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Poésie néo-classique
itans : Autre espace tangent à nos courbes quelconques...
 Publié le 08/02/10  -  13 commentaires  -  1725 caractères  -  214 lectures    Autres textes du même auteur

Mourir et renaître...


Autre espace tangent à nos courbes quelconques...



Sépulcrale caillasse et son pan de château,
Ruine sombre poudroie au reflet dans la brume.
Un vent de cornemuse nasille sa lande,
Et s'adonne à huer sur l'anche du plateau,
Alors que somnolente, la froideur exhume
Un lac d'albe accotant sa nue plate-bande.

Les sonorités moites et les fumerolles,
Hurlées en cascade orgueilleuse, livide,
Emballeront les trombes, paquets et fracas,
Quand rendu, indécis aux coudées du vide,
Un long temps dodeline dans l'œil des viroles,
Entre ouate et plombée du remous en bas.

Les ratures cochées et Les craies dissoutes,
À l'aplomb des vertiges qu'un ressac affouille,
Ont l'écume essuyant un redan de mémoire.
De ce gâble érodé par les peines absoutes,
Ombrageux et sans âge le soir s'agenouille
Et sa forme campée heurte l'arche sans gloire.

Pains de sucre fondus pour éclore un rocher,
Cette baie à la grappe que nappe un glacis
De quiétudes asiates où croisent les jonques,
Affine l'outrance comme une onde à hocher,
Et façonne son jade, un sillon, des lacis,
Autre espace tangent à nos courbes quelconques.

Les dentelles échancrent les calanques recluses,
Et font sourdre, orles vierges, un parfum d'atourneuse.
Où la plage d'esquive est sourire écroui,
Sur le sable il demeure, au baiser, les incuses,
Et la vague mollit, et sa fleur de sel creuse,
Hors la mousse des corps, l'épiderme roui.

Un drame, une romance, une fuite, un exode
Mais des yeux différents à ma ligne de fond.
Va cette eau si étale aux bouillons d'antipode
Après que nos amours saignaient d'un bleu profond...


 
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   Anonyme   
8/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

J'aime beaucoup votre façon de traiter le sujet et ce foisonnement d'images.

Mais, sans doute connaissez-vous cette citation de Baudelaire ?

"Quant aux longs poèmes, nous savons ce qu'il en faut penser ; c'est la ressource de ceux qui sont incapables d'en faire de courts.
Tout ce qui dépasse la longueur de l'attention que l'être humain peut prêter à la forme poétique n'est pas un poème."

Il m'a fallu m'y reprendre à plusieurs reprises avant de venir à bout de vos 34 alexandrins.
D'autant qu'ils écorchent parfois l'oreille et déstabilisent le lecteur.

Par exemple celui-ci

"Entre ouate et plombée du remous en bas."

Pour qu'il compte les 12 syllabes règlementaires, il faudrait prononcer le "e" muet de plombée, ce qui est inconcevable.

ou cet autre

"De quiétudes asiates où croisent les jonques,"
Faut-il faire les diérèses et prononcer les "e" muets ?
En ce cas votre alexandrin a deux syllabes de trop.
Ou négliger les unes et les autres et il n'en a plus que 11

Cette désinvolture détourne l'attention du lecteur et l'empêche de profiter des images, souvent originales de votre texte.

Je vous conseille de remettre votre ouvrage sur le métier et de fignoler l'écriture et la prosodie de votre long poème, il le mérite.

   Anonyme   
21/1/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Texte qui me laisse un peu perplexe dans la mesure où le fond des choses m'a souvent échappé. Donc je me suis laissé porté par une recherche stylistique évidente certes, mais qui sent trop l'effort à mon sens. Le champ lexical est visiblement bousculé et je salue de ce fait les intentions hautement estimables de l'auteur. Les sonorités choisies ne sont pas toujours très heureuses comme : " un lac d'albe accotant sa nue plate-bande" ; par contre j'ai bien aimé -entre autres- : "autre espace tangent à nos courbes quelconques".

   pieralun   
23/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Difficile à commenter....il me faudrait un Larousse sur les genoux.
Je m'attache donc à la qualité brute du texte sans pouvoir en décortiquer le fond; pas ou peu de musicalité, ces vers sont heurtés par une foule de mots complexes aux sonorités quelquefois difficiles, et souffrent souvent d'une construction qui manque de fluidité.
En revanche, le dernier quatrain, j'ai failli ne pas le lire, est très beau. Il me laisse à penser que cet auteur n'est pas dénué de talent, mais n'as pas écrit son texte avec simplicité.

   marogne   
24/1/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
J'ai hésité à commenter, vraiment.

Soit je ne comprenais rien, soit il n'y avait rien à comprendre, et puis, même en lisant deus ou trois fois, je ne suis pas arrivé à vraiment ressentir quelque chose, à être transporté par des images, des sentiments.

