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Poésie libre
hugal : Les masses
 Publié le 16/12/10  -  9 commentaires  -  2459 caractères  -  116 lectures    Autres textes du même auteur

...


Les masses



je les vois
la chair qui vire
au jaune
les yeux traversés de sang


âme décapitée
traînant au soleil
allaités de peurs et de mensonges

et

la peau flasque qui
fout le camp
insectes rampant sous
la lune


regards adipeux
rêves de
diamants


ils adulent les
riches
se prennent pour
des élus
mais ne sont que des
Esclaves


le cerveau suintant
de télévision
de publicités et d’émissions
débiles


l’on ne nous
apprend qu’à
gagner
à nous battre
tel des
gladiateurs de la
mondialisation


mais l’on ne nous
dit rien sur
la misère,
la peur, l’échec et
le suicide


nous sommes nos
actes et nos
pensées
ne sont que
désert de
mots


chasseurs d’argent
de certitudes
faiseurs de
rêves et de
néant


perdue à jamais
la
civilisation du
vide


 
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   Anonyme   
29/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Cri qui ne m'a pas totalement convaincu. Le sentiment poètique me semble insuffisant malgré les intentions louables de l'auteur. Même si le constat qui est proposé est singulièrement accablant.

   Lunastrelle   
5/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime bien cette audace, dans la manière d'exprimer ce cri. Il y a un jeu certain sur le rythme, la forme spatiale, mais aussi sur les images véhiculées... Je trouve tout de même que ça manque de puissance, et de "saccades".

   Anonyme   
5/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
d'une vérité crue.
le ton est dur, le regard impitoyable.
le texte semble banale et pourtant il s'y dégage un fort ressenti, l'émotion vibre sous ce texte sombre.
un bémol sur le rythme que je trouve irrégulier à cause des nombreux retour à la ligne pas très adéquat.
exemple pour cette strophe:

"l’on ne nous
apprend qu’à
gagner
à nous battre
tel des
gladiateurs de la
mondialisation"


je pense qu'il aurait été mieux d'écrire sous cette forme:

"L'on ne nous apprend
Qu'à gagner
A nous battre
Tel des gladiateurs
De la mondialisation"


enfin c'est juste mon point de vue, car je pense que ce texte aurait pu gagner plus en fluidité.

   bulle   
11/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien, il faut le dire.
Les mots claquent (peut-être pas assez fort), mais ils claquent quand même.

La mise en forme cahoteuse, imprime une sensation de ras-le-bol, de dégoût même, ou de dépit, en constat.

Certaines formules sont piquantes, d'autres 'philosophiques' :
"nous sommes nos actes
et nos pensées ne sont que désert de mots"

Le fond exprime bien ce qu'il veut transmettre.
Bien perçu et reçu, pour ce qui me concerne.

   Heisenberg   
16/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Le style et la forme donne à cette poésie une bonne facture, qui ne laisse pas insensible, la lecture est agréable. Le message est intéressant, cependant je trouve le traitement un peu simpliste et naïf.

   irisdenuit   
16/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pour ma part, ce poème est excellent dans sa véracité. Un constat de notre société très juste.

chasseurs d’argent
de certitudes
faiseurs de
rêves et de
néant

Pour ne mentionner que celle-là. J'aurais peut-être utilisé un peu de ponctuation. Certaines images sont "un peu exagérées" quant à moi mais ce n'est que mon opinion.

Tout de même une excellente lecture.

Merci et bonne continuation,


Iris

   Lechat   
16/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour hugal

J'ai beaucoup aimé le texte jusqu'au passage "L'on ne nous apprend ...". Les images sont percutantes, le style captive l'attention.

Mais je ne comprends pas ce passage du "ils" au "nous".
L'auteur commence par décrire les masses comme des personnes externes, ce qui fonctionne très bien, puis d'un coup, commence à s'identifier à elle avec ce "nous" et là, ça fonctionne moins bien.

D'autre part, les expressions "l'on ne nous" ne sont pas très heureuses ce qui gàche les strophes dans lesquelles elles se trouvent.
Dommage, car les images de la fin du poème redeviennent très belles.
A mon avis, il manque peu de choses à ce poème pour entrer dans la catégorie des très bons textes.

   PierreLune   
29/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est un peu l'Assomoir de Zola tranposé dans notre monde de la consommation.Par contre les vers:Le cerveau suintant
De télévision
De publicités et d'émissions
Débiles

ressemblent plus à une conversation de comptoirs de bistrots comme pourraient le dire ceux que vous décrivez. La poésie même si elle est libre doit rester avant tout"poétique" sinon il vaut mieux se diriger vers la nouvelle.
Dernière chose je préfère les majuscules à chaque vers. Mais peut-être avez- vous voulu donner une apparence ordinaire à l'image de ces gens. Je n'ai rien retiré de nouveau dans cette poésie tant le sujet est banal et"moult" fois utilisé". Il faut laisser cela à ceux "qui veulent pleurer dans les chaumières".
Sinon le style est correct.

   Anonyme   
21/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Vous semblez désabusé, vos textes traitent pratiquement tous d'un même sujet, une jeunesse en perdition.

Comme dans le texte précédent, vos mots ne manquent pas réalisme, mais je les perçois trop grandiloquent, ce qui fait perdre à vos propos de la crédibilité.

" je les vois
la chair qui vire
au jaune
les yeux traversés de sang "

Je ne déchiffre pas tout à fait ce que signifie ce passage :

" nous sommes nos
actes et nos
pensées
ne sont que
désert de
mots "

Voyez comme le découpage engendre des difficultés de compréhension. Quel dommage, cela gâche l'idée émise.


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