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Poésie contemporaine
Cox : En chemin
 Publié le 02/09/16  -  16 commentaires  -  751 caractères  -  316 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet baladeur.


En chemin



Quelques quatrains froissés enterrés dans la poche,
L'œil encore enfumé d'un vin plus vieux que moi,
Je vais, battant du pied l'ennui des pavés froids
Avec l'esprit perdu, qu'un nuage effiloche.

Par les rues, les sentiers, dans la boue, sur la roche,
Je vais, traînant ainsi qu'un grand voile de soie
Un rêve que le vent agite de ses doigts.
Et si l’Éden est loin, le prochain pas est proche.

Vous le sentez déjà ; ce serait inutile
Que de me demander où mon chemin futile
Mène ma rêverie. Fatigué, sans but, j'erre.

Parce qu'être en chemin, c'est n'être nulle part ;
Or c'est là seulement que notre pauvre Terre
Me semble être un peu moins un bordel pour soudards.


 
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   JulieM   
19/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oui, cette sensation que procure une promenade sans but, sans réelle confrontation avec la réalité (du chemin : rue, pavés, boue, roche...) ni de la pensée (voile de soie, rêve que le vent agite...) que rien n'accroche sauf peut-être la cadence du pas. Et ce très vrai "être en chemin, c'est n'être nulle part", être en chemin c'est laisser son esprit se balader dans ces rues, chemins sans le poids et la laideur de la vie qui s'y englue...

Sans être un très grand poème, j'aime bien ce détachement, momentané (on le sait, on le sent malheureusement) du poète au gré de ses pas.

   Johannes   
23/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai bien aimé la lecture de ce poème, à l'exception du dernier vers qui me semble moins poétique en raison du vocabulaire choisi. Mais je suis assurément bien délicat...
Une question : est-il correct d'écrire : "ce serait inutile que de me demander où mon chemin..." Ne faudrait-il pas plutôt dire : "ce serait inutile de me demander..." ?

   Anonyme   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
J'ai adoré cette balade en sonnet, plutôt un vagabondage perpétuel comme l'explique la chute.
Une nouvelle bohème d'un nouveau Rimbaud, les spécialistes diront le contraire ou pas, à eux de trancher le côté technique, moi en amateur candide je me contente d'absorber avec bonheur les sons et les images.
"les quatrains froissés dans la poche", "l'oeil enfumé d'un vin plus vieux que moi", "l'esprit perdu qu'un nuage effiloche", "un rêve que le vent agite avec ses doigts", "Être en chemin, c'est n'être nulle part", tous ces passages sont originaux et me font craquer, "et si l'Eden est loin, le prochain pas est proche"... Ah celui-là est extraordinaire ! .
Par contre j'aime moins le dernier vers pour la répétition de "être", du peu précis "un peu moins" qui semble chercher son nombre de pieds, mais je trouve néanmoins la chute, en tous cas l'idée de la chute, parfaite. Dommage que ce sonnet perde de sa puissance de feu dans les tercets, il m'aurait sans doute époustouflé et ainsi m'incité à noter "passionnément".
Un très bon poème pour moi tout de même.
Bravo. Et à vous relire encore bien sûr.

   Robot   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai apprécié le parcours, car c'est un beau texte qui nous est offert. Mais le dernier vers n'est pas ce qu'il y a de meilleur pour achever un sonnet.
A mon goût, c'est ce vers ci qui aurait été le meilleur pour conclure.
"Parce qu'être en chemin, c'est n'être nulle part ;"

Pas facile d'inverser les deux vers je sais, mais peut être en restructurant le tercet. Je précise, car ça pourrait être mal interprété, que ce n'est pas l'expression bordel pour soudard qui me gêne mais sa position dans le tercet.

   leni   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour COX
C'est un joli sonnet ballade Il me fait penser mais de loin à Felix Leclerc
Les images sont choisies

Quelques quatrains froissés enterrés dans la poche,

Et si l’Éden est loin, le prochain pas est proche.

Fatigué, sans but, j'erre.

Parce qu'être en chemin, c'est n'être nulle part ;

ces quatre vers me plaisent beaucoup
Merci pour cet excellent moment SALUT CORDIAL LENI

   Anonyme   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Cette errance du poète, traduite par de belles images, est bien rendue ici.
" Quelques quatrains froissés enterrés dans la poche,"
" Et si l’Éden est loin, le prochain pas est proche."