Je n'oserai pas donner de conseils, car (i) je ne suis pas un spécialiste de la poésie, et (ii) il me semble que c'est plutôt l'ensemble qu'il faudrait reprendre.

Désolé, mais, ce n'est que l'avis personnel d'un lecteur qui ne sait pas forcément lire la poésie qui se veut moderne.

   Anonyme   
8/2/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Le titre est une énigme en soi, et j'avoue que le texte ne m'a pas beaucoup éclairé quant à la finalité du poème. C'est du néo-classique et par conséquence je ne parlerai pas de métrique et autre prosodie même si certains vers sont mal construits au point de gêner la lecture... D'autre part, beaucoup de mots"savants" nécessitant ( pour moi) l'usage du dictionnaire ( albe, virolles, gâble, redan, orles, incuses...) et j'en passe !
Autre chose, le verbe nasiller est intransitif, et je n'ai pas compris ce que signifie " une onde à hocher" !
Quelques jolis vers mais, à mon goût, beaucoup trop de maladresses

Nota post publication : Je rejoins ANIMAL concernant la magistrale faute d'orthographe que comporte le titre.

   ANIMAL   
8/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a de très jolies images au sein de ce poème vertigineux. C'est foisonnant et riche, les visions maritimes sont puissantes.

L'ensemble laisse néanmoins une impression de manque de musicalité. Lu à voix haute, beaucoup de vers achoppent et c'est dommage.

Par ailleurs, il y a une faute dans le titre (quelquonque) alors que le même mot est juste dans le corps du texte.

Pour moi, retravailler le balancement des vers, l'harmonique des sons, suffirait pour donner à ce poème le souffle qu'on sent affleurant.

   bulle   
8/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
D'entrée, j'ai une réserve à faire, quant à la forme..

La structure composée de sixains + un quatrain terminal, aurait mérité une musique 'stricte' pour pouvoir s'entendre aisément, à mon goût, bien sûr..

Il y a beaucoup de cassures de rythme, qui empêchent de pénétrer pleinement chaque strophe.

C'est d'autant plus dommage et dommageable que le texte est long, et que les rimes ne suivent pas une partition claire.
Chaque sixain est composé sur du abcabc, sauf le deuxième qui se présente en abcbac..

Pour exemple, les formes classiques composées en sixains, huitains, ou dizains, se plient à une partition stricte, justement pour dérouler l'expression sur une musique fluide, qui ne rend pas compte de la longueur, tout en 'soulevant' les images..

De fait, je me suis perdue dans le fond, un peu nébuleux..

Pourtant il y a de belles images.. Entre autres celles-ci..
"Ont l'écume essuyant un redan de mémoire"
"Ombrageux et sans âge le soir s'agenouille"
"Pains de sucre fondus pour éclore un rocher"

Au final, et malgré ces belles images, la structure elle-même, trop "bloc", empêche leur "valeur" de percer pleinement, à mon ressenti..


(PS. Accroc sur le titre "Quelquonques" ?)

   Chene   
9/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir

j'ai lu et relu... Et ce qui me frappe dans ce poème c'est l'approximation rythmique des alexandrins (et des sautes de musicalité de bien des vers - mais les deux sont bien souvent liés).
Et ça commence dès le troisième vers... Première rupture de rythme où la lecture trébuche.

Quelques explications s'imposent.
L'alexandrin a une rythmique qui lui est propre et qui permet au lecteur de s'appuyer sur trois aspects : les césures, l'hémistiche et les accents toniques (rimes et assonances). Dans ce poème les trois sont bien souvent malmenés.

Je ne prendrai qu'un exemple sur la première strophe :

Sépulcrale caillasse et son pan de château,
Ruine sombre poudroie au reflet dans la brume. j'aurais vu un "de" à la place du "dans" pour les assonances entre les deux premiers vers. De même "Sombre ruine" pour l'assonance avec le début du premier vers...
Un vent de cornemuse nasille sa lande, pas de césure à l'hémistiche et le lecteur est contraint d'appuyer sur le très disgracieux son "zeu" de cornemuse...
Et s'adonne à huer sur l'anche du plateau, un hiatus disgracieux
Alors que somnolente, la froideur exhume "alors que" a un son dur qui contredit un peu l'idée de somnolence...
Un lac d'albe accotant sa nue plate-bande. De même le son "ak da" que l'on entend trop est particulièrement délicat à prononcer. Enfin, si on ne prononce pas le "e" de "nue" le compte n'y est pas. Certes dans un poème rigoureusement classique il est indispensable de le prononcer. Mais ici l'auteur situe son poème en "néo-classique"... D'ailleurs cette oscillation incessante entre des vers à prononcer classiquement ou "néo-classiquement" est un aspect récurrent de ce poème. Et c'est franchement dommage... Il me semble opportun de se tenir à un choix clair : le rythme en est le fruit à cueillir.

