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Poésie libre
Galia : Les sensuels
 Publié le 21/03/15  -  5 commentaires  -  830 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

Haïkus, suite à "Amour toujours".


Les sensuels



fière cavalière
chevauchant bedon tendu
caracole en liesse


***

l’écrin de ces reins
en très grand désir offert
trouble tentation


***

palais de la langue
réceptacle du très vif
bonheur infini


***

les cœurs et les corps
aux pénétrants entrelacs
grisante allégresse


***

d’elle en grand émoi
diamant aux dix mille feux
déguster l’ivresse


***

le ventre en cuillère
du dos épouse la courbe
en douces pulsions


***

au creux saint des seins
à dessein blotti sans cesse
langoureux destin


***

en fourche caudines
des longues jambes en compas
l’heureux vaincu plie


 
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   Anonyme   
21/3/2015
Pas de commentaire depuis ce jour, quatorze heure.
L'indifférence est pire que le mépris.

Que ne se passe-t-il pas ?
Un manque de délire pour évoquer ces délices ?
Je crois que c'est ça.
Ce que je ressens en tout cas, sans rien avoir à redire sur l'écriture.

   Anonyme   
22/3/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne suis pas spécialiste des haikus mais celui-ci me semble bien démonstratif pour être académique. Il me semble qu'il manque de la suggestion, des images voilées, des non-dits évocateurs. En fait je le trouve plus amusant qu'autre chose ( "chevauchant bedon tendu") et pas vraiment érotique ("le ventre en cuillère"). Certaines positions évoquées me laissent sceptique !
Parfois vous tombez dans l'emphase ("diamant aux dix mille feux") et vos assonances ne sont pas du meilleur effet ("au creux saint des seins
à dessein blotti sans cesse").
En gros je trouve ce haiku plutôt maladroit.

   Robot   
22/3/2015
Le haïku est un art difficile qui ne consiste pas à seulement respecter la structure mais aussi l'esprit. Nature, osmose de l'homme avec la nature, intensité érotique du réel saisi dans son essence intime, conscience de l'impermanence. Ici tout est trop matériel, sans suffisamment d'élévation.
Il est déjà difficile de rédiger un seul haîku, alors multiplier la difficulté par 8 est une gageure difficile à tenir.

   Lulu   
22/3/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je préfère de loin vos derniers haïkus, relativement à "Amour toujours" que je trouvais nettement plus recherchés. Ici, je n'accroche pas aux images. Il semble qu'il y a juste jeu de mots, et rien de plus. Or, le haiku nécessite une certaine recherche au-delà du jeu de mots. Il est généralement simple dans sa composition, mais suggère toujours, comme l'a dit Robot, au travers de l'expression de la nature, la notion de la permanence et de l'impermanence (soit nous par rapport à ce qui subsiste).

Je suis un peu déçue, mais les prochains seront meilleurs, sans nul doute. Ne vous découragez pas.

   Anonyme   
23/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Des haïkus plutôt marrants, ce qui rend le tout bien sympathique. Du coup la lecture est assez fluide. Toutefois il manque une description de la nature, propre à l'exercice, dommage.


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