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Poésie contemporaine
dom1 : Primate...
 Publié le 14/04/20  -  8 commentaires  -  662 caractères  -  196 lectures    Autres textes du même auteur

L'homme est un singe. L'homme n'est pas un singe comme les autres...


Primate...



Éternelles pensées des fantasmes anarchiques,
à la faveur d'un soir, en pouvoir qui transgresse,
qui affolent les peurs et leur gloire de bourreau.

Éternelles élégances des faveurs érotiques,
à poser sur ton corps, une main qui caresse,
qui transpire l'allégresse et jubile sans fardeaux,

Jusqu'à s'échapper du carcan, de la foule docile,
renonçant au bon Dieu, à ses sombres cellules,
pour la joie de l'amour qui lie l'être à sa flamme...

Jusqu'à s'approcher de la jouissance fossile,
retrouvant en nature, nos ancêtres cellules,
pour la joie du plaisir qui lie l'homme à son âme...


 
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   Queribus   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Votre écrit m'évoquent deux choses à la première lecture: une certaine richesse des images poétiques mais aussi trop souvent vos fautes de prosodie (Il semble que vous ayez choisi la poésie qui rime ) En effet vos alexandrins comportent parfois 13 syllabes (Éternelles pensées des fantasmes z-anarchiques", "Qui affolent les peurs et leur gloire de bourreau", "Éternelles z-élégances des faveurs érotiques", "qui transpire l'allégresse et jubile sans fardeaux (14 syllabes", etc.
S'il comporte de belles images, votre texte m'apparait tout de même un peu abstrait et mérite plusieurs lectures . J'aurais aimé plus de simplicité.

Quoi qu'il en soit, il me semble indispensable de corriger vos fautes de prosodie pour entre dans le moule néo-classique. Ne vous découragez surtout pas.

Bien à vous.

   Corto   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Le discours tenu par ce poème me parait assez confus.

Le titre "Primate" nous orienterait plutôt vers le monde animal. Mais le texte est plutôt nourri de références au vécu humain. La volonté de l'auteur est-elle de lier la démarche amoureuse au comportement animal ??
La seconde strophe n'est pas inintéressante dans sa formulation presque délicate.
Par contre la troisième qui référencie le "bon Dieu" dans ce tableau est surprenante.

En dernière strophe "la jouissance fossile" est ambiguë: encore une fois homme ou animal ?
L'homme s'affirme enfin en dernier vers "pour la joie du plaisir qui lie l'homme à son âme..."

Cette rhétorique autour de la notion d'amour est vraiment complexifiée à souhait sans un fil logique convaincant. On comprend un peu le but de l'auteur, qui aurait pu l'exprimer de façon plus clairvoyante. Même si le sujet est difficile à traiter.

   Anonyme   
14/4/2020
Bonjour DOM1,

Je ne suis pas chagriné quand le sens m'échappe à condition de pouvoir me raccrocher au moins à quelques liens de l'ordre des émotions. Je n'ai pas trouvé de fibre reliant votre écriture à mes attentes. Le poème me paraît partir très loin, trop loin, pour dire ce qu'il a à dire, et on ne l'entend plus. Peut-être qu'un peu plus de simplicité dans la relation entre les mots aurait suffi à créer ce lien dont je parle, je ne sais pas.
Merci.

   Lebarde   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Dom1

Poésie contemporaine affirmée puisque vous ne mettez pas de majuscule en début de vers, mais la prosodie donne une impression de laisser-aller et d’un choix de catégorie par défaut.
Est-ce vraiment une volonté de votre part de négliger autant la versification alors qu’il vous serait sans doute assez facile de la faire « « entrer dans les clous »:
- vers de 12, 13,14 syllabes . Si c’est volontaire, drôle d’idée.

Comme le sujet assez touffu, égare un peu le lecteur et que le texte déroutant manque de poésie, vous comprendrez ma reserve.

Dommage.
Lebarde peut être un peu sévère ce matin.

   papipoete   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour dom1
comme diraient les " inconnus " : fantasmes anarchiques, pas bien : élégance des faveurs érotiques, bien ! " et puis après tout, on ne fait pas de mal et Dieu ne dit-il pas " aimez-vous les uns les autres ! " et tels nos ancêtres primates, " make love not war " ne peut nous envoyer aux flammes éternelles ?
NB c'est en tous cas mon interprétation de votre poème " pierre de rosette ", où il faut se creuser les méninges pour avancer !
Je suis sûrement à des années-lumière de votre thème !
je pense que la forme " contemporaine " de votre texte en est l'originale, voyant des vers inégaux... en pointure !

   Vincente   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé cet œil discernant le singe en l'homme, comme un accolement des deux pans de nos particularités.
Dans ce poème, depuis ce registre surplombant, à mi chemin entre le dérisoire de nos attitudes et la dérision nécessaire pour ne pas se prendre au sérieux, l'auteur parcourt en quatre strophes des formes dédiées spécifiques des rapports humains dans le plaisir érotique.

Première strophe où s'avoue l'emprise fantasmatique de la sphère érotique. Deuxième où le suave empire charnel apparaît bien beau, si beau. Troisième strophe où la composante morale, à la fois frein et moteur, peut (ou pas !) allumer "la flamme" et rendre beau le plaisir, au-delà de l'excitation qui le chante. Quatrième strophe où, dans un formidable bond rhétorique, l'homme par ses inclinations plus ou moins "pathétiques" revient à la source de son animalité, en conflit sous-jacent dans la justification avec son âme. La réjouissante trouvaille de "la jouissance fossile" comme une déclinaison inversée de la "jouissance facile" du plaisir stéréotypé m'est apparue en clé donnant l'accès au fond du propos.
Ainsi le poème s'interroge sur le plaisir érotique humain et ses origines physiologiques, pressentant que plus il se "civilise" plus il redevient basique, primaire, de fait primitif… ; à méditer en effet.

J'ai bien aimé l'écriture alerte (pas dans le sens dénonciatrice, quoique… ?), adroite, qui a su faire oublier la relative rigueur de son phrasé, rendant la lecture agréable et plutôt facile à appréhender.

   Castelmore   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà donc l’homme...

auteur
de pensées, jusqu’aux plus abstraites,
transgresseur
de tous les ordres y compris divins,
metteur en scène
d’élégances érotiques sans tabous,

«pour la joie de l'amour qui lie l'être à sa flamme... »
jusqu’à retrouver une jouissance primaire ... fossile, vivant en son tréfonds de cellules anciennes .

Bergson se serait-il trompé ?
Le propre de l’homme ne serait pas le rire ?
mais la recherche du plaisir, « qui lie l’homme à son âme » ?

Je laisse aux doctes en philosophie le soin d’en débattre savamment...
et me contente de dire le plaisir de cette lecture.
La versification n’atteint certes pas les sommets du classique, mais le rythme et la musicalité de ces dodécasyllabes (un peu bancals pour certains) apportent tension et énergie.

Une lecture agréable pour un primate en recherche de plaisir...

   Pouet   
14/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

plaisir vs reproduction?
amour vs instinct de conservation?
transgression vs loi de la nature?

J'ai trouvé l'écriture élégante et qui, sans être "trop disante" permet une agréable vision, une réflexion pas trop "tracée". J'aime assez qu'on ne me donne pas à manger du tout cuit, je préfère choisir mon mode de cuisson...

Bien aimé cet écho des "cellules" par exemple, comme un bagne biologique...

Enfin, je ne sais si le poème a été proposé en "néo-classique", mais nous sommes ici en "contemporain" et le texte répond parfaitement aux critères de cette catégorie.


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