Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
David : L'ombre
 Publié le 07/06/11  -  8 commentaires  -  809 caractères  -  197 lectures    Autres textes du même auteur

Peur du noir ?


L'ombre



Comme de s'endormir à la pointe de l'aube
Au pied de ce vieux chêne encor vert, ombrageux,
Dont les enfants jadis escaladaient par jeux
Le branchage en agrès sans qu'il ne se dérobe,

Pour s'éveiller le soir dans l'ombre, agoraphobe,
Alors qu'elle s'abat d'un pas marécageux ;
Le regard étourdi ne saisit les enjeux
De cette marche sombre et des pans de sa robe.

Elle passe si douce à ce front de sueurs
Qu’elle ne peut sans honte être de ces tueurs
Qui s'en viennent la nuit pour attraper les dupes :

- C'est bien de mon tribut dont je joins le détail,
- Et ce lugubre étang s'adresse à mon bétail,
- Il est temps désormais de pleurer dans mes jupes.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
11/5/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien, malgré le propos que je trouve peu clair ("C'est bien de mon tribut dont je joins le détail" ?), grâce à l'ambiance que je trouve bien rendue (notamment le "pas marécageux").
Selon moi, "aube" et "dérobe" ne riment pas ("o" fermé, "o" ouvert).
Beau dernier vers lapidaire !

   Anonyme   
25/5/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le thème est intéressant. À mon avis, peu commun. Il est même possible qu’il soit métaphorique…
En écriture, j’ai tiqué sur la construction de la première phrase. Le choix de l’ouvrir par « Comme » est sûrement audacieux, mais je ne vois pas comment elle s’articule par la suite. Peut-être ne faut-il pas de point à la fin de la première strophe ?
Dans ce vers 4, de plus, je ne crois pas que le « ne » soit autorisé. Mais, bon. Je laisse la place aux correcteurs sur ce point.
J’ai trouvé très bien les images de « l’agrès », comme gréement de l’arbre, du « pas marécageux » de l’ombre, ainsi plus loin de sa « démarche sombre et les pans de sa robe ».
Au vers 9, je ne crois pas que « sueurs » mérite un pluriel. En tout cas, personnellement il me rebute.
La construction de ce premier tercet est un peu forcée. On sent que l’idée était importante à faire passer, mais la façon de le faire n’est pas très évidente. : je n’ai pas bien compris quel est ce « front » (bien que l’idée du front météo serait plutôt bonne) et la description des « tueurs » qui « attrapent les dupes » est assez simplette.
J’ai eu aussi du mal avec le dernier tercet. Le choix d’un monologue est surprenant. Grammaticalement mal fichu ; le « dont » n’est pas suivi, la tournure « joindre le détail » peu compréhensible dans le sens, et le choix de « bétail » (très profane en parlant des sujets du divin berger) pas très heureux (à moins que l’ « Ombre » décrite soit une métaphore de la télévision... et donc le bétail de son public).

   Lunar-K   
26/5/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un poème vraiment prenant qui parvient à communiquer l'angoisse qui monte peu à peu et qui devient de plus en plus pesante. J'aime beaucoup cette ambiance lugubre qui émane de ce texte, ce sentiment fort de terreur qui se mue en désespoir.

Un texte bien écrit, assez classique quant à la forme et au rythme mais sans être désuet pour autant. C'est efficace, même face à un sujet somme toute peu original vous êtes parvenu à m'y intéresser, à me le faire vivre. Pas vraiment de vers qui sortent du lot, ni en bien ni en mal, mais une belle cohérence et un bel effet d'ensemble.

Bref, j'ai bien aimé, surtout pour cette ambiance presque palpitante...

   Meleagre   
9/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème classique, harmonieux, avec une belle prosodie, de belles sonorités, des vers assez fluides, un vocabulaire assez riche.
En soi, ce n'est pas un reproche. Mais ce que je trouve dommage, c'est que ce côté classique ne met pas assez en valeur, à mon avis, toute la noirceur de la nuit. Je vois une sorte de hiatus entre le style et le contenu, entre la fluidité du rythme et l'angoisse face à l'ombre. "Elle passe si douce à ce front de sueurs" : c'est un beau vers, mais la peur ne ressort pas assez, n'est pas assez palpable.
Au fil du poème, l'ombre devient presque une sorte de faucheuse, une métaphore de la mort ("tueurs", "tribut", "lugubre", "bétail").

Si le côté sombre de la nuit ne ressort pas assez, il reste des obscurités dans le style. Malgré les explications du forum, je ne comprends pas toujours la construction grammaticale des deux quatrains. Si j'essaie de reconstituer (mais pourquoi le ";" au vers 6 ?) :
- Les 6 premiers vers = une temporelle (Comme quelqu'un s'endort ... et s'éveille le soir...) Je ne trouve pas très heureuse la construction "Comme de s'endormir... pour s'éveiller"). Les vers 3 et 4 sont une digression assez inutile à l'atmosphère du poème. Au vers 5, on ne sait plus vraiment à qui se rattache l'apposition "agoraphobe" (le sujet de "s'éveiller" n'étant pas exprimé).
- vers 7 et 8 = la principale (Le regard étourdi = le regard de celui qui se réveille le soir ?)

Le "détail" du tribut, et le "bétail", ne me parlent pas.

J'aime bien le premier vers, assez musical malgré son "comme de, et le dernier vers, belle conclusion. J'essaie d'imaginer les jupes de l'ombre, ou les enfants courant vers elle comme auprès d'une mère pour se réconforter...

   David   
9/6/2011

   Ashanon   
19/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie particulièrement ce poème.
Cependant, pourquoi le titre "L'ombre" ? Le "L" était-il incontournable ?
La rime aube/dérode me gêne un peu.
Belle image que le pas marécageux.

   Cyrielle   
29/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé parce que c’est un poème bien écrit, bien construit même si je n’ai pas tout compris de cette évocation très métaphorique. Je suis gré à l’auteur de me laisser entrer dans cet univers pour y projeter ce que j’entr’aperçois ici et là : un contraste ombre / lumière qui fait de ce poème un clair obscur aussi bien naturel (jeu de lumières : la pointe de l’aube / le branchage de l’arbre…) qu’humain (regard étourdi / pas marécageux…).

   rmfl   
19/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Sonnet en alexandrins, j'ai bien aimé en général, surtout la 1.strophe, sur laquelle on pourrait mettre une peinture bucolique.
Les derniers 3 vers m'ont un peu heurtée


Oniris Copyright © 2007-2023