On pourrait décliner ainsi chaque strophe. Mais je crois l'auteur capable de s'en rendre compte par lui-même (ou d'aller puiser dans un traité de prosodie les quelques règles sur l'alexandrin).

Ces maladresses de forme empêchent d'apprécier à leur juste valeur la qualité de certaines rimes et nombre de métaphores bien tournées et riches d'un vocabulaire qui se mérite :

Ont l'écume essuyant un redan de mémoire.
Pains de sucre fondus pour éclore un rocher

Pour n'en citer que deux.

Le thème est plutôt original, mais son traitement en six sizains ne peut s'apprécier que si la lecture est soutenue sans heurt d'un point de vue rythmique.

Bonne continuation

Chene

   Anonyme   
9/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je n'ai su goûter que cet après que, élégamment suivi de l'indicatif comme il se doit. Pour le reste, je ne suis pas bon public et je n'ai pas su saisir ce que d'autres ici ont goûté. Une prochaîne fois sans doute. Moi, il me faut des mots clairs et simples qui ont quelque chose à dire. Cela n'engage que moi et mon goût très personnel de lecture.

   Anonyme   
9/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Certes c'est long, compliqué, avec un titre incroyablement prétentieux et répulsif, peut-être trop travaillé et ne respectant pas les règles de poésie classique ...

Or : 1) Ce poème est en néo-classique, donc je ne vois pas pourquoi le monde s'acharne à ce sujet. Je n'ai pour ma part pas trouvé qu'il y avait tant de 'ruptures de rythmes', et pourtant, c'est la première chose à laquelle je m'attache quand je lis de la poésie.

2) Si on passe outre la densité des détails et la richesse parfois nauséeuse du vocabulaire, il y a un certain nombre de vers TRES jolis, qui, s'ils n'étaient pas 'noyés' dans la masse, la marée des mots, apparaitraient comme de véritables petits bijoux.

Je note, liste non exhaustive en vrac, mais il y en a pas mal que j'ai trouvé proprement ravissants :

"Un vent de cornemuse nasille sa lande,
Et s'adonne à huer sur l'anche du plateau,"

"Les sonorités moites et les fumerolles,
Hurlées en cascade orgueilleuse, livide,"

"Un long temps dodeline dans l'œil des viroles,"

"Les ratures cochées et Les craies dissoutes,
À l'aplomb des vertiges qu'un ressac affouille,
Ont l'écume essuyant un redan de mémoire."

"Les dentelles échancrent les calanques recluses,
Et font sourdre, orles vierges, un parfum d'atourneuse."

Bref ...

Il y en a d'autres qui sont moins bons, notamment "Entre ouate et plombée du remous en bas"

Je suis restée totalement bloquée sur le 'en bas' que je ne trouve pas beau du tout.

En résumé, un poème qui aurait pu être sublime s'il avait été davantage 'dosé', épuré peut-être, 'raccourci' (Ok, c'est vraiment naze dit comme ça, mais je suppose qu'on me comprend)

Je suis ennuyée par la notation parce que j'aurais aimé mettre 'très bien - -' histoire de faire comprendre les cheminements de ma pensée, mais ce n'est pas possible donc je suis obligée de rabaisser, cependant l'intention y est. :)

Au plaisir ...

   Anonyme   
11/2/2010
Commentaire modéré

   Anacreodes   
11/2/2010
Commentaire modéré

   irisdenuit   
10/2/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Les mots tuent les mots !

Je dois être ignare, je ne comprends pas le fond de ce poème.

Au secours Monsieur Larousse !

Désolée, une autre fois.

Amicalement, Iris

   David   
19/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Itans,

Pas de véritables mystères ni d'excès de trompe l'oeil il me semble, sans doute simplement, comme l'annonce ce vers :

"Un drame, une romance, une fuite, un exode"

Mais raconté avec brio, avec des mots rares aux sonorités surprenantes, une petite magie de la langue pour que la lecture soit un moment en suspension. C'est ce que j'ai lu en tout cas.

   jaimme   
20/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une très jolie sonorité par moments. J'ai pensé d'abord aux falaises sombres de la planète Atréide dans Dune, puis à la baie d'Along.
Tout cela pour nous amener au dernier quatrain.
Le choix de mots érudits complique la lecture à défaut de l'enrichir (surtout l'avant-dernière strophe!). C'est un peu trop je trouve. Dommage car j'aime d'une façon générale. L'auteur offre de belles images, sans doute en correspondance avec son ressenti lors de ce voyage.
Ces "courbes quelconques" font-elles référence aux formes du relief de nos pays occidentaux?
Je conseillerais à l'auteur d'épurer son texte. D'y laisser quelques bijoux précieux, mais de croire davantage en sa force d'évocation par les images.
Merci.

jaimme


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