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Poésie libre
Edgar : Le phonographe
 Publié le 07/01/12  -  11 commentaires  -  510 caractères  -  217 lectures    Autres textes du même auteur

De profundis ad te clamaui.


Le phonographe



Qu'est l'arbre ?

Comme une fleur qui s'ouvre, les feuilles s'étoilent tendrement.

Et les feuilles, que sont-elles ?

Elles simulent les grumeaux dans la soupe du ciel.

Mais qu'est son existence ?

Sa solitude est sa beauté.

N'a-t-il pas d'âge ?

Toutes les feuilles du rêvant ont en retour, l'éternité.


Pour vrai : des pressions machiniques engendraient les splendeurs et gardaient pour nos yeux les déhanches florales.


 
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   LeopoldPartisan   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai du, sans vraiment m'en rendre compte être frappé de stupeur... Habituellement, je crois comprendre, je dis bien je crois, mais ici rien, nihil nada...

Un phonographe, c'est un appareil destiné à reproduire du son par des procédés purement mécaniques.
Son dispositif permet d'enregistrer des sons grâce à un stylet composé d'une aiguille interchangeable fixée sur un diaphragme de mica. Ce stylet grave les sonorités sur un cylindre d'étain (de cire par la suite, ce qui améliora la qualité de l'enregistrement).
Dès que l'enregistrement est terminé, la gravure peut être lue par le stylet. L'aiguille, faisant vibrer le diaphragme, transforme le sillon gravé en sons. Afin de permettre la diffusion de ces premiers enregistrements, un mécanisme de recopie sur cylindre de bakélite est mis au point : la qualité est meilleure et surtout le cylindre ne craint plus ni les déformations ni la chaleur.

Est-ce cette magie que veut nous faire partagé l'auteur dans son dernier vers ?

pardonnez au septique que je suis...

   jaimme   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Mon interprétation: le phonographe (titre et "pressions machiniques") a produit de la musique et l'auteur à ce moment-là admirait un arbre. Mouais, enfin d'après moi.
Le reste est très agréable à lire. Sonorité et expression sont joliment poétiques.
J'ai beaucoup aimé "les grumeaux dans la soupe du ciel."!
Merci pour ce court poème.

   Pascal31   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai probablement rien dû comprendre au poème car je ne vois pas le rapport entre le titre et les quelques lignes qui le suivent.
Un joli passage, avec ces feuilles qui simulent les grumeaux dans la soupe du ciel, mais hormis cela, je n'ai pas vraiment été emballé par ce texte.
Quant à la dernière phrase, elle me laisse perplexe, autant dans sa construction que dans le message qu'elle est censée faire passer.
Je suis resté en dehors du texte. Dommage...

   Anonyme   
7/1/2012
Attiré par le titre
Décontenancé, puis séduit par le contenu.

Il est question de botanique (J'aime)
Et de pseudo philosophie. (Quand elle ne se prend pas au sérieux, ce qui semble être le cas ici, je ne déteste pas)

Je ne vois qu'un mot pour qualifier ce texte.
C'est de la poésie.

   Anonyme   
7/1/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
mon cerveau refuse catégoriquement de se prêter au jeu

mais comme moi aussi j'aime bien les feuilles qui tombent, j'aime bien, y'a juste que là sur ce texte j'y vois plus des petits bouts de vieux qui s'effilochent, mais j'aime bien les vieux aussi (pas tous hein c'est comme les feuilles faut faire le tri), après j'aime pas du tout le tout, mais ça doit être moi ça. donc oui bon voilà, de la difficulté d'être lu un samedi matin. bise. mais la relation fond forme en revanche je la trouve faible, le contenu (gloire à lui) est mal mis en valeur - l'auteur aussi en fait est mal mis en valeur, passé par ton autre texte (qui demande un effort synaptique certain à la plupart des lecteurs) je me dis qu'il faudrait que tu essaie de te vendre un peu, là y'a juste un gros point d'interrogation sur ton nom en ce qui me concerne, et bon sujet pavlovien j'aurai tendance à me dire que c'est un écrit plutot jeune et qui se cherche, mais j'en sais rien, alors je trouve ça moyen

   Marite   
7/1/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Le thème est intéressant car, après tout un arbre est un être vivant, mais je ne trouve pas que ce soit traité avec poésie.
La formulation des questions est primaire et maladroite (pour du langage poétique).
Le terme "grumeaux" m'a aussi dérangée car cela m'a suggéré un défaut d'harmonie entre l'arbre et le ciel. (les grumeaux sont une plaie lorsqu'on prépare une pâte liquide en cuisine ... désolée, mon ressenti vient de là :-)
La dernière phrase "Pour vrai ... etc) m' est tout à fait incompréhensible ainsi que le titre d'ailleurs. Trop d'efforts de réflexion anéantissent les ressentis. Je sais c'est très subjectif.

   Anonyme   
7/1/2012
J'essaie de faire le rapprochement entre l'arbre et le phonographe et je n'y arrive pas. Alors ressentir de l'émotion pour les grumeaux dans la soupe du ciel, impossible. Surtout que moi je déteste les grumeaux dans les sauces...
Comme la compréhension d'un texte et l'émotion ressentie surtout me font aimer ou pas, je passerai donc mon tour pour celui-ci.

   Anonyme   
7/1/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"Qu'est l'arbre ?" : cette amorce botanique est à vrai dire très peu poétique ( tant dans la forme qu'au fond). " Et les feuilles, que sont elles?" ...hum... idem.
" Mais qu'est son existence ? " : le questionnement me taraude (tout comme l'auteur, semble-t-il ) : s'agit-il de l'existence de l'arbre, ou de celle de la "soupe du ciel" pleine de "grumeaux" - perso je trouve la métaphore un peu...pâteuse.
Une certaine beauté rythmique (si l'on omet "pour vrai"), née de la juxtaposition des deux alexandrins, habite le dernier vers, hélas vraiment abscons.
S'agit-il d'un essai d'écriture automatique ?

   vicon   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je dois dire que je trouve ce texte plutôt touchant.

Ce que j'aime dans ce texte, c'est la maladresse de la langue. Une maladresse de la tendresse, pour moi. Comme si la langue avait peur de réduire, peur de troubler. Alors, dire à moitié. Laisser une place à l'autre.

Au fil de la lecture :

"Qu'est l'arbre ?" , j'aurais préfèré "Qu'est-ce que l'arbre" (qui va le définir comme phénomène) / ou encore "L'arbre, c'est quoi ?" ; et continuer avec "Et les feuilles, les feuilles c'est quoi ?" etc. Enfin je veux pas faire l'insulte de reprendre le poème hein ! C'est juste plus dans mes gouts !

Une autre question de gout (surtout de texture, en fait) : les grumeaux m'écoeurent, donc dans ma lecture l'image est contre emploi.

Sinon, je vois bien sûr un dialogue. Dialogue schizophrène ou entre deux personnes, ça, c'est le flou, et c'est très poétique : une impression d'union se dégage.
C'est pour cette raison que je n'aime pas le dernier vers, qui termine ce dialogue si nuancé par une note si sentencieuse. Pour un joli final, j'aurais préféré voir les deux voix s'étreindre...

   melancolique   
11/1/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Edgar,

Je n'ai pas compris la liaison entre le titre et le contenu de poème. Je n'ai pas aussi apprécié la façon dont on pause les questions, qui me parait peu poétique.

Pour les réponses, j'ai bien aimé: "Comme une fleur qui s'ouvre, les feuilles s'étoilent tendrement." et aussi "Toutes les feuilles du rêvant ont en retour, l'éternité."

Je n'ai pas aimé par contre: "Elles simulent les grumeaux dans la soupe du ciel." que je trouve loin d'être poétique.

Le dernier vers, désolée mais son sens m'échappe.

   Anonyme   
17/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Texte plus qu'étrange, de part son titre "Le phonographe" avec le récit qu'il nous propose, je dois dire plutôt cette réflexion à voix haute qui s'éparpille un peu vers la fin en une phrase qui m'est dès plus obscure.

Le visuel des "grumeaux", laisse un côté déplaisant, surtout par rapport à cette autre phrase qui les définit "les feuilles s'étoilent tendrement", contradiction d'un ressenti sans doute qui fait voir le laid et le beau.

"Mais qu'est son existence ?
Sa solitude est sa beauté"

Dans ce texte qui ne m'apparait pas comme un poème, beaucoup de questionnement, auquel il est difficile de réponde, cela serait bien trop long, et puis cela tournerait au monologue. C'est ce à quoi me fait penser cet écrit. Il est un peu comme une voie sans issue.

Je suis sans doute passé à côté de quelque chose, mais je ne voix pas trop l'intérêt de cet écrit, qui est comme un cheveu sur la soupe.


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