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Poésie contemporaine
Francis : Fleur des champs
 Publié le 19/02/16  -  19 commentaires  -  690 caractères  -  1708 lectures    Autres textes du même auteur

"Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça… faut être idiot !"
Mouloudji


Fleur des champs



Il est né au printemps, loin des parcs, des jardins.
Épris de liberté, il aime la prairie,
L'or des épis de blé ou l'herbe des chemins.
Le merle, le pinson chantent sa bonhomie.

Saltimbanque d'été, il danse sous la brise
Offrant mille baisers à des papillons blancs,
Funambules volant sur sa robe cerise.
Le frêle vagabond est le prince des champs.

Des petits doigts d'enfant l'ont cueilli en juillet.
Mais le coquelicot ne vit pas en bouquet ;
Il préfère le vent et la fraîche rosée.

Un pétale vermeil emporta son secret.
Il ne reste de lui que cette mélopée,
Une goutte de sang, un tableau de Monet.


 
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   Anonyme   
27/1/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je suis sous le charme, mais suis-je bien objective car

""Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !"
Mouloudji"

Tant pis, j'aime aussi la chanson, bien évidemment, votre poème est tout en justesse, et élégance, il est d'une aimable fluidité, je me suis prise à le lire et le relire, car c'est superbement écrit. Des poèmes comme celui-ci j'aimerai en lire bien plus souvent.
C'est d'une exquise délicatesse, sous votre plume experte, le coquelicot se dessine, léger, fragile, mystérieux, une description qui vient cueillir l'émotion qu'elle déclenche.

   papipoete   
3/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme c'est frais, comme c'est joli ce portrait d'une fleur, qui ne supporte pas qu'on la cueille, même de la main d'un enfant.
Le coquelicot qui pousse le long des routes, et supporte les gaz d'échappements, et ne veut qu'on le touche...
Au milieu des épis de blé, il sera fauché sans distinction, mais ne rosira pourtant pas la farine à venir.
Seul, un papillon blanc pourra l'approcher, le couvrant de mille baisers, et Claude Monnet,
de sa palette livrera une toile, une femme et un enfant au milieu, de ce champ blond, avec des points rouges...
NB je pense que vous avez choisi " style contemporain " d'emblée pour ne pas bloquer vos alexandrins dans leur élan, et pour une fois, je trouve cette catégorie bien servie.
Au 4e vers, j'aurais imaginé un enchainement des 2 sujets
Votre poème est resplendissant!
papipoète

   Lulu   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Francis,

je suis moi aussi sous le charme de cette hommage rendu à cette si belle "fleur des champs". Vous me donnez un peu l'envie d'y être, mais on s'y trouve forcément un peu avec vos mots, tout comme face à un tableau vivant. Puis, en relativisant le temps, on se dit que l'été n'est plus très loin.

J'ai bien aimé l'image finale dans votre dernier tercet. Le secret, la goutte de sang, le tableau de Monet..., mais ce qui court dans tout votre texte est encore plus précieux car il s'agit de se représenter les champs "L'or des épis de blé", "Le merle, le pinson chantent...", "des papillons blancs", autant d'éléments qui nous font rêver pour pourquoi pas poétiser à notre tour...

Tous mes encouragements.

   troupi   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est frais, bien écrit et ça annonce le printemps. C'est tous les jours que j'observe de ma fenêtre le merle et le pinson, ce matin il y avait même une grive ; c'est plus rare. J'attends les coquelicots et votre poème m'aidera peut-être à patienter. En fin observateur vous avez su le décrire avec tous ses charmes mais aussi ses faiblesses.
Le dernier vers est très beau en introduisant une peinture impressionniste.

   Anonyme   
20/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Que ce petit coquelicot est joli... par endroit !

Une première strophe à reprendre complètement : les idées
sont bonnes voire très bonnes mais l'ensemble est mal énoncé.
De plus je ne goûte guère le vers 4 de ce quatrain.

La seconde est bien meilleure avec ses deux très beaux vers
du milieu :
Offrant mille baisers à des papillons blancs,
Funambules volant sur sa robe cerise.

Un bon premier tercet mais dont l'énoncé manque cruellement
de fluidité.
Un second tercet de bonne facture même si encore une fois
il souffre d'un manque de lien entre ses vers.

Comme d'habitude, de très bonnes idées qui pèchent
par leur écriture.

Si je peux me permettre :

En naissant au printemps loin des parcs et jardins,
Épris d'indépendance il aime la prairie,
Les avoines, les blés ou l'herbe des chemins
Et le merle lui trouve un brin de gaucherie...etc

   Anonyme   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Francis... Tout comme toi j'aime les fleurs des champs et l'estival, fragile et éphémère coquelicot en particulier...
Je ne pouvais qu'aimer ce poème ô combien bucolique et plus particulièrement les deux vers de chute :

Il ne reste de lui que cette mélopée,
Une goutte de sang, un tableau de Monet.

