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Poésie contemporaine
Fanch : Semblance
 Publié le 04/07/13  -  2 commentaires  -  835 caractères  -  96 lectures    Autres textes du même auteur

À quoi ressemble-t-on au travers des composantes de ce que l'on aurait pu être ou faire… ?


Semblance



Quel dessein fut celui de cette âme fragile
Soumise malgré moi au gré de ses envies
Pour qu’elle vienne pleurer mon enfance futile
Aux heures de bonheurs, esquissés, mais sans vie ?

Quel destin fut celui de ce cœur sans histoire
Que l’ennui sut guérir d’ordinaires blessures
En lissant à l’envi les rêves d’une gloire
Dont j’espérais en vain qu’elle fende mon armure ?

Quel décor fut celui de tant de crépuscules
Qui ne purent m’offrir le désir d’une aurore
Sans que mes cauchemars vécus en somnambule
Accompagnent ces nuits où l’être se dévore ?

Quel reflux fut celui du temps qui me recouvre
En de rares instants où je me fais conscient
Des choses et des riens du passé qui s’entrouvre
Pour découvrir bien tard qu’ils étaient d’un présent ?


 
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   Ioledane   
23/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime assez les questionnements de ce poème, dont le titre en vieux français accentue l'intemporalité.

Le premier quatrain est trop prosaïque à mon goût : "âme fragile", "au gré de ses envies", "enfance futile", "heures de bonheur" sont des expressions assez convenues.

Le troisième est mon préféré.

La fin du deuxième et celle du quatrième ne manquent pas d'élégance.

Une sorte d'impuissance émane de ce poème, ou plutôt de petitesse face aux "desseins" du "destin" dans son "décor" et ses "reflux".

Dommage que quelques irrégularités métriques viennent bousculer les alexandrins.

J'ai plutôt apprécié l'ensemble.

   brabant   
4/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Fanch,


Ma préhension s'est quelque peu perdue au fil de ce poème de tonalité séduisante. Cette "Semblance" m'a en effet semblée un écheveau que vous-même semblez avoir eu bien du mal à dépatouiller, car à la lueur de quelques éclairs vous ne pouvez qu'entre apercevoir cet autre vous-même qui vous a trompé jadis pour finalement vous tromper encore aujourd'hui malgré la lucidité du problème auto posé. on est toujours fuyant par rapport à soi-même quand il s'agit de répondre clairement.

"Connais-toi toi-même" disait l'autre, à quoi j'ai envie de répondre : "Tu peux toujours courir, tu n'es pas prêt de te rattraper !" :)


- "malgré moi au gré" : mais non... pas en dépit de mon plein gré (je sais : à l'insu...) lol
- "heures" : trop longues pour que les bonheurs soient simplement "esquissés".
- le gloire ne renforcerait-elle pas l'armure... pour perdurer ?
- le troisième quatrain m'a semblé une anguille intellectuelle/dialectique et sémantique tout en étant très beau :)


Le dernier contient toute la philosophie du poème, logiquement, c'est bien.

J'ai bien aimé :
"Quel destin fut celui de ce coeur sans histoire
Que l'ennui sut guérir d'ordinaires blessures"
On ne dira jamais assez quel extraordinaire cataplasme formateur est l'ennui !

Merci :)))


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