Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
funambule : Des regards que l’on oublie pas
 Publié le 07/04/16  -  14 commentaires  -  1475 caractères  -  240 lectures    Autres textes du même auteur

Il est des regards qu'aucun mot ne saurait décrire… mais qu'un siècle de vie ne saurait effacer.


Des regards que l’on oublie pas



Un petit clip de Nicolas Rugolo qui est aussi le compositeur et l’interprète.

https://vimeo.com/104142261


Bien sûr qu’on peut parler
Des amours perdues,
Des grands serments violés,
Des p’tits coups tordus…
De ces illusions pourries par la vie,
Ces rêves d’occasion qui n’ont pas suivi.

Bien sûr qu’on peut sourire
Comme on a jeté
Le meilleur et le pire
Au bord du fossé.
On peut bien se croire plus dur que le bois,
Mais… il y a des regards qu’on oublie pas.
Il y a des regards… que l’on oublie pas.

Bien sûr ta mère et moi
C’est mort pour de bon.
Ne m’demande pas pourquoi…
T’en as des questions !
On va pas les jouer ces prolongations
Histoire de prouver qu’on peut r’toucher l’fond.

Bien sûr, je sais l’amour
N’aime pas les bougies
Pas plus qu’les grands retours
En catimini…
Sûr qu’on va s’revoir, sûr qu’on s’appel’ra
Mais… il y a des regards qu’on oublie pas.
Il y a des regards… que l’on oublie pas.

Bien sûr qu’il y a la famine, des seringues dans les latrines,
Les martyrs de Tchétchénie, l’Irak, les États-Unis,
La mer qui monte à vue d’œil, la parité des cercueils,
Le R.M.I., les smicards, moi qui pars, toi qui restes là…
Ma fille il y a des regards, des regards qu’on oublie pas.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   StayinOliv   
13/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai bien aimé votre poème mais n'est pas compris le rapport avec cette phrase qui revient sans cesse ( des regard que l'on oublie pas ). Elle apparait à mon sens comme un cheveu sur la soupe à chaque fois, car se fait sans lien avec les vers cités précédemment. Dommage. Au passage belle voix et mélodie sympathique.

   Anonyme   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je prends tout dans son ensemble, car ce texte sonne si vrai ...
La composition musicale, la voix donne son envolée au ressenti ...
Au fil de l'écoute, l'émotion prend une place immense, encore plus criante, dans cette vérité "Il y a des regards... que l'on oublie pas."

Je suis complètement envahie par ce moment intense, est grandement apprécié, la qualité est là, sans faille, j'en ai fait plusieurs écoutes, ayant un peu de mal à quitter cette relation étrange qui s'installe, me transperçant de plus en plus, les images se font plus présentes, bien réelles, se mêlant à mes propres images. Touchée en profondeur, le cœur palpite bien plus fort. Oui, à n'en pas douter un seul instant dans cette vie, c'est sûr "Il y a des regards... que l'on oublie pas". C'est impossible ...

Grand merci à tous les acteurs de cette superbe création, une petite merveille.

Ce commentaire ci-dessus, est du 18 Mars 2016 (présentes et non présentent)

Ce jour je suis revenue réécouter, parce que votre texte, son interprétation ont laissé des traces. Je ne suis pas sortie indemne de cette écoute, elle a réveillé des souvenirs endormis, des sentiments étouffés, et bien sûr dans tout ça "Il y a des regards ... que l'on oublie pas." Des regards qui s'attardent, se prolongent, se cherchent, cherchent ... à comprendre, hier comme aujourd'hui, une histoire compliquée d'adultes, et l'enfance s'effondre, elle ne sera plus jamais comme avant. Je retiendrai :

"Le R.M.I., les smicards, moi qui pars, toi qui restes là…
Ma fille il y a des regards, des regards qu’on oublie pas."

La vie continue en dehors imperturbable, avec sa cruelle réalité mais à l'intérieur la vie c'est un total bouleversement, le pire qui soit, qui va se prolonger indéfiniment. L'absence d'un père irremplaçable dans la vie d'une fille, cette indispensable présence qui vous fait grandir.

Je vous renouvelle tout mon attention pour cette composition impressionnante de vérité ...

   Ioledane   
20/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
"On va pas les jouer ces prolongations
Histoire de prouver qu’on peut r’toucher l’fond" ...
Expliquer à son enfant les raisons d'un divorce, d'un départ ... Pas facile. Vous l'exprimez avec pudeur et simplicité.
J'ai aimé en particulier la première strophe.
La strophe finale en revanche m'a moins plu, pourtant j'en aime l'idée - un peu dans l'idée de Balavoine : "toute la misère du monde n'est rien à côté d'un adieu" - mais je la trouve un peu maladroite, un peu pâlotte, je crois que j'aurais apprécié un peu plus d'intensité. Cela dit, sans verser dans le pathos, ce n'est pas évident.
En tout cas j'ai passé un agréable moment à découvrir ce texte.