De Mouloudji à Monet, tu ne pouvais trouver mieux pour accompagner ce très beau poème...

Merci et vive les coquelicots !

   leni   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Francis
C'est superbe charmant On entend Moulou C'estle rendez-vous des saltimbanques de l'été

Saltimbanque d'été, il danse sous la brise
Offrant mille baisers à des papillons blancs,
Funambules volant sur sa robe cerise.
Le frêle vagabond est le prince des champs.

ce quatrain estmon préféré

et ce vers finalqui est une superbe trouvaille

Bravo mon Ami Francis tu as la pêche A bientôt Leni

   Vincendix   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe sonnet à la gloire du coquelicot, une fleur des champs qui semblait disparue et qui, depuis l’interdiction de traiter les céréales en bordure de route est réapparue, pour le plaisir des yeux.
Saltimbanque, épris de liberté, c’est vrai, il ne se plait que dans la nature, nez au vent.
Bravo et merci Francis, c’est le jour de la « vraie » poésie.

   Anonyme   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Qu'il est léger et frais ce sonnet dédié à la beauté et l'élégance du coquelicot.
Ici, ils apparaissent en avril.
<< Saltimbanque d'été, il danse sous la brise
Offrant mille baisers à des papillons blancs,
Funambules volant sur sa robe cerise.
Le frêle vagabond est le prince des champs. >> Superbe !

Le coquelicot n'a rien à envier au " myosotis et puis la rose ".

   luciole   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est charmant. J'aime beaucoup vos poèmes joliment imagés et mélodieux. Contrairement à ce que prétendent certains, de très grands poètes contemporains riment encore en alexandrins ou dans d'autres mètres, comme Jacques Réda par exemple.

   Sofi   
19/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La lecture de votre poème donne encore plus l'envie de printemps. C'est très chantant et frais.

   diptyque   
22/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle belle mélodie, peut-être Vivaldi !?
La description de ce coquelicot est un baiser de printemps, tendre et charmant, épris de liberté.
Les images virevoltent avec légèreté au-dessus des épis, des champs et des chemins pour venir se prendre dans la toile d'un artiste.
Le second tercet, mon préféré. Monet, ici, une évidence !

Merci pour ce printemps en hiver.

   Arielle   
20/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce coquelicot qui ne supporte pas la prison des bouquets et se plait à coloniser le bord des routes, les prés en jachère comme les champs de blé, ce coquelicot mérite bien d'être le saltimbanque, le vagabond, le prince épris de liberté qui est célébré ici avec tant de grâce et de simplicité.
Sa bonhomie n'enlève rien à l'émotion qu'il est capable d'évoquer. La chanson de Mouloudji à laquelle il est fait allusion est une des chansons les plus touchantes que je connaisse.
Merci Francis d'avoir piqué dans ma mémoire et sur mon coeur ce tendre symbole de jeunesse et de liberté.

   Anonyme   
20/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

C'est tellement beau que vous en faites un tableau digne de Monet ! :-)
Et c'est tellement vrai qu'il meurt aussitôt cueilli.....
Un texte qui se déguste se lit et se relit pour le plaisir d'imaginer ou dessiner un coquelicot sur ce sonnet !
Merci

   emilia   
20/2/2016
L’évocation musicale et picturale du coquelicot, particulièrement apprécié de Monet, donnent à votre tableau d’une promenade estivale en plein air une atmosphère à la fois vibrante et nostalgique, qui nous permet de voir danser cette simple fleur des champs, à la fois saltimbanque et funambule, au pouvoir ensorcelant, sous les baisers des papillons blancs, le souffle du vent et la fraîcheur de la rosée… ; un très beau sonnet que vous lui dédiez et dont la chute exploite au mieux cette double inspiration d’une symphonie impressionniste…

   Anonyme   
26/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Francis

je suis parti me balader le long d'un chemin de campagne, et j'ai fini dans un musée, emporté par le vent.
Sympathique et fraîche cette petite ode au joli petit coquelicot.

À vous relire

   Sansonnet   
27/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je me suis égaré, et par bonheur dans votre champ.
Je ne suis qu'un lecteur qui aime les mélodies et les beaux mots, et le voyage qu'on en fait. Et en cela je suis servi.
Merci :)

   Anonyme   
5/3/2016
Commentaire modéré

   lala   
23/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo pour ces images délicates qui mettent en valeur une fleur des prés et des blés qui fait tant rêver avec sa couleur si vive qui égaie tous les paysages, et sa simplicité toute fragile.
J'ai retrouvé des promenades d'enfant et la main de mon grand-père...
Comme ce petit enfant, je cueillais les fleurs et je fabriquais des poupées avec des belles robes rouges !
J'ai apprécié la construction du sonnet, avec une réalité qui se dessine de vers en vers, pour se conclure sur le génie de Monet.

   GillesP   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà un petit poème charmant, qui fait du bien en plein hiver. J'ai beaucoup aimé le dernier tercet, un peu moins le premier quatrain.
Merci pour cette lecture.


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