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Poésie contemporaine
ffooffoo : Solitaire
 Publié le 04/01/14  -  5 commentaires  -  873 caractères  -  163 lectures    Autres textes du même auteur

J’aime écrire sur les thèmes abordés dans mes cours.
Ici, je me suis inspiré de ces gens que l'on dit "dépendants solitaires". Je tente dans ce poème de traduire leur pensée :
celle d'intouchables craignant les rapports humains.


Solitaire



Entre la berge et la grève, je construis un château,
Non de sable ni de terre, mais d’idées et de mots.
Un refus de ce monde qui m’assaille de toute part ;
Un refuge au siège de mes doutes épars.

Une horreur jouissive traverse soudain mes pensées :
Et si de ces murs j’étais en fait prisonnier !
Captivé par mes peurs que je redoute tant ;
Captif d’une sentence non régie par le temps.

Ces remparts salvateurs sont en fait mes geôliers.
Ils m’empêchent d’entrevoir quelque obscure vérité.
Attribué que je suis aux fantasmes de mon monde ;
Attriqué, comme de chaînes, de valeurs moribondes.

Dois-je démanteler cette fière forteresse ?
Échapperais-je ainsi à mes relents de détresse ?
Exploser mes défenses me semble pourtant effroyable ;
Exposé sans clémence, je serais vulnérable.


 
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   Marite   
4/1/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Le thème est intéressant mais j'ai noté plusieurs irrégularités de rythme qui nuisent à la fluidité de l'expression.

" ... Non de sable ni de terre, mais d’idées et de mots."
Pourquoi pas : Non de sable et de terre, mais ... ,

" Une horreur jouissive traverse soudain mes pensées : ... "
Pourquoi ne pas supprimer " soudain" : Une horreur jouissive traverse mes pensées ... ?

" ... Échapperais-je ainsi à mes relents de détresse ?
Exploser mes défenses me semble pourtant effroyable ;... "
Je préfèrerais :
Échapperais-je ainsi aux relents de détresse ?
Exploser mes défenses m'apparaît effroyable ;

Ainsi ces deux vers s'insèreraient en rythme entre le premier et le dernier vers de cette strophe.

En fait je pense qu'en retravaillant un peu ce poème l'ensemble porterait plus harmonieusement le message.

   Robot   
4/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le thème est bien exploité mais la forme pêche par des vers pas toujours bien construits et qui parfois s'embarrassent de mots béquilles qui n'ont pas d'utilité comme: qui - soudain - en fait - ainsi - et viennent alourdir l'ensemble.

   Miguel   
4/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime le thème et le ton de ce poème, ses images, ses rythmes. Les irrégularités de prosodie ne me gênent pas, elles donnent au texte (qui ne se revendique pas comme classique) son propre tempo. Il est vrai que quelques remarques des autres commentateurs (celle sur "soudain" notamment) ne sont pas inopportunes, mais il y a dans cette réflexion quelque chose de naïf et profond à la fois, une simplicité de l'expression qui traduit fort bien une pensée élaborée, quelque chose de démuni, très révélateur de la détresse humaine, et qui va au coeur.

   senglar   
4/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Ffooffoo,


La peur de se confronter au monde, le repli sur soi, beaucoup ont vécu ça ou le vivent encore. Ce poème décrit très bien ce sentiment et cette attitude avec ses craintes et ses interrogations, par rapport au monde, par rapport à soi. Et puis c'est tellement sécurisant avec de grands auteurs comme autant de fenêtres sur soi, sur cour aussi ;-) comme en témoigne le style très classique de cette poésie. Contemporain ? Mon oeil ! (lol)

Reste à cette âme apeurée de se risquer en libre ou en Dada. Pour sûr elle sortira de sa tour d'ivoire :)

Lâchez les patins à roulettes pour la planche à patins :)))

Brabant

   Anonyme   
1/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle écriture, je viens de vous lire et de relire, votre poème est bien scander.

Nous sommes toujours en quête de réponses que nous suggèrent nos interrogations intérieures. Nous subissons bon nombre de nos turpides fâcheuses à vouloir vaincre absolument nos doutes. Il faut apprendre à briser les carcans qui nous enferment sans demi-mesure. Plus l'on s'isole plus on est isolé.

Et si l'on se faisait confiance un peu plus, par un certain laisser-aller qui allègerait bien le fardeau que nous imposons.

C'est un poème aux propos conséquents, subtils.


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