   Pimpette   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Fun'

C'est magnifique!
Toi et les musicos!

J'ai pensé aux"Passantes" de Brassens dont l'inspiration est semblable et semblablement émouvante:

"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais ""

Tres triste et vécu par moment?

"Bien sûr ta mère et moi
C’est mort pour de bon.
Ne m’demande pas pourquoi…
T’en as des questions !
On va pas les jouer ces prolongations
Histoire de prouver qu’on peut r’toucher l’fond.

Tembrasse

   leni   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
salut mon Ami Jean
Très joli texte d'un bon cru funambule La finale résumant tout le"merdier " sur terre ne me parait pas nécessaire mais je respecte ton choix Belle interprétation de Aupositeur Le contraste entre le calme et la tempête de l'interprète est sa marque de fabrique Un excellent moment de pros Bravo AMIS
Leni

   Lulu   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

n'y a-t-il pas une faute à "qu'on oublie pas" ; j'aurais mis la négation "qu'on n'oublie pas".

Indépendamment de cela, j'ai lu le texte avec beaucoup d'attention. Je ne suis pas fan, mais j'ai bien aimé dans l'ensemble, notamment ce passage :
"Bien sûr ta mère et moi
C’est mort pour de bon.
Ne m’demande pas pourquoi…
T’en as des questions !", parce que c'est vivant, juste un poil trop banal dans les termes.
J'ai moins aimé le vers qui suit "On va pas les jouer ces prolongations"... Cela n'ajoute rien à ce qui précède.

Je n'ai pas écouté la version chantée, faute de le pouvoir, mais je suis sûre que c'est à la hauteur.

Bonne continuation.

   Anonyme   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Jean.
Même quand tout finit, ou tout est fini, on garde toujours un regard en mémoire, en filigrane.
Et puis n'est-e pas par là que TOUT commence un jour ? Un regard, deux regards qui s'attirent...
La dernière strophe m'a semblé un peu sortir du sujet.

Fidèle à son style, Nicolas offre toujours un travail de pro, avec bien sûr sa voix très solide.

   Pouet   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Texte ma foi bien sympathique.

"Bien sûr, je sais l’amour
N’aime pas les bougies"

Bien aimé ces deux vers là notamment.

Sinon quelques expressions communes mais bon.

Petit détail (enfin par pour ceux qui le touchent), ce n'est plus le RMI mais le RSA aujourd'hui.

Bonne continuation.

   Vincendix   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne m’intéresse aux chansons et aux slams que lorsque le texte est mis en musique et chanté comme c’est le cas ici.
Des paroles explicites, « on va pas jouer les prolongations »… c’est triste mais c’est malheureusement fréquent.
Et puis après tout la vie continue, il y a tellement d’autres sources de malheur dans le monde !
Une musique qui colle parfaitement au texte, l’interprétation est bonne, un clip sobre qui convient au sujet…
Seul reproche, après chaque strophe un peu monotone, j’attendais un refrain qui rompt cette monotonie et ce refrain plus puissant n’arrive qu’à la fin, dommage. A mon avis, il faudrait l’insérer entre les couplets, le différencier un peu.

   madawaza   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour FUNAMBULE
Ce texte me fait atrocement mal.
Ce n'est pas le regard de mon amour, c'est l'autre que je n'oublierai pas.
Très beau texte très bien interprèté.
Merci

   phoebus   
7/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le personnage est détestable à souhait :
Sous l'habit d'un roi, les passions d'un valet. On ne devrait jamais insulter l'avenir d'un couple qui s'est aimé. Quand l'âme se renie elle chahute l'esprit !

   Francis   
8/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La pupille fige ces regards nés de l'émotion, d'un instant particulier et qu'on n'oubliera plus. Les images sont posées sur quelques notes douces, une musique intime. Puis, la pupille se dilate. Alors tout s'accélère: les mots, les notes, le rythme. C'est le flot des ruptures, des vies brisées, anéanties. J'aime ce crescendo.

   Kodiak   
10/4/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bon, je suis nouveau sur Oniris mais je pars du principe que la franchise y est de mise donc je vais dire très franchement - mais avec tout mon respect pour l'auteur, que je crois avoir croisé jadis sur un autre forum - que je trouve cette chanson assez quelconque.
La musique sonne déjà entendue et je trouve le texte assez convenu, rien de surprenant, rien de neuf.
Il y a des regards qu'on oublie pas, mais encore? Ce thème est finalement assez peu développé, comme s'il était secondaire.
Et le dernier couplet me paraît un peu lourd, désolé.

   FABIO   
16/4/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

C'est moderne, bien écrit, le sujet touche forcément
ca sonne bien, la franchise du style d'écriture donne un relief particulier
la rime est toujours bien placée.
les mots laissent place a une émotion véritable.


Oniris Copyright © 2007-2023