Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Fanch : Je vivrais… !
 Publié le 04/05/14  -  4 commentaires  -  1014 caractères  -  155 lectures    Autres textes du même auteur

Raisons… ou conditions de vivre !


Je vivrais… !



Je vivrais un futur qu'il faut que j'imagine
Sans vouloir dénier aux années déjà mortes
Leurs traces effacées, pour peu que j'y devine
L'idée de mon destin et les rêves qu'il porte.

Je vivrais l'infini de l'amour de Juliette,
Éternité de l'heure trop souvent galvaudée,
Si je savais au temps de ma prochaine quête
Que nul de ses instants n'y serait maraudé.

Je vivrais le dessein cahotant et fragile
D'un âge vieillissant qui serait de légende
S'il m'était accordé quelque pensée fertile
Dans le désir profond que mon âme l'entende.

Je vivrais donc ainsi l'empreinte séculaire
D'une sagesse humaine à l'échelle du monde
Espérant de mes jours jusqu'alors délétères
Un terreau d'avenir qu'il faudrait que j'abonde.

Je vivrais ! Mais saurais-je, à mon cœur défendant
Ses intimes secrets aux lâchetés ferventes,
Offrir en dérivant au gré de ses courants
Les forces apaisées d'une histoire mouvante ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
15/4/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte limpide sans que j'adhère à son style un peu trop pompeux de nos jours et surtout face à la concurrence des écrivains faciles ou plus "sophistiqués" qui écrivent sur la sérénité, le bonheur de vivre au présent, le détachement...

Il y a eu Juliette comme une éternité de l'heure.

Et ce texte au conditionnel depuis elle, pour vivre d'une sagesse humaine à l'échelle d'une faiblesse tellement humaine.

Tout cela est très bien dit et avec la sobriété de l'homme en recherche pour le dernier bout de chemin, malgré Juliette gardée en son coeur.
Pour cela j'aime ce texte et le terreau d'avenir que l'auteur espère.
Malgré ses intimes secrets, une histoire qui fait que quand Juliette est là mais absente, il faut bien dériver jusqu'au bout...

Juste un peu dommage, ce ton suranné pour cette belle réflexion sur le devenir après un amour perdu depuis du temps déjà...

   Miguel   
19/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis charmé par chacun de ces vers ; il y a là des rythmes, des sonorités, un souffle tout à fait lyriques, qui emportent l'esprit du lecteur ; tout un monde irréel et souhaité se dessine avec tant de force qu'on y croit.
Seul heurt pour moi : le néologisme journalistique "abonder" construit transitivement : selon la grammaire on n'abonde pas quelque chose ; c'est quelque chose qui abonde, sans COD.

   Robot   
4/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne ferai qu'un reproche à ce beau texte: des phrases un peu longues dans lesquelles on se perd un peu y compris en raison d'une ponctuation parfois absente et approximative. Mais quand on a trouvé, et le rythme et la respiration du texte, se révèle toute une superbe poésie et un indéniable talent de versification.

   senglar   
4/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Fanch,


"Fluctuat nec mergitur"... Si Paris a piqué cette devise aux Nautes et aux Hanséatiques vous seriez bien en droit de la piquer à Paris au lu de cette vie voguant, bien décidée semble-t-il à ne pas couler malgré les aléas et rires ou larmes oignonesques, hauts et bas étiages...

Tous aux écluses et l'optimisme s'adaptera, cette vie sera entérinée sinon forcément mémorable ou hagiographique.

Les vrais héros sont des gens ordinaires !

:)

brabant


Oniris Copyright © 2007-2023