Bonjour

Ce n'est paradoxalement pas toujours aisé de commenter des textes très concis. Une courte vision où le narrateur retrouve le soleil dans les yeux de sa douce. Rien de très original, peut-être mais c'est plutôt mignon et bien tourné. Et grâce à vous j'ai appris le mot "trimard".

Merci

Anna en EL

"Tu n' as pas vu que le soleil était au fond de ses yeux ? Mais où avais-tu les tiens, imbécile ?" Voilà ce qu'on a envie de dire à ce benêt d'autrefois. Ce petit poème lyrique semble rappeler la maladresse d'un amoureux encore inexpérimenté; c'est simple, naïf, sincère et touchant.

Miguel, en EL

Bonjour Hichem,
Un très joli poème, sensible, empreint d'une douce nostalgie.
J'apprécie particulièrement les deux derniers quatrains qui disent tout, de ce que l'on cherche au loin et qui se trouve devant nos yeux.
Juste un petit bémol pour l'emploi du verbe "gésir" qui évoquerait plutôt pour moi quelque chose de mort, alors que "briller" m'aurait davantage convenu. Mais sans doute que votre cheminement est différent du mien et explique ce choix.
Merci pour ce moment de partage romantique.

Bonjour,

Bravo pour ce poème, dont j'apprécie la grande simplicité, et qui me parle pour des raisons que je qualifierai de personnelles.

Seule petite remarque, je pense qu'il aurait fallu écrire "... jamais, non jamais", le mot "jamais" introduisant comme il se doit une tournure négative ("je n'ai vu qu'il gisait").

Yann

A priori rien de très original dans ce poème.
On peut tout de même se laisser embarquer dans cette balade pluvieuse, pas vraiment amoureuse, quoique.
En remontant sa capuche on peut participer vaguement à espérer le soleil, même si je ne trouve guère poétiques les expressions "tiroirs" et "couvercles laineux".
Que faut-il penser de la dernière strophe ? Le narrateur est-il timide, maladroit, inattentionné ou sa compagne est elle furieuse de cette expédition ?
Au total il me semble difficile d'entrer en complicité avec le narrateur dans cette scène que je qualifierais de mal fabriquée. Ce qui signifie que l'idée de base pourrait être intéressante si la formulation était revue.

Une autre fois ?

bonjour hichem
On a fait un si long chemin ensemble, que je voyais ton corps, ne prêtant guère attention à ton âme ; alors que je cherchais l'inatteignable soleil au ciel, c'est en regardant à travers toi, que je découvris qu'il gisait au fond de ton regard...
NB aller chercher la Lune, rêver d'un " précieux " et se rendre compte qu'il est là, tout près de nous ; peut-être l'usure de la " vision " qui faiblit pour celle de près, alors que regarder au loin n'a pas besoin de lunettes...mais à travers ces lignes, l'on comprend qu'il est éteint à jamais ; il est trop tard !
Un poème court ( difficile exercice ) dont la seconde strophe rutile autant que triste est la dernière.

bonjour hichem

Un poème court sur un sujet assez classique auquel vous avez invité la pluie qui lui donne une touche d'originalité intéressante.

L'écriture en hexasyllabes est simple, alerte, guillerette, ce qui rend
la lecture plaisante et agréable, même si je regrette certaines rimes approximatives qui auraient pu être mieux valorisées....

Au final, J'aime assez bien.
Merci

Lebarde

Bonjour Hichem,
Comme quoi on peut faire quelque chose de sympa avec pas grand-chose.
Cela dit, j’ai l’impression que c’est du vite fait, bien fait...
Cela dit, j’aime bien quand même.
GiL

Tout mignon ce poème (mignon dans le sens positif).
Le côté imagé donné par les gouttes de pluie, la pluie qui ruisselle dans les cheveux fonctionne bien, le soleil cherché dans les tiroirs. Il y a un côté "léger" que j'apprécie. Je trouve la fin assez réussie aussi, toujours en légèreté. Parfois, mieux vaut faire simple selon moi. C'est comme la photographie d'un instant pluvieux.
Comme l'ont souligné certains, il manque peut-être une petite touche d'originalité mais comment la placer, là est la question?
Cela reste une réussite de par les images et la légèreté comme j'ai déjà dit, je me répète. Merci pour ce partage.

Délicat poème, empreint de sensibilité et d'un brin de regret.

Il m'emporte ''Dessous les balbuzards'' avec ''la pluie (qui) coulait et luisait en perles rares''.

C'est souvent ainsi que va la vie, cheminant près de trésors que l'on ne sait pas toujours voir...

Merci pour le partage, Hichem. Et bonne continuation sur Oniris.


Cat