Par contre je trouve le dernier vers inadapté à l'environnement poétique du texte.

   luciole   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Personnellement je me contrefiche qu'un sonnet respecte la prosodie classique : le vingtième siècle est passé par là. Ouf !
Tant qu'il y a des idées et quelques images, ça me va.
Malheureusement votre poème souffre de vers très approximatifs et difficiles à dire et la jolie ambiance que vous arrivez à créer malgré tout est foutue en l'air par ce dernier vers que - excusez-moi- je trouve très faible et vilain.

   Anonyme   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Qu'avez-vous après les "soudards" ? Vous faites de l'ostracisme, il en est des nobles et charmants !!!

Non, je plaisante, camarade. Des reliefs d'autres débats.

Votre poème m'a plu, malgré les rimes(soie est rime féminine doigts masculine) et les singuliers /pluriels (qui ne doivent rimer).
Hormis ces détails (que vous devriez éviter la prossima volta) vos quatrains se lisent par plaisir.
Curieux de lire le prochain.

   plumette   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
votre poème évoque bien l'errance et le vagabondage, avec un brin de désanchantement ( fatigué, sans but)

qu'il est agréable pourtant de flotter parfois, en attendant que se dessine nos désirs!

je ne comprends pas très bien le dernier tercet et je trouve aussi que la forme s'alourdit avec des "que".

bon, c'est tout de même un bon moment de lecture !

Plumette

   MissNeko   
3/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J ai beaucoup aimé vous lire : il y a une impression de promenade légère et vaporeuse. Une balade sans but, une errance sans fin.
Par contre j ai beaucoup moins aimé le dernier tercet : je n ai rien contre les mots bordel et soûlard mais en l espèce
ça "casse" l atmosphère classique de votre texte.
Merci pour ce partage.

   bolderire   
2/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
être en chemin, lâcher prise, "qu'importe le but seul le chemin compte".
J'aime cette errance cet instant volé au temps,bravo!

   Anonyme   
3/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime la forme. Elle n'est jamais facile.
Le fond lui est inégal à mon avis (parfois soutenu, parfois moins)
Mais globalement j'ai apprécié lire ce texte.

   Annick   
3/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un joli poème qui me rappelle "Ma Bohème" de Rimbaud mais rassurez vous, vous n'êtes pas une pâle copie, votre texte est bien original. Tout est parfait à part la chute qui détonne de par le vocabulaire : "un bordel pour soudards." J'aime bien l'idée mais j'aurais préféré que cela soit dit autrement. Certes, il faut une chute qui sonne mais, là, c'est un véritable coup de tonnerre ! :-)
Bravo pour ce beau poème que j'aime beaucoup.

   Anonyme   
3/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je vous ai suivi dans votre "Rêverie" sur ce "Chemin", très attentive aux images qui me viennent au fil de ma lecture, c'est léger comme

"je vais, traînant ainsi qu'un grand voile de soie
Un rêve que le vent agite de ses doigts"

Soudain, j'ai butté brutalement, la belle errance rêveuse fut brusquement interrompue par cette tonitruante réalité exprime ici " un bordel pour soudards", c'est bien dommage j'aurai aimé un "retour au réel", bien plus nuancé. Car j'ai beaucoup aimé cette phrase " parce qu'être en chemin, c'est n'être nulle part", le contraste est trop saisissant avec la fin de cette strophe.

Autrement le fond comme la forme demeurent à ma convenance. J'ai fait une agréable lecture.

   FABIO   
5/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Dés le début je me suis dit ouah !
mais a la fin je me suis plus rien dit.
Dommage les derniers vers, pour moi, viennent tous gâcher
Enfin je ne suis pas un dactylographe de la poésie mais il y'a par moment un léger problème d'équilibre.
ca reste toutefois poétique avec de belles images et un style.

   Vincendix   
6/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le chemin de la vie est souvent jalonné de fossés qu’il faut sauter sans rater l’autre rive, de buttes difficiles à franchir mais il y a aussi des pentes douces, des pavés de velours.
Ce sonnet exprime bien ce cheminement, guidé par un « GPS » imprévisible et la chute, même si elle est controversée, résume aussi mon sentiment, si la terre est parfois un foutoir à cause de certains « soudards » c’est tout de même une merveille de la nature.


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