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Poésie néo-classique
Fanch : L'être que nous étions...
 Publié le 25/11/13  -  8 commentaires  -  882 caractères  -  150 lectures    Autres textes du même auteur

Regrets et nostalgie sont-ils régénérateurs... ou destructeurs ?


L'être que nous étions...



Porté par le silence aux instants solitaires
De journées infinies où l'on va s'étiolant,
Empêché par l'ennui et ses rituels austères,
L'être que nous étions se meurt d'être un enfant.

À se vouloir empreint d'une idée d'avenir
Pour s'enfuir du réel, de ses désirs mouvants
Sans savoir pour autant comment s'appartenir,
L'être que nous étions se meurt d'avoir vingt ans.

En se plaisant à vivre au gré de l'ordinaire
Et à rêver d'Histoire ou de destin si grand
Qu'il demeure captif de son imaginaire,
L'être que nous étions se meurt de l'air du temps.

Ignorant des mystères et possibles d'une âme
Qui sauraient attiser son esprit vieillissant
Et retirer du cœur meurtrissures et squames
Sans qu'il ne soit besoin de prier en chantant,

L'être que nous serons se meurt dès à présent…


 
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   Marite   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
J'apprécie cette mise en vers sur "L'être que nous étions ...". Réaliste ce constat qui explique peut-être le pessimisme ambiant de la société actuelle. Le dernier vers m'attriste car je refuse cette "mort" présentée comme inéluctable. Ne faudrait-il pas cultiver la "folie" pour échapper à cette destinée proposée ? Ne pas rester " Ignorant des mystères et possibles d'une âme ... " ?

La succession des âges de la vie présentés en quatrains est intéressante et les vers sont fluides sauf une rupture de rythme dans celui-ci :
" Empêché par l'ennui et ses rituels austères,"
Une syllabe en trop.

   Robot   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème sur le déroulé de la vie est écrit de manière poignante avec des mots bien ajustés à l'esprit que l'auteur a voulu donner à son texte. Je regrette l'excès de pessimisme (La vie n'est-elle faite que de mauvais moment ?) A vous flanquer le cafard si le soleil d'automne ne brillait pas aujourd'hui, comme si la vie ne valait pas la peine de n'être vécue que pour ce qu'elle est.

   senglar   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Fanch,


De strophe en strophe on retient sa respiration à la lecture de ce poème en se disant que l'on reprendra son son souffle au quatrain suivant, pour la retenir de même. D'apnée en apnée on termine en expirant sur le dernier vers isolé, mais l'on se dit que Fanch le poète a bien raison
... et l'on meurt heureux ou à tout le moins rasséréné car l'on se dit que l'on n'est pas seul
... à laisser la nostalgie nous dévorer en nous paralysant et à passer de la sorte à côté de la vie.
Ce qui est me semble-t-il un thème récurrent de votre oeuvre d'une belle constance poétique, toujours d'une haute tenue Fanch.

:)))

Senglar-Brabant

   Anonyme   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Encore un poème sur le temps qui passe et nous échappe
jours après jours.
Bien sûr le thème n'est pas nouveau, mais il existe tellement
de façon de le chanter qu'on prend quelque plaisir à la lecture
de ce petit poème.
Et ce 4 éme vers de chaque quatrain revenant comme une litanie
élabore les étapes de la Vie.
Au final, vivons l'instant présent ! c'est ce que veut nous dire
ce texte.

Bien à vous.

Hananké

   Anonyme   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une parmi tant de poésies qui décrivent les époques de la vie; celle-ci est bien conduite.
" L'être que nous étions se meurt d'être un enfant." On a hâte de devenir grand, c'est le souhait de chaque enfant.
" À se vouloir empreint d'une idée d'avenir
Pour s'enfuir du réel, de ses désirs mouvants " Penser à bien construire sa vie quand on a vingt ans.
" à rêver d'Histoire ou de destin si grand
Qu'il demeure captif de son imaginaire," Souvent, tout ne se déroule pas comme on l'avait imaginé...

Belle dernière strophe.

   Arielle   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je lis ce poème comme si" l'être que nous étions" se mourait à tout âge sans avoir eu le loisir de vivre vraiment, trop occupé par des chimères inaccessibles et je trouve cette idée profondément déprimante.
Le rêve tuerait-il la réalité dans l'esprit de l'auteur ?
Je préfère penser qu'il aide à se réaliser, à condition de n'être pas démesuré, de rester à la portée de celui qui le vit ! Peut-être est-ce un manque d'ambition de ma part ... Je n'ai jamais rêvé d'Histoire et de destin si grand " que je me serais vue empêchée de savourer l'instant qui passe.

Un beau poème sombre et austère dont je ne partage pas la philosophie mais dont j'apprécie la prosodie et ce refrain lancinant qui lui donne un charme certain.

   XM   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Il me semble que le 3eme vers à un pied de trop.
Je n'aime pas "squame"

Ceci étant, le poème sur la vie qui passe est traité d'une façon originale. Un peu tiré par les cheveux mais agréable à lire.

   Anonyme   
25/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Fanch. A l'exception du vers 3 avec ses treize syllabes ( Ok,Ok, on est en néo !) c'est bien écrit mais vraiment désespérant quant au fond. Je sais que c'est votre cheval de bataille mais mourir quatre fois en si peu de vers ça me déprime profondément...
Chacun sa vision de la vie, celle-ci n'est pas la mienne...


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