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Poésie néo-classique
Doumia : L'orage
 Publié le 06/08/08  -  7 commentaires  -  825 caractères  -  42 lectures    Autres textes du même auteur

En écrivant j'ai pensé à St François d'Assises qui appelait la pluie, ma sœur et l'orage, mon frère.


L'orage



Ma tendre sœur, ma mie
Tu tombes, goutte ronde
D’un soleil évanoui
En ton cœur si féconde

Dans la flaque où palpite
Le ciel de l’espérance
Mon âme s’y précipite
Oubliant sa souffrance

Petite musique de vie
Dans un ciel chaotique
Chantant comme à l’envi
Un psaume bucolique

Mais je t’entends mon frère
Dans le lointain qui gronde
Venant dans la prière
Qui t’unira à l’onde

Dans un bruit de tonnerre
Qui en haussant le ton
S’abattra sur la terre
Célébrant votre union.

Moi, en admiratrice
De votre immensité.
Je serai là, complice
De votre intimité

Puis en apothéose
Dieu pour tout couronner
Fera dans un ciel rose
Son arc-en-ciel trôner


©


 
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   Anonyme   
6/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Si je n'avais pas lu les deux dernière strophes, j'aurais pensé à du panthéisme.( Je pense à Jean Giono )
C'est le " Moi en admiratrice " qui m'a fait comprendre que si au départ tu faisais corps avec les éléments, tu as su t'en détacher assez rapidement pour te repositionner en tant que poète. Alors que je te voyais au départ goutte d'eau, soeur de l'autre.
Mais au fait, en es-tu une ?
L'inversion du dernier vers n'est pas très heureuse à mon avis, mais il fallait bien se plier à la rime, qui partout ailleurs est riche.
Bravo !

   karminator   
6/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
que dire sur cette merveille à part «bravo»

mis à part quelques erreurs de rythme - à mon gout - comme ici :
«En ton cœur si féconde»
j'aurais mis:
«En ton coeur, si féconde»

sinon, de bien belles images qui nous font vivre toute sorte de choses.

j'ai bien aimé :)

   Bidis   
6/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
On en ouvrirait presque son parapluie !
Quelques maladresses, mais sinon, c'est très bien.

   Melenea   
7/8/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis un peu déçue je l'avoue... avec le titre, je pensais à quelque chose de bien plus sombre, et je n'ai pas retrouvé le sentiment d'être sous l'orage...
Certes bien écrit, fluide, mais les mots n'ont pour moi, pas su transcender justement cet élément...

Mél

   tigerlineh   
7/8/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
déçue également, je m'attendais à ressentir la pluie s'abattre sur moi, à sentir la fraîcheur m'envahir et finalement, rien d'autre qu'un événement, certes sombre, mais certainement pas retranscris avec assez de puissance pour que le titre soit justifié pleinement.

   Anonyme   
14/11/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Le titre nous annonce "L'orage", mais je pense que celui-ci est resté à distance, il n'y a pas dans cet écrit, les éléments qui marquent ce qui fait ce phénomène naturel impressionnant, qui frappe l'esprit.

Je n'ai pas vraiment aimé la connotation religieuse, trop présente (ciel de l'espérance, âme, souffrance, psaume, prière, dieu).

De ce fait, le texte a pris une orientation qui est à mon avis, pas tout à fait ce que j'attendais de cette lecture, malgré l'incipit, ce poème est un trop "doucereux". Il n'a pas assez de caractère. Cependant dans sa forme, il est bien écrit, il est fluide.

   Lotier   
8/1/2023
De très belles images dans ce poème, des images qui se rapprochent effectivement du Cantique des Créatures, par exemple :

« Chantant comme à l’envi
Un psaume bucolique », et :

« Dans le lointain qui gronde
Venant dans la prière
Qui t’unira à l’onde »

L'orage, la pluie participent à la prière, s'unissent à celle de l'humain. C'est la beauté du message franciscain, souvent dévoyée par une mauvaise traduction du « per » ombrien en « pour » et non « par ». Ces louanges de la création entière envers le Créateur se retrouvent aussi dans la Bible (par exemple le Psaume 148 ou Daniel, 3, 52-90). François ne loue pas le Créateur pour ses créatures, mais par le moyen de, par l'entremise de ses créatures. Ce qui fait passer le message non d'une appropriation très capitaliste de la Nature par l'homme, mais d'une élévation de la Nature au rang d'être aimant, louant, voire pensant… Cf la traduction d'H.Louette.

« Dans la flaque où palpite
Le ciel de l’espérance » est aussi une très belle image, très concrète (on imagine les gouttes d'eau créer des ondes et donner un effet de palpitation sur cette flaque) et d'une grande force symbolique, avec cette espérance un peu fragile, palpitante.

La dimension sensible est aussi réelle avec cette union du Ciel et de la Terre par l'entremise du tonnerre, à laquelle participe le poète :
« Je serai là, complice
De votre intimité »

L'arc-en-ciel couronne la fin du poème fort à propos, comme un écrin chatoyant à la beauté de la nature avec (ou malgré) l'humanité.


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