Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Chansons et Slams
funambule : Un coin de paradis
 Publié le 08/01/12  -  13 commentaires  -  1576 caractères  -  263 lectures    Autres textes du même auteur

Une chanson...


Un coin de paradis





Un coin de ciel bleu
Taillé pour l'oubli,
Pour y vivre à deux,
Légers… sans soucis.
Un carré si vert,
Les arbres s'y penchent,
Les herbes s'y serrent
Blotties sous les branches.
Le vent qui frissonne
Contourne l'endroit ;
Il n'y a personne…
Juste… toi et moi.

Un petit coin… de paradis.

Un coin de ciel bleu
Criblé de lumière ;
Quelquefois il pleut,
Juste un peu pour plaire.
Le soleil s'y plaît
Tant, il s'y prélasse.
Rien ne ferme à clé
Puisque… sans menace.
Jardin de silence
Où les aveux pleuvent,
Où les jours d'enfance
Se refont peau neuve.

Un petit coin… de paradis.

Un petit coin… de paradis.

Un coin de ciel bleu
Pour… l'éternité
Et les moments creux,
Un coin… oublié.
Un bout de lumière
Au bout des grisailles,
Un temple où l'hiver
Ne fait… pas d'entailles.
Il n'y a pas de murs,
De portes à pousser ;
Juste cet azur,
Jamais mutilé.

Un petit coin… de paradis.

Un petit coin… de paradis.

Un petit coin… de paradis.

Un petit coin… de paradis.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   LeopoldPartisan   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Même s'il s'agit d'une chanson, j'éviterai la répétition finale.
Pour le reste cela se lit et s'écoute sans problème avec une fluidité toute en nonchalance. Cela ne révolutionnera rien par originalité, mais cela ne mange pas de pain et vu que c'est l'hivers, cela permet d'espérer déjà à des jours meilleurs.

   Gerwal   
28/12/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Un sujet assez 'bateau', mais même si on a souvent vu (ou entendu) bien pire sur le même thème, les images utilisées manquent vraiment, parfois, d'originalité...
Un tel univers ainsi idéalisé aurait mérité un traitement beaucoup plus poétique que :
"Les arbres s'y penchent,
"Les herbes s'y serrent
"Blotties sous les branches."
ou
"Quelquefois il pleut,
"Juste un peu pour plaire."
ou
"Il n'y a pas de murs,
"De portes à pousser
etc... qui rappellent un peu trop quelques chansons de la même inspiration (cf. M. Le Forestier, par ex.) , même si je sais que quelques mots sortis de leur contexte peuvent perdre de leur force ou de leur subtilité...
Il y avait, apparemment, une musique pour accompagner ce texte... peut-être aurait-elle donné une autre dimension, plus convaincante... moins "naïve" (entre guillemets)

   macaron   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'arrive pas à écouter la chanson...Quant au texte, s'il n'est pas d'une grande originalité, il me plait. Une écriture simple, optimiste, un peu à la Trénet. Une chanson d'amour et de bonheur... j'essayerais bien!

   Lagomys   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ça fait du bien, un dimanche, de se réveiller avec un petit sourire tout frais, tout léger (et cet accent d'outre-Atlantique) qui nous promet une journée sereine.

De la musique je serai partisan puisque guitareux.

Pour le texte : c'est joli. Les choses compliquées n'étant jamais jolies (tout au plus ne pouvant qu'être belles) la simplicité des images ne me gène pas du tout, bien au contraire.

Mon humeur est enjolivée par le premier couplet : "Un coin de ciel bleu / Taillé pour l'oubli", "Les arbres s'y penchent, / Les herbes s'y serrent /Blotties sous les branches. / Le vent qui frissonne / Contourne l'endroit ;".

Un peu moins par le deuxième.

J'aime bien : "Rien ne ferme à clé / Puisque… sans menace.", "Un temple où l'hiver / Ne fait… pas d'entailles." -> "Jamais mutilé."

Ça me parle et ça me chante…

…et on s'en fout si l'herbe pousse ailleurs !

Merci pour la belle journée.

   Charivari   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Fun.
J'avoue, je ne suis pas du tout fan de la mise en musique, j'aurais plutôt imaginé un truc acoustique... J'sais pas moi, la pub pour le jambon herta, tu te souviens ? (le gosse qui fait un petit moulin à eau, et le slogan "ne passez pas à côté des choses simples).

Ben, justement, ne passons pas à côté des choses simples : il y a des images très simples et touchantes dans ce texte, qui m'ont plues, comme par exemple "Un coin de ciel bleu / Taillé pour l'oubli" ou "Un coin de ciel bleu / Criblé de lumière / Quelquefois il pleut, / Juste un peu pour plaire." (un petit côté faussement naïf qui me plait bien) ou encore "Juste cet azur, Jamais mutilé."

A côté de ça, je trouve qu'il y a des passages un peu plats : "les arbres s'y penchent, les herbes s'y serrent", par exemple ; et puis quelques maladresses : le verbe plaire, qui se répète sur deux vers au couplet nº2, ce "puisque... sans menace" qui ne m'a pas convaincu, tout comme cette répétition de "bout" (un bout de lumière au bout des grisailles, je sais que c'est volontaire la réitération, mais elle ne m'a pas trop plue)

Sur le fond, d'un côté je trouve ça très joli, et je suis assez étonné, vu les images et le thème, de ne pas trouver ça mièvre ou niaiseux... Mais d'un autre côté, je trouve que cette maison du bonheur est un peu stéréotypée : j'aurais aimé quelque chose de plus personnel...

Mais c'est tout de même une agréable lecture...

   Anonyme   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Un petit coin de paradis qui me rappelle un coin de ciel bleu, chanson de Georges Beauchemin (1928)
Un coin de ciel bleu
Où je vais joyeux
Retrouvez celle
Que j'aime

Après plusieurs lectures, j'ai trouvé pourquoi j'accrochais à certains endroits comme par exemple:
Un carré si vert,
Les arbres s'y penchent,
Les herbes s'y serrent
Blotties sous les branches

Parce qu'il y a absence de rimes à ces vers, je pense.
Néanmoins, c'est frais, joyeux et positif. Par contre, j'aurais aimé et c'est tout à fait personnel, une musique plus gaie sur la douceur et la sensibilité du texte. Le duo du refrain m'a beaucop plue.

Bonne journée

   brabant   
8/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Funambule,


Chanson que j'ai eu plaisir à écouter, agréable à entendre, que le compositeur-interprète tarde à mon modeste avis à s'approprier. Ce qu'il fait pleinement à partir de :
"Jardin de silence
Où les aveux pleuvent
Où les jours d'enfance
{Font} peau neuve" ("Se refont" ne me paraît pas heureux)
Et pour toute la 3ème strophe où il est parfaitement convaincant, et propre à générer par son rythme et sa conviction une adhésion collective avec claquements dans les mains.


Jusqu'alors il avait subi, semblant obnubilé par le texte, donnant l'impression d'un exercice imposé, d'un récitatif 'déglutatif' plutôt laborieux, trop appliqué, trop fidèle, difficile à accoucher aux fins de vers, trop enclin à satisfaire l'auteur. En fait il lui a fallu se chauffer quoi ! :)


Après c'était super !

   vicon   
9/1/2012
Salut funambule,

Bon déjà, je suis pas fan de la mise en musique : de une parce que c’est pas trop dans mes gouts, mais aussi parce qu’il manque à mon avis une basse pour donner de la couleur au tout. Surtout, les ruptures qui arrivent sur « Le vent qui frissonne », etc., me semblent pas naturelles. Sinon, je trouve les deux voix sympas; avec une ambiguïté agréable pour celle du gars, avec ces soubresauts lyriques et nerveux dans les aigus.

Concernant le texte. Avant tout, je précise que la première fois que j’ai lu ce texte, j’avais la mort dans l’âme : je l’ai alors forcément entendu comme quelque chose de potentiellement sombre, et maintenant ma lecture est engagée sous cet angle…

J’aime bien la version écrite : je lui trouve beaucoup de nuances. Je vois dans ce texte une petite plaie portée, de celles d’où viennent la faim : « Taillé pour l’oubli », « il n’y a personne » , « criblé de lumière », « quelquefois il pleut », …, avant de s’achever sur « jamais mutilé ».
Dans la version écrite, je trouve que le texte porte en filigrane une forme d’angoisse qui pourrait lui donner une tout autre dimension que celle qu’on a dans le chant, dimension plus sombre, avec plus de vertige. Moi, en tout cas, j’aurais préféré voir le texte mis en musique sous l’angle opposé : une chanson sur la fin du temps qui parle du paradis ; plutôt qu’une chanson sur le paradis qui parle de la fin du temps (je dois pas être très clair là!). Par exemple, je verrais bien ce texte dans la bouche de Daniel Darc. Et je pense que ça aurait une gueule immense.


Lecture agréable, donc, qui berce ; et puis pas bête. Le tout est très homogène, mais certaines choses me plaisent plus que d’autres. D’abord, petit bémols pour :

* Un « petit » coin de paradis – j’aime pas le « petit » qui se lit trop rapidement comme « p’tit » dans le sens atrocement trognon. Perso, j’aurais préféré pour titre « Le coin de paradis », qui met l’accent sur le motif du coin, motif qui porte l’angoisse que j’ai retrouvé (peut-être à tort) dans le texte. Enfin, moi je vois le coin comme ça : le corps y est silencieux, prostré.
* « où les aveux pleuvent » / « Se refont peau neuve » j’aime pas trop (sans savoir pourquoi). Globalement, le deuxième couplet me plait moins. Le troisième est mon préféré.


J’aime particulièrement
* carré si vert / arbres s(i)’y penchent : tout ce passage très musical, sonne très bien.
* et puis ce passage que j‘adore : « pas de murs, de portes à pousser ». Ca j’adore. Pas de murs, pas de portes à pousser, nulle part où poser la main, nulle part où laisser l’empreinte, rien, et donc pas de corps. Je trouve que ça résume bien le texte : ça à l’air cool, pas d’obstacle, mais en conceptualisant vraiment le truc, on se dit quand même que ça craint.

Voilà.
Bon cette vision est peut-être anecdotique, parce qu’elle est peut-être très engagée dans mon regard, mais j’ai quand même beaucoup aimé ma lecture de ce texte… donc pourquoi ne pas la partager ?

   Scipio202   
12/1/2012
Cette jolie chanson m'a rappelé un bon souvenir. En fait, j'ai l'impression qu'elle a été écrite pour ce souvenir. C'est la simplicité même du texte, son dépouillement naïf et candide qui le permet. Y aurait-il eu mille froufrous, plus d'explications, je n'aurais pas été capable de m'approprier le texte, donc pour moi, il est parfait comme il est. Oui, il est presque simpliste. Oui, on se dit qu'il est "facile", ce texte. Mais ce n'est pas si facile d'écrire un texte qui soit et nu et beau à la fois. Souvent on ne se retrouve qu'avec des squelettes ou des chaires décomposées. Peut-être que dans le cas présent, c'est mon souvenir personnel qui m'aide à visualiser la chanson, ou bien c'est qu'il faut garder l'esprit pur.

   zenobi   
12/1/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce n'est pas désagréable, et plutôt fluide. Le fond me semble quand même un peu léger. La surabondance des "y" m'a fait tiquer.

   leni   
16/1/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Une vraie chanson sur un texte simple comme bonjour Les images sont charmantes Le chant est plaisant Une part de bonne humeur dans la vie

   Anonyme   
6/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
une vraie écriture ! qui vous surprend, qui vous attache, qui vous emporte.

les mots sont là, tressés dans la douceur,
avec un petit brin de langueur
juste ce qu'il faut ...

quelques belles créations

Taillé pour l'oubli...
Un carré si vert...
Les herbes s'y serrent...
Un temple où l'hiver...

   Anonyme   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est une composition légère, agréable à l'écoute, elle pousse à la rêverie, à la flânerie, à la recherche d'un "petit coin de paradis" pour savourer la douceur d'un moment. Une chanson qui met en joie, les mots y sont d'une fragile douceur, qui émeut.


Oniris Copyright © 2007-2023