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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (Morceau 44)
 Publié le 09/10/08  -  10 commentaires  -  506 caractères  -  80 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment


Fragment du crépuscule (Morceau 44)



Le volcan des émotions bat dans nos ventricules…
Mon cœur supplicié souffre dans le gouffre inquiétant le monde de ses silences. Saison lugubre, hymne noir de cartes postales tombées d’autres siècles, monuments en ruines d’anges et de démons…
L’hiver mord et nous dévore les lèvres de ses gerçures… Ses liserés de gel se déposent et empêchent la retraite en suturant l’ivoire de nos bouches, et de nos regards le chant des lamantins, les carcasses s’étalent sur des horizons de bois mort...


 
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   marogne   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'avais lu le précédent (publié), mais n'avait pas commenté car rien ne m'avait vraiment touché, ni en bien ni en mal. Je trouve celui-ci excellent, je ne saurais sans doute pas dire pourquoi, si ce n'est qu'il m'a semblé visualiser ce qui est décrit par quelques touches, par quelques mots qui semblent jetés au hasard sur l'écran.

De l'art!

   Max-Louis   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bon jour Larivière

Fragment cuit à la braise des doigts,
L'ultime ressort de l'âme se déploie,
Au passage du sillon du feu de l'émoi,
L’écriture se révèle à ce nouveau tournoi !

Max-Louis

   Anonyme   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Lariviere c'est pas ton meilleur ! Oui des images, oui mais du sens pas trop au final (ton point fort). Non cela manque de consistance, allez je me réjouit déjà du n°45

   Anonyme   
23/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les images sont toujours aussi belles, fortes.
Mais dans cette poésie-ci, je ne sais pas, je trouve qu'il manque une structure, une idée porteuse.
En tous cas c'est très beau.

   FredericBruls   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Plutôt d'accord avec l'ensemble des commentateurs quant au fond. Mais la forme est ici superbe. Les images sont très belles, comme une lente agonie qui nous pousse au silence, à l'hiver, à la mort. Bien aimé quand même !

   Anonyme   
18/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
"Le chant des lamantins" m'a fait penser (agréablement) au "chien de mer libéré sur parole" par Ferré.

"souffre dans le gouffre", j'aime pas trop en revanche. Tant au niveau du sens, assez pauvre, qu'au niveau de la sonorité, assez peu mélodieux.

J'aime "hymne noir des cartes postales tombées d'autres siècles", j'aime beaucoup même, c'est mon passage préféré du texte.

J'accroche pas trop à "L'hiver mord et nous dévore[...]"

Une belle entame sinon.

Toujours l'amour, le désespoir...

   nico84   
18/5/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Rien que pour les "cartes postales tombées d'autres siècles", j'admire.

Bravo pour ces pépites fragmentées !

   Pat   
24/5/2009

   Anonyme   
31/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup l'image des cartes postales. Hautement poétique.
Je salue la prise de risques. Larivière, écorché vif ?

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
18/5/2009

Bonjour, le jour!

Rappel au fragment précédent, le baiser de l'hiver...

Oui on a l'impression que le temps s'arrête... (ça me rappelle une histoire de silence avant le def...) on se laisse baigner par les silences qui s'imprègnent et on voit le paysage (dans ma tête un peu burtonnien ou Draculesque... mort... presque ... érotico-glauque) d'ailleurs je trouve qu'il se dégage une jolie sensualité de ce petit fragment.

