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Poésie libre
irisdenuit : Musée d'ombres
 Publié le 12/10/09  -  10 commentaires  -  494 caractères  -  275 lectures    Autres textes du même auteur

À l'endos de chaque mot.


Musée d'ombres



Surveillant d’un musée d’ombres
mon corps las s’endort sans attendre
tes gestes suspendus
au fil d’une nouvelle évidence

une statue qu’on n’époussette plus
emmurée dans l’enclos
de nos silences qui grondent l’amer

je retourne dans tous les sens
les non-dits ensemencés
dans le sol d’un oasis étiolé
je les déplace sur une page
d’encre noire le fiel en perle
à l'endos de chaque mot

mon poème appuyé sur ta tempe


 
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   Garance   
12/10/2009
Un musée étrange. Cette étrangeté m'interpelle.
Evaluer est difficile, je retourne dans tous les sens une note qui va du moyen à l'exceptionnel. C'est fondamentalement exceptionnel même si ce n'est pas criant...
Je pense qu'au fil des écrits je parviendrai mieux à cerner ton style...

   jaimme   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est fort. Le thème comme le traitement.
Très peu de mots (et tant de choses). Et c'est justement ce qui est reproché à l'autre.
Il n'y a que l'image de l'oasis qui m'arrête. Trop facile. Alors que le reste est bien recherché.
Final excellent. Les deux derniers vers!

   Anonyme   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"nos silences qui grondent" ça me paraît incongru. L'absence de ponctuation est discutable, on a l'impression de lire une phrase longue sans faire de pause. Il est difficile de s'imaginer cet étrange musée.

   Lylah   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime décidément beaucoup cette écriture ! On peut lire et relire et découvrir à chaque fois une ouverture de plus, un sens plus profond, avec toujours une cohérence et une réelle force d'image. J'ai particulièrement aimé :
" tes gestes suspendus
au fil d’une nouvelle évidence"

"nos silences qui grondent l’amer"
et surtout cette fin, magistrale !
"d’encre noire le fiel en perle
à l'endos de chaque mot

mon poème appuyé sur ta tempe"

J'ai moins apprécié ces deux vers, perfectibles, à mon avis...

"une statue qu’on n’époussette plus"
' je retourne dans tous les sens"

Bonne continuation, irisde nuit !

   Lhirondelle   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir Iris de nuit


Il y a assurément une recherche métaphorique
J'aime tout particulièrement cette image finale forte en sous-entendus :
"mon poème appuyé sur ta tempe"

Et aussi :
"les non-dits ensemencés"
"à l'endos de chaque mot"

J'ai vraiment buté à chaque lecture sur :

"de nos silences qui grondent l'amer" y lisant malgré ton choix plutôt "de nos silences où gronde l'amer".

"Surveillant" en début de lecture me gêne un peu aussi.

Le manque de ponctuation a toujours entravé mon plaisir de lire de la poésie... Dommage, tes mots en méritaient une, je le pense sincérement.

Le fond est là. Pour la forme, quelques petites nuances à creuser pour en faire une belle poésie...

Amicalement

   Anonyme   
12/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

suis sans doute le plus mal placé pour dire ça, vu mon dernier texte (c'est pas de la pub déguisée, promis) mais "oasis" c'est pas féminin normalement ?... du coup, j'ai un peu honte, mais ça a gêné ma lecture. D'autres vers aussi m'ont heurté (la nouvelle évidence, l'époussettement, l'endos). En revanche, les trois premiers vers m'ont séduit, tout comme les trois derniers. Le dernier tout particulièrement (j'aurais bien aimé en avoir l'idée pour être franc).
Donc, un avis mitigé, mais je lirai tes prochains textes avec curiosité.
Bonne continuation.

   irysvanihile   
13/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour,
j'ai beaucoup aimé ce poème.
les mots me parlent énormément. Suggestifs ils en disent long.
personnellement j'adhère énormément au sujet, ces discussions sans mots je les connais...

j'imagine que ton poème est comme ton alter,
si parlant qu'il n'a pas besoin de le décrire vraiment...

peut être que je me trompe mais j'aime l'idée d'y croire...
merci

   Meaban   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
il est vrai que je commente peu, un poème touche ou ne touche pas...

celui m'est très personnel dans sa description d'une situation, presque trop prégnant, il me parle et rassenère en même temps

bravo

   colibam   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime beaucoup cette notion de musée d'ombres que tu développes, même si je suis pour ma part le gardien d'un musée bien vivant auréolé d'une lumière bienveillante.

Trois vers ont particulièrement retenus mon attention :
le premier "Surveillant d’un musée d’ombres" et les deux derniers
"à l'endos de chaque mot
mon poème appuyé sur ta tempe"

Pour le reste, je suis mitigé.

"une statue qu’on n’époussette plus" : je n'aime pas la connotation irrespectueuse que renferme le verbe épousseter

L'antinomie "silences" / "grondent" est porteuse de sens.

"les non-dits ensemencés" : je ne trouve pas l'assemblage heureux

"dans le sol d’un oasis étiolé" : petit contretemps dans la fluidité, à l'oral

"d’encre noire le fiel en perle" : la construction me paraît maladroite

Mais tout ceci n'est qu'un simple avis.

   Anonyme   
2/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Le premier quatrain m'a beaucoup plu, il pose le décor avec élégance.
J'ai moins apprécié les "silences qui grondent l'amer".
En revanche, retourner les non-dits pour y trouver des mots, ou l'inverse, j'aime beaucoup l'image.
Le poème sur la tempe m'a moins convaincue.
Globalement, je trouve qu'il se dégage de ce texte une certaine émotion, que j'ai aimé ressentir. Merci Irisdenuit.


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