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Poésie contemporaine
Damy : Sur les fonts baptismaux
 Publié le 02/06/13  -  6 commentaires  -  1020 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Te amo ad vitam æternam.


Sur les fonts baptismaux



Aigle noir, Barbara, l’indicible pour naître
Camés dans des soies d’arc-en-ciel
À la musique de nos peaux sous la fenêtre
La lune avait un goût de miel

Ta voix me hante

Souviens-toi dans la nuit aux amours diluviennes
Enivrées de pluie et d’éther
Ta beauté, ô beauté, pour que tu me reviennes
Me chante un air doux et amer

De valse lente

Barbara… Barbara… Un vieil if sur ta tombe
Où pépient les oiseaux du jour
Je crois voir une fleur au rocher de la combe
Et ma prison est une cour

Où l’espoir vente

Tu gis là, détendue, un sourire à la bouche
Tes doux yeux bleus et tes seins lourds
Un brin de vie, une folie et ma main touche
Un pur désir sous mes doigts gourds

Ô mon amante

Oiseau blanc Elena, tes ailes pour renaître
À la lumière du soleil
Des mers d’adieux, des océans, pour nous repaître
D’un horizon plus que vermeil

Je me présente


 
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   rosebud   
7/5/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve que "l'Aigle Noir" est une des plus surfaites et ses plus ratées des chansons de Barbara. Du coup, j'ai un a priori défavorable et je regarde avec une petite grimace les cassures entre les quatrains. Et puis "les seins lourds" on les a un peu trop vus.
Mais ça et là, il y a des petits je-ne-sais-quoi qui sont plaisants:
"les amours diluviennes", "ta beauté, ô beauté", "un air doux et amer". Et cette terminaison surprise: "je me présente", comme Orphée qui viendrait rechercher Eurydice.

   Anonyme   
12/5/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Si cette poésie est un hommage à la chanteuse Barbara je la trouve bien maladroite. D'emblée je suis gêné par l'absence de ponctuation en fin de vers qui ne permet pas de donner un rythme à l'ensemble. Même si c'est du contemporain, on ne sait pas exactement où reprendre son souffle.
Ensuite certaines tournures me paraissent excessivement précieuses (« Camés dans des soies d’arc-en-ciel ») ou à l'opposé trop prosaïques (« Tes doux yeux bleus et tes seins lourds »).
D'une façon générale, j'ai l'impression que vous avez voulu faire poétique jusqu'à en sombrer dans la caricature (« Souviens-toi dans la nuit aux amours diluviennes ») et perdu en route l'essentiel : la sincérité des émotions. Quand les sentiments sont transfigurés exagérément ils font artificiels et ne peuvent véhiculer rien de véritable.

   Mona79   
3/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est beau et triste à la fois. Souvenirs mêlés de larmes au rythme lent de cette valse, Barbara, et l'aigle noir qui symbolise la mort, sans doute ? Sur les fonts baptismaux une nouvelle naissance, l'au-delà pour se retrouver "je me présente".
J'ai peut-être mal interprété, mais c'est l'émotion et le ressenti que j'ai éprouvés. Merci.

   David   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Damy,

Le rythme des vers donne une musique pas désagréable, le début, presque martial, comme si la chanteuse et le titre de sa chanson été mises aux fers lancera en fait une "Ô mon amante", ce vers peut résumer les propos, avec le changement "Aigle noir, Barbara/Oiseau blanc Elena". La fin sur "Je me présente" est étrange aussi, ça m'a renvoyé au titre et je crois que ça parlerait de "renaître en amour" peut-être.

Je trouve dommage de centrer le poème quasiment sur un autre, la chanson, je pense que c'est limité une intention sur une influence alors qu'elle devait répondre à beaucoup d'autres, à quelque chose de propre à l'auteur. Parfois, il y a des émerveillement pour une œuvre qui en ouvre une autre, ou la fait voir sous un nouveau jour, mai je ne vais pas jusque là avec ce poème ci.

   Anonyme   
2/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vous lire, c'est rentrer dans votre univers, il ne m'est pas toujours accessible, mais irrésistiblement il m'attire, parce qu'il est le reflet de vos émotions profondes, vous ne trichez pas, vous êtes ...

J'ai lu et relu cet écrit, et je vous rejoins sur le fait que certaine chanson ou certaine musique crée en soi une émotion extraordinaire à la limite de l'informulable en l'état, on retranscrit juste une nuance de son ressenti, mêlée d'admiration et de passion. C'est une nécessité d'exprimer pour donner une raison à ce déraisonnable, réflexion toute personnelle.

Je n'irai pas plus avant, je m'attache simplement à vos mots pour le plaisir de lire un texte très bien écrit ...

   Cyrill   
3/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Sur les fonts baptismaux de l’amour, je suppose. J’ai senti le locuteur plonger en apnée dans les fontaines d’amour de ses souvenirs. Puis il est question de naître et renaître, entre Barbara et Elena.
C’est un texte envoûté et envoûtant qui porte l’élan sentimental à son paroxysme et le fait côtoyer la mort. Sa construction en dodéca, octo et tétrasyllabes lui confèrent une musicalité particulière que j’aime beaucoup. J’adore ces trimètres qui donnent un rythme ... de « valse lente » au poème. A ce propos, ces petits vers à rimes unique reviennent régulièrement hanter le poème comme un refrain de chanson.
La passion amoureuse et sensuelle se lit dans des images au lyrisme romantique, que j’ai trouvé vraiment inspirées.


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