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Poésie contemporaine
Jocelyn : Jamais nulle part
 Publié le 16/07/18  -  9 commentaires  -  616 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur

L'ivresse de l'amour fait que l'on choisit volontiers d'être naïf.


Jamais nulle part



De nos jours la confiance ne court plus les rues
Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés
Je me regarde dans un soleil d’eau
Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier

La dernière pluie a cessé sur d’autres joues
La mienne est encore une averse
Dire que j’ai cru en toi
Peux-tu me citer la couleur d’un caméléon ?

Il n’y a pas d’autres mots, il n’y a qu’un silence que j’adresse
Où tambourine le balbutiement de mon cœur chétif
Si un jour tu regardes vers le ciel tu comprendras
Qu’où que l’on soit, on n’est jamais nulle part


 
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   Anonyme   
6/7/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour,

Vous présentez votre poème en évoquant "l'ivresse", mais j'avoue que le corps du texte n'est pas du tout de ce registre.
On comprend bien que l'amour soit enivrant, cependant pour entraîner votre lecteur à la partager, votre poème doit en être la preuve, en faire état.
L'expression est trop banale, parfois proche du langage oral sans que ce soit vraiment le style de tout le poème que l'on appréhenderait alors comme tel.

À retravailler pour vous approcher de la poésie.

Bonne continuation
Éclaircie

   Anje   
6/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte sans rime, à la métrique irrégulière s'apparente plus à une poésie libre que néo-classique.
Les mots simples rendent bien l'image d'une déception amoureuse que les phrases décrivent sans violence. Il n'y a juste que le "qu'où que" qui ait heurté mon oreille.
Un petit poème sobre, sans apprêt, naïf comme le souhaite son auteur.

   papipoete   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Jocelyn
Je t'aime comme un enfant qui croit tout, comme au Père Noël, accepte tout ; mais il arrive que loin de tes yeux, les miens s'embuent et ruissellent sur mes joues !
Mais je crois que tu ne le vois pas, et rien ne peut changer la couleur de ton regard sur moi ...
NB aimer l'autre, sa moitié quoi qu'il arrive, contre vents et marées et ne jamais voir poindre un arc en ciel après l'orage ; cela arrive ...
J'aime bien " où tambourine le balbutiement de mon coeur chétif " .
Mais que le dernier vers fait mal aux yeux et aux oreilles " qu'où que ... "
La ponctuation aléatoire est surprenante !

   Robot   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je suis très mitigé sur ce texte. Il s'exprime sur un fond intéressant mais les "que" répétitifs le rende trop explicatif et lourd à l'oral notamment. Pourtant, il serait possible de se passer de ces "que" hoquetant par une simple ponctuation.
Exemple:
Je t’aime comme on n’aime, les yeux fermés.

Il n’y a pas d’autres mots, il y a un silence
où tambourine le balbutiement de mon cœur chétif
Si un jour tu regardes vers le ciel tu comprendras:
où que l’on soit, on n’est jamais nulle part.

La ponctuation peut améliorer la fluidité d'un texte. La suppression des "que" ne gêne en rien la compréhension et donne plus de légèreté à l'expression.

   LylianR   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Amour et désillusion mêlés. Le fond est assez dense, mais la forme ne me paraît pas servir le fond.
Une généralité qui tombe gratuitement : De nos jours la confiance ne court plus les rues

Les "ne que" alourdissent l'écriture :

Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés
Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier
Il n’y a pas d’autres mots, il n’y a qu’un silence que j’adresse
Qu’où que l’on soit, on n’est jamais nulle part

La poésie n'est pas assez présente. Mais j'ai apprécié : Je me regarde dans un soleil d’eau...
La dernière pluie a cessé sur d’autres joues
La mienne est encore une averse

Une bonne base qui, selon moi, devrait être retravaillée.

Merci.

   Anonyme   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
" Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés " ne dit-on pas que l'amour est aveugle.

" Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier " il arrive parfois que l'on soit " naïf "...

Le fond est intéressant mais je l'ai trouvé effleuré ; quelques vers supplémentaires lui seraient profitables.

   INGOA   
17/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Un texte simple avec des mots sans prétention, qui me parle. Pas besoin d'écrire compliqué pour faire passer un message. Une tournure inélégante cependant :
"...Qu'où que l'on soit, on n'est jamais nulle part".

   Provencao   
18/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"De nos jours la confiance ne court plus les rues
Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés
Je me regarde dans un soleil d’eau
Ça doit faire vingt-cinq ans je ne suis né qu’hier"

J'aime beaucoup ce quatrain où cette confiance-là est renoncement à un pouvoir sur soi.. Presqu'un don de liberté...

Faire confiance, mettre en confiance, rendre confiant : " La dernière pluie a cessé sur d’autres joues
La mienne est encore une averse
Dire que j’ai cru en toi
Peux-tu me citer la couleur d’un caméléon ?" belle réflexion transitive, instauratrice d’être...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
20/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup votre façon de dire "des entre-mots" en bouleversant leur sens premier, en positivant des négations.
Par exemple dans "Je t’aime comme on n’aime que les yeux fermés" ou plus encore "Ça doit faire vingt-cinq ans que je ne suis né qu’hier" et même "La dernière pluie a cessé sur d’autres joues" et "Il n’y a pas d’autres mots, il n’y a qu’un silence que j’adresse". Et enfin dans le vers final.
Ce sont des formulations qui interrogent et induisent une volonté d'atteindre l'indicible. C'est très sensible, sans prétention, une sorte d'aveu, de sincérité pour déverser ses pensées sans renier le trouble qu'elles contiennent. D'autant que vous restez dans la sobriété d'une forme courte. L'ivresse sobre d'un amour authentique, bien que sujet à adversités, un peu naïf donc, en quelque sorte un beau challenge, réussi pour moi.


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