Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Isa : Absence
 Publié le 19/12/23  -  6 commentaires  -  642 caractères  -  158 lectures    Autres textes du même auteur

Que dire sur ce texte… je ne sais pas… c'est sorti comme ça !


Absence



Quand la nuit qui se meurt blêmit le ciel morose
Et que mes yeux de plomb s'ouvrent à l'aube cafard,
Elle glisse autour de moi ses longs bras charognards
Et mon corps engourdi s'éveille en ecchymose.

Je me lève pourtant, le ventre tout plein d'elle,
J'avale du carton, bois du jus de chagrin.
Lestée de son manteau qui me brise les reins,
Je traverse la vie des enclumes aux semelles.

Les visages et le temps se noient dans le brouillard,
Dans l'agonie du jour, je me couche en douleur.
Ton absence m'étreint, pulvérise mon cœur
Et lacère ma peau de ses frissons poignards.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Robot   
2/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Je n'ai pas vraiment accroché à ce texte dont les assonances me paraissent un peu forcées. Elles entraînent des liens poétiques approximatifs.
Au premier quatrain, au "quand du premier vers devrait répondre non pas un "et que" mais bien un "et quand" pour rester dans la même périodicité temporelle.
De plus les "et" pour débuter deux vers si proches sentent la facilité de composition..

Si prise individuellement les images métaphoriques ne sont pas de mauvaises qualité, leur accumulation donne au texte une artificialité qui le conduit à la grandiloquence.

J'ai cependant apprécié "les longs bras charognards" de la nuit, ou le "jus de chagrin". Par contre j'ai de la peine à visualiser le manteau de la nuit qui brise les reins ou la vie des enclumes aux semelles.
Une lecture mitigée d'un texte qui aurait pu être un peu plus affiné par un travail rédactionnel supplémentaire.

   Eki   
4/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
cafard/bras charognards/yeux de plomb/jus de chagrin/la vie des enclumes aux semelles/frissons poignards...

C'est bien chargé...trop d'effets, il me semble.

Une absence qui pèse trop de ce fardeau de pesanteur...

Peut-être qu'avec plus de simplicité et moins de formules empesées, la lecture de ce texte aurait été plus agréable.

peut-être trop sorti comme ça...peut-être à retravailler avec plus de légèreté...

   Lebarde   
19/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
“C’est sorti comme ça “ dites vous.
Oui mais pourquoi faire simple ? … la poésie y perd en légèreté…
Cela me fait un peu penser à l’intérieur d’une église baroque dans laquelle je pousse un Wouah admiratif en entrant, mais dont les dorures se seraient transformées en plomb.

Mi figue mi raisin donc

Lebarde

   papipoete   
19/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Isa
Rien ne va plus depuis que tu n'es plus là. Mais il faut bien continuer à vivre, survivre.
Cette nouvelle compagne qu'est la Mort, ne me lâche pas, attend mon faux-pas, et je lutte sans aucune envie de le faire...
NB ça va pas fort pour ce héros, dont chaque geste est boulet, chaque pensée une enclume sur laquelle se fracasse son coeur.
Les deux premières strophes font la part " belle " à la Faucheuse, et l'avant-dernier vers cite celle qui fut, n'est plus...
forme contemporaine oblige, le 2e vers et ainsi de suite s'envolent au-delà du dodécasyllabe...
J'aime bien tout l'ensemble, mais NOIR c'est NOIR !

   EtienneNorvins   
19/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Une femme littéralement accablée ('plomb', 'lestée', 'enclumes') par l'absence d'une autre femme - mère, fille, amie ou amante - au point que jour et nuit en viennent à se confondre.

On suit la journée de la locutrice, de l'aurore (1er vers) au crépuscule (10ème vers), mais tout baigne comme dans un ton indéfini, uniforme, où toutes les couleurs sont noyées, où tout devient insipide (je trouve le 6ème vers extrêmement réussi), dans une basse continue monocorde - celle d'une intense douleur morale et plus encore physique.

Car c'est bien aux tripes d'abord (vers 5) qu'une telle absence vous prend - on en est en effet à la fois empli (même vers) et entouré (vers 7 - belle image du manteau, comme une cilice ou une tunique de Nessus...).

Bien sûr, l'ensemble est assez accusé, voire 'expressionniste', sur un thème maintes fois traité. Qu'importe : c'est une complainte, il faut se la dire tout bas, et elle fait son effet comme une musique trop de fois entendue, mais qui fait surgir à chaque coup une émotion refoulée.

Merci du partage !

   Miguel   
20/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
On voit là quelqu'un qui sait manier la langue française; mais la langue est une chose, et la prosodie en est une autre. Quand on écrit en vers, les à-peu-près sont à bannir, sinon il vaut mieux écrire en libre. C'est un peu par là que ce poème pèche. Pour le thème, il est bien servi par la tonalité élégiaque de l'ensemble.


Oniris Copyright © 2007-2023