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Poésie libre
gaelle078 : Où es-tu ?
 Publié le 15/10/14  -  5 commentaires  -  1391 caractères  -  225 lectures    Autres textes du même auteur

Un soir de désespoir, quelqu'un qui se cherche, qui se parle, car il s'est perdu soi-même.


Où es-tu ?



Où es-tu ?

Loin du chaos assourdissant de la ville
Loin du désordre permanent de ta vie
Tu pourras te reposer et sourire
Ne pleure plus et sèche tes larmes
Là-bas rien ne sera pire

Où es-tu ?

Les blessures de ton cœur à vif
La chair de ton corps est ardente
Tu brûles de vie et de souffrance
Respire, apaise tes violences

Où es-tu ?

Comment affronter ta réalité
Tu voudrais t'enfuir mais ton esprit refuse
Tu voudrais te battre, mais ton corps te lâche
Peur de vivre, peur de mourir

Où es-tu ?

Dans un dernier souffle d'espoir
Tu abandonnes.
Tes efforts sont restés vains
Tu rouvres les yeux.
La douleur a disparu, il n'y a plus rien
C'est l'errance acharnée du malheureux

Et puis la souffrance revient
Comme un déchirement dans ton corps
La violence du désespoir perdure
Elle te suit et n'abandonnera pas.

Où es-tu ?

La peine se réjouit et s'enfonce encore
Tu voudrais prendre tes larmes
Et te noyer dans leur océan
Tes pleurs sont ta seule arme
Te maintiennent parmi les vivants

Où es-tu ?

Tu n'oses plus espérer
Tu crains trop de trébucher
Tu ne sais pas et tu hésites
Dans quelques instants, tu seras seul

Où es-tu ?


 
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   Lulu   
15/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Sans l'incipit et la répétition de "Où es-tu ?", on ne devinerait pas qu'il s'agit des mots de quelqu'un qui se cherche. J'ai surtout ressenti les mots de quelqu'un qui souffre, qui est en prise avec la douleur et qui ne sait comment s'en défaire.

L'émotion est forte avec ces mots simples. On suit aisément cette voix qui s'interroge sur la dureté de cette souffrance.

J'ai apprécié l'ensemble, mais sans les répétitions "Où es-tu ?" que je ne trouve pas indispensables, le texte parlant de lui-même. La répétition a tendance ici à alourdir et parasiter les mots de cette voix qui a des choses à dire.

   Purana   
15/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Après avoir effacé tous les "Où es-tu", celui de titre y compris, j'ai beaucoup apprécié ce poème. J'y ai trouvé le récit de ce que l'on peut éprouver dans les moments sombres de la dépression lorsque l'anxiété devient déraisonnable sans aucune différence entre les entités opposées:

"Peur de vivre, peur de mourir"

L'auteur continue à citer les différentes sensations qui se suivent.
Les moments de dépression profonde, où l'humeur est terne et mat ; Il n'y a ni joie ni tristesse :

"La douleur a disparu, il n'y a plus rien"

Un peu plus tard...
"Et puis la souffrance revient"

Ce poème est une description émouvante de l'anxiété sans chercher à être mélodramatique ; juste le récit d'un monde terrifiant.
Acceptons aussi que ce poème soit le reflet de la vie et qu'il fasse partie de la vie quotidienne de bon nombre de gens.

J'aimerai voir un autre titre, une sorte de résumé très court de l'incipit. Mais cela n'est qu'un détail.

Merci à vous,
Purana

   patro   
16/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La formule de Coluche "où vais-je? où cours-je? dans quel état j'erre?" m'est venue à l'esprit en lisant le titre ; Elle devient cruelle en regard de ce texte !
C'est pourtant cet état de désarroi profond que je trouve bien exprimé , sans exagération -mais sans espoir ... Finalement seul , l'auteur aura-t-il un sourire pour réparer ses blessures ?

J'ai aussi "gommé" la répétition de "où es-tu?";
L'absence de verbe dans le vers "les blessures de ton coeur à vif"a cassé le rythme de ma lecture car on trouve un verbe juste après qui ne se rapporte pas à ce sujet.

   Pussicat   
16/10/2014
Bonjour gaellle078,
J'ai mis de côté le titre qui revient en refrain, il dessert ton texte en détournant l'attention du lecteur.
J'ai retenu un ensemble qui se tient dans lequel chacun peut lire un peu de soi... qui n'a pas connu la souffrance.
En revanche, et c'est une proposition que je te fais en toute humilité, tu pourrais reprendre ton texte pour le travailler à l'os.
La douleur, la souffrance, le manque... de tout, exigent une écriture plus sèche, plus aride, et j'ai l'impression que tu te disperses.
Tu ne finis pas tes vers... tu recommences à la ligne... comme si le besoin de "dire" passait avant l'écriture.
Une remarque sur la répétition des "Tu" qui alourdissent ton poème.
A bientôt de te lire

   Marite   
21/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte nous entraîne dans les remous d'une douleur récente et d'une souffrance très personnalisée, avec lesquelles il n'a pas encore été pris de distance, me semble-t-il ?
Ce qui, à mon sens, restreint l'aspect poétique des mots c'est la profusion de " tu, te, tes, ton ..." . J'ai eu envie de modifier la plupart des strophes comme ci-après la première :
- Loin du chaos
Loin du désordre
Se reposer et sourire
Ne plus pleurer, sècher les larmes
Là-bas rien ne sera pire -
Mais bien entendu ceci est très subjectif. Je crois cependant qu'il doit être possible d'alléger et de fluidifier l'expression sans pour autant en diminuer l'intensité émotionnelle.


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