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Poésie néo-classique
Jeser : À Monsieur Thirion
 Publié le 06/07/07  -  2 commentaires  -  2073 caractères  -  42 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie écrite en guise de remerciement à monsieur Thirion pour l'aide qu'il nous apporta lors d'une panne de voiture survenue dans les Ardennes belges.


À Monsieur Thirion



À bord de notre auto, sous le soleil clément,
Dans un très beau décor, nous roulions insouciants…
L’autre dimanche soir, en quittant Amonines.
Le sort fut-il méchant, qui nous fit grise mine !

Car voilà qu’à l’arrière, après l’échappement,
Précurseur affirmé de tas d’em...ments,
Sort un de ces nuages, une épaisse fumée,
Qui rend notre journée complètement gâchée.

Capot bientôt ouvert, nous creusant la cervelle,
Tâtant carburateur, batterie, manivelle,
Au bord du désespoir, frisant même l’angoisse,
Déplorant ce voyage, maudissant notre poisse.

On regrette déjà les cours d’informatique
Que l’on a préférés à ceux de mécanique.
Car ici, ce n’est pas avec l’ordinateur
Que l’on démarrera ce satané moteur.

On ne pensera pas d’accuser la culasse,
Car dans ces moments-là, la vue est plutôt basse.
Alors, témoin visible de totale déroute,
Un triangle est dressé sur le bord de la route.

Beaucoup de conducteurs, sans doute trop pressés,
Ignorent nos appels qui les feraient stopper.
Et c’est au moment même où nous nous découragions,
Que revient sur ses pas un Monsieur Thirion.

Il vient pour nous aider, retarde son retour,
De quelques kilomètres allonge son parcours,
Propose gentiment d’aller téléphoner
Au service secours qui peut nous dépanner.

Revenu près de nous, le coup de fil donné,
Il décide d’attendre qui viendra réparer,
Retardant avec lui, et sa femme et sa fille.
Aider quelqu’un, pour lui, n’est pas de la broutille.

Et c’est quand il a vu qu’on nous remorquera,
Qu’il quitte, le dernier, un terrain qui sera,
Dorénavant pour nous, un souvenir unique,
Un clin d’œil amical, un rappel sympathique.

Si j’écris tout ceci, cher monsieur Thirion,
En rimant pauvrement des vers de mirlitons,
C’est que ma femme et moi, voulons par ces mots-ci
Sans que ce soit banal, pouvoir dire... Merci !


 
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   Pattie   
11/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est un poème de circonstance (je n'aime pas les poèmes de circonstances qui ne me concernent pas). Mais quel style ! Tout le début est très drôle. La forme poétique augmente le comique, et on se reconnaît dans le portrait (ou du moins il a un écho en moi !).
C'est quand Monsieur Thirion apparaît que ça se gâte : il ne se passe plus rien qui implique le lecteur, sauf l'auteur, sa femme et Monsieur Thirion.

Et ça, c'est mal dit : "On ne pensera pas d’accuser la culasse" penser à accuser, mais ça fait un pied de plus, c'est ça ?

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Votre remerciement est très touchant, vous avez décrit très précisément votre mésaventure, et je sais à quel point cela peut être angoissant d'être en panne, de se sentir bien seul dans un moment pareil, de voir passer des voitures qui ne s'arrêtent.

Vous avez su glisser un peu d'humour dans votre narration ce qui rend votre écrit sympathique, vous avez su aussi donner une belle valeur à ce Monsieur Thirion, qui sait montré très attentif à votre désarroi.

La forme est plaisante, fluide.


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