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Poésie néo-classique
Donaldo75 : Circé
 Publié le 26/05/23  -  6 commentaires  -  703 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

D'après la légende grecque, célèbre magicienne, elle avait le dangereux pouvoir de transformer, par ses philtres et incantations, les êtres humains en chiens, en lions et en pourceaux. C'est ainsi qu'elle métamorphosa les compagnons d'Ulysse échoués sur son île.

Encyclopædia Universalis


Circé



Je me souviens de toi, petit bout de princesse,
Tentant de chevaucher ton setter irlandais
Et désignant du doigt ton grand-père landais
Dont les mots te calmaient de leur tendre rudesse.

Tu nous ensorcelais, sous tes airs de déesse
Et tes yeux mordorés, fille de Hollandais
Volant sous la chaleur du soleil ougandais,
Mutant les polissons en sages fils d'ânesse.

De Tanger à Dublin, vous la rencontrerez
Dans les souks ou les pubs et vous succomberez
À ses dons insensés au goût de féérie.

Les ligues de vertu les nomment charlatans,
Menacent de brûler ces prêtresses d'antan
Et voient dans ce bonheur de la sorcellerie.


 
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   pieralun   
15/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un joli sonnet aux mots très simples mais très bien rythmé et sans la moindre lassitude à la lecture.
Quelques beaux vers: Volant sous la chaleur du soleil ougandais

   jeanphi   
16/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Très éloquent. Le traitement est inattendu, il faut dire qu'on n'en apprend pas beaucoup de cette Circé durant la lecture de ce poème. Mais l'adresse est très prégnante, une représentation mentale apparaît malgré les nombreux détours. L'impression de la proximité du narrateur avec l'histoire de cette magicienne légendaire me paraît bien rendue et tout à fait dans le modus épique. Des formules denses dont la teneur mérite d'être dégagée nous révèle le sentiment qu'un amour étrange et fraternel est porté à ce personnage singulier, jusqu'à ce bûcher inquisiteur dont le narrateur dément formidablement la crédibilité rationnelle. Celui qui ne brûle pas sur le bûcher étant coupable de sorcellerie ...

   Edgard   
19/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour,
Le gros problème, à mon avis, de ce poème, est qu'on a du mal à cerner le personnage: une enfant d'abord, ensuite une femme, ensorceleuse, diseuse de bonne aventure ou symbole de la femme fatale...ou magicienne par son charme?
De même, les lieux,et l'origine du personnage, trop nombreux dans un texte si court, désorientent un peu le lecteur:grand-père irlandais, fille d'Hollandais, soleil ougandais, Tanger, Dublin...dans les souks ou les pub... on s'y perd.
Peut-être aurait-il mieux valu centrer sur le personnage, pour en dresser un portrait plus concis. On oublie un peu Circé.
"Les ligues de vertu" contribue à me désorienter en tant que lecteur. Elles s'attaquent d'ordinaire aux sorcières ou aux prostituées, et ça augmente la confusion.
Je comprends bien qu'il s'agit d'un être féminin à qui on attribue des pouvoirs magiques...la femme en général, ou l'enfant...
"Je me souviens de toi, petit bout de princesse,
Tenter de chevaucher ton setter irlandais"
L'infinitif accroche un peu: je me souviens de toi tenter...(tentant?
"D'hollandais" n'est pas très classique. "h" aspiré?
C'est bien écrit à mon avis.

   Geigei   
20/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
L'intimité familiale ouatée des quatrains se perd dans les tercets, parmi les ruelles interlopes des lieux d'aventure.

C'est comme si ce poème avait été écrit par deux personnes.

Original.

"Les ligues de vertu les nomment charlatans,
Menacent de bruler ces prêtresses d'antan
Et voient dans ce bonheur de la sorcellerie."

Elle a bien grandi la petite.

   papipoete   
26/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour Donaldo
D'emblée j'avoue ne pas reconnaître ton écriture ; bien des rimes semblent comme " cheveux sur la soupe " ( irlandais, landais... hollandais, ougandais )
A 8e vers, ne voulais-tu pas dire " muant " plutôt que " mutant ?
NB si non, ton sonnet coule bien, en particulier au 4e vers avec son oxymore " tendre rudesse "
L'héroïne semble une fée, une sorcière bien aimée, mais je l'imagine aussi sous les traits de Sharbat Gula, l'afghane aux yeux verts.
Sujet de débat que le mot " féérie " au 11e vers ; le Littré lui voyant 2 pieds ?

   Eskisse   
26/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut Don,

J'ai été moi aussi désarçonnée dans un premier temps par la multiplicité des lieux et origines même si elle sert l'universalité.

Mais on sent l'attachement de celui qui la peint à travers ces diverses facettes, l'idéalisation et l'adresse de la strophe deux.

Peut-être les tercets auraient-ils pu être centrés sur cette figure féminine pour en sceller le destin mais en gardant l'énonciation de la strophe 2. Car je pense que ce changement d'énonciation "casse" l'envoûtement que doit "subir" le lecteur.
Je dis bien peut-être...
Un sonnet agréable à lire.

Merci du partage


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