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Poésie libre
Eric : Les symphonies abyssales
 Publié le 15/11/15  -  6 commentaires  -  917 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur


Les symphonies abyssales



Le corps s’accroche aux vapeurs fluides
Puis se maintient sous les banquises floues
Où défilent des vagues de cristaux
Celles coulant dans les veines terriennes

Il paraît qu’à la surface
Habitent des êtres stroboscopes
Il paraît qu’à la surface
Règne l’amour sans cesse

Des mains effleurent ces plafonds clairs
Les doigts luisent aux rythmes invisibles
Mais de lourds navires pèsent forts
Écrasant les nappes universelles

On paie toujours cher de montrer
Son visage à la surface
Des vies s’enflamment pourtant
Sous l’impression brouillée

Alors le corps se propulse
Il pénètre les minuits
Il atteint les eaux profondes
Et les consciences enfouies

Aux cadences de mille odyssées
Reluisent d’étranges créatures
Elles demeurent dans ces bas-fonds
Près du cœur des festins émus


 
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   Mauron   
4/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un univers onirique un peu trop lointain et abstrait pour toucher vraiment. Surtout que la géographie de ce monde n'est pas clairement définie. Quels rôles ont "la surface" et "les profondeurs", cela ne semble pas bien clair. La surface semble être le règne de l'amour mais
"On paie toujours cher de montrer
Son visage à la surface"
cela me semble contradictoire. Pareil pour les "abysses" qui sont aussi des "bas fonds."

On peut écrire sur un monde de rêve encore faut-il que celui-ci puisse nous atteindre en restant cohérent.

Les adjectifs vagues: "étranges" "invisibles" rendent le propos plus flou encore et ne nous encouragent pas à "voir" ce monde et à en partager l'existence. Dommage.

Enfin, les pluriels dissolvent encore les identités de ce dont vous parlez.

   Arielle   
15/11/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En lisant votre poème j'ai immédiatement pensé à ce quatrain du Bateau ivre :
"Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;"
Votre noyé à vous se promène sous le plafond clair des banquises évitant la rencontre fatale avec les brise-glace, puis il descend vers ces sources profondes et quasiment inexplorées où tournoient les créatures étonnantes d'un monde onirique ...
J'ai beaucoup aimé cet univers entre rêve et réalité que vous avez su évoquer avec grâce. J'ai moins apprécié le monde d'en haut avec ses lourds navires qui pèsent fort et ces vies qui s'enflamment sous l'impression brouillée, c'est normal, me direz-vous, puisque vous célébrez les symphonies abyssales !

   Janam   
15/11/2015
 a aimé ce texte 
Pas ↑
En lisant ce poème, j'ai fait le plein de trop d'élans lyriques, de l'émail de trop d'adjectifs que je sens posés là pour faire joli mais qui restent finalement sans effets sur mon imaginaire.

Je concède qu'un certain hermétisme est nécessaire à l'exploration de ces profondeurs, mais je ne m'y retrouve pas vraiment.

Je me dis que ce poème est soit trop travaillé, soit brut de fonderie, et il m'entraîne vers quelques abysses d'incertaines perplexités. Mais ce n'est que mon ressenti, et nul doute que cet univers des profondeurs saura séduire quelques scaphandriers mieux équipés que moi.

   Anonyme   
16/11/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je reste loin de l'écrit, et de ces mots, qui me laissent sans émotion malgré plusieurs relectures, sauf peut-être ces deux strophes, qui me semblent un soupçon, plus parlantes, sans toutefois pleinement m'apporter quelques éclaircissements attendus, l'ensemble se lit mais sans plus.

"On paie toujours cher de montrer
Son visage à la surface
Des vies s’enflamment pourtant
Sous l’impression brouillée

Alors le corps se propulse
Il pénètre les minuits
Il atteint les eaux profondes
Et les consciences enfouies"

   Siana   
17/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Une envolée lyrique bien confuse à mes yeux de simple terrienne !
J'ai bien du mal pénétrer dans l'exploration de ces abysses, mais je salue malgré tout la recherche d'images et l'écriture.

   Louisa   
20/11/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce poème a le mérite de dépeindre un univers, malheureusement, je n'arrive pas à me le représenter. Je sens que les images sont censées évoquer de nombreuses impressions, mais j'ai beaucoup de mal à les visualiser. Il y a en effet un effet de floutage, d'imprécision et de vague, sûrement voulu, mais qui m'empêche de pénétrer dans ce monde que vous dépeignez. Les associations me paraissent un peu maladroites et hasardeuses, elles mériteraient peut-être d'être davantage réfléchies et construites. Il faut de l'ordre même pour décrire le chaos...


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