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Poésie néo-classique
Fanch : Exalte… !
 Publié le 14/06/13  -  6 commentaires  -  871 caractères  -  148 lectures    Autres textes du même auteur

Se donner et se livrer dans toutes ses émotions, surtout celles que l'on refoule et en faisant face à ceux qui nous font subir, est-ce une arme pour la libération de notre âme ?


Exalte… !



Exalte quelque chant aux harmonies fragiles
Que ton âme innocente orchestre et recompose
Dans les détours malsains de cet amour futile
Qui s'achève toujours quand se fanent les roses.

Exalte malgré toi et l'être qui te leurre
Ces rêves à cœur nu, pour un lointain chagrin,
Et préserve aux secrets de peines à demeure
L'idée de ces désirs qui sont de ton destin.

Exalte les saveurs des mots que tu retiens
Et l'aisance étouffée de tes gestes offerts
Aux abîmes feutrés d'un triste quotidien,
De celui pour lequel, longtemps, tu as souffert.

Exalte !… Et tu sauras que l'homme méprisable
Qui se vit tel un dieu qu'une femme dérange
S'enterre en ignorant ce dont il est comptable
Pour avoir arraché les ailes de son ange

Avant que d'en vieillir, conscient et misérable.


 
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   Pouet   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui j'ai trouvé cela fort juste.
Une réflexion sur l'amour et le "vieillir ensemble ou seul" certes un thème assez commun mais qui est bien rendu ici je trouve.
Moi je comprends ceci: Mieux vaut rester dans une certaine routine avec l'être aimé depuis des années plutôt que de finir seul en cédant à l'appel de l'infidélité.

   brabant   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch,


"Avant que d'en vieillir, conscient et misérable." Eh bien c'est une bonne chose, au moins cet homme est-il châtié ; il sera d'autant plus dur avec lui-même qu'il sera son propre bourreau, omniprésent, à la fois l'oeil et la tombe.

"Pour avoir arraché les ailes de son ange", j'ai apprécié la beauté et l'originalité de ce vers.


Ceci dit, ce texte est peut-être dichotomique et l' "ange" y a peut-être un peu trop uniformément des allures de victime, qu'a-t-il persisté à vouloir se "brûler" les ailes de la sorte alors qu'il lui suffisait d'en battre pour s'échapper. ça n'est pas un phalène au moins car cet homme-là n'a pas l'air d'un flambeau. Retraite et pouce !

Lol


C'est bien écrit :)

   Miguel   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Certains ont compris quelque chose à ce texte : peut-être y ont-ils trouvé ce qu'ils voulaient y voir et c'est tout à fait respectable. Pour ma part je le trouve confus et, en quelque sorte, approximatif. Il ne dit jamais tout à fait ce qu'il semble vouloir dire, et je ne le trouve pas si bien écrit que cela (il y a de longues phrases lourdes, ce "longtemps" entre virgules m'apparaît comme extrêmement prosaïque, et la licence des rimes sans alternance masculin/féminin ne concourt pas à la mélodie ; je sais bien qu'en néo c'est permis, mais tout ce qui est permis n'est pas nécessairement beau). Bref je suis plutôt déçu. Heureusement quelque joli vers émerge çà et là de l'ensemble.

   Anonyme   
16/6/2013
Le ton du poème est agréable, mais n'en ressort à mes yeux qu'une impression floue qui ne pénètre pas. Trop de Nuance et pas assez de Couleur dirais-je ! en me cachant sous des monts Parnassiens.

Même si nous ne sommes pas en classique, je trouve l'hiatus "toi et l'être" assez dommageable, il n'y en avait pas besoin : c'est un poème à consonnes marquées.
"Préserve aux secrets" paraît bizarre sans raison.

Enfin, tout cela est profondément attristant.

   Ioledane   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai lu et relu maintes fois ce poème, sans parvenir à trouver comment le commenter de manière pertinente. Je me résous à intervenir ne serait-ce que pour partager ce constat avec l'auteur. Ma difficulté réside dans la compréhension : l'ensemble me paraît à la fois simple et confus, j'ai l'impression dix fois de parvenir à en toucher le sens, mais dix fois je passe à côté.
Néanmoins le style est fluide et les quatrains bien construits, l'ensemble plutôt recherché ; seul le passage "quand se fanent les roses" m'a paru bien trop convenu.

   David   
20/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch,

La muse est discrètement évoquée à la fin, mais elle semble être déjà présente en demi teinte dans ces "harmonies fragiles", ces "rêves à cœur nu", les "saveurs des mots (que l'on) retient" et "l'aisance étouffée (des) gestes offerts". Le ton semble venu "de la plus haute tour" et s'accorde bien au poème.


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