir de la peine" qu'il(elle) s'est donné pour rendre corps à son poème mais je dirais que l'ensemble aurait gagné en fluidité s'il(elle) avait porté plus d'attention à certains détails qui alourdissent le propos tels tous les "en", les "au(x)", les "à", liant mots et hémistiches, et trop de termes peu usités qui rompent la musique de ce vent fantôme. Je me répète : l'intention poétique est bien présente, il suffirait de presque rien pour peaufiner cet ouvrage. Mea culpa, je suis pénible je le sais bien mais je dis ça dans l'intention bienveillante d'aider l'auteur(e). |
| Marceau
24/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Il verse en sa batée, orpailleur singulier,
des pelletés de mots, puisées de son lutrin, puis dresse ses pépites en un savant collier, belle et pure parure posée en un écrin. Pas trop difficile de deviner notre auteur, très mallarméen, derrière ce poème délicieusement abscons, que j'ai bien aimé sans en saisir totalement le sens. Après tout, un poème est fait de mots, non d'idées (dixit Mallarmé). Un podium, sûrement. |
| RaMor
24/11/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Un texte qui pose, l'air majestueux mais ampoulé, froid, obscur et souvent confus. Je n’y vois pas de souffle, ni de vent, seulement une mécanique de mots rares qui finit par étouffer le sens et la circulation de l'air. Rien, pour ma part, qui évoque Mallarmé : ni la tension intérieure, ni le risque, ni la musique profonde. Cdt |
| A2L9
24/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime un peu
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Les sons des vers se transmettent d'un étage à l'autre jusqu'aux confins de l'exode, là où le voyage commence mais je n'ai pas ressenti la présence du vent aussi je reste sur le quai sachant qu'il finira par arriver lorsque la personne qui a écrit ce poème en dévoilera la clef.
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| Kirax
25/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
n'aime pas
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Il est indéniable qu'il y a un travail d'écriture très pointu.
Et ce poème, comme d'autres l'ont souligné, m'évoque la poésie de Mallarmé. Mais voilà, j'aime pas la poésie de Mallarmé. Désolé. En revanche, je reconnais que ce couple de vers est beau : "De mes vagues à l’âme où frisotte l’écume. /Poète de l’enfer, Dante irriguant sa plume" Et ce vers aussi est malicieux et bien trouvé : "Adressant à l’éther un rictus persifleur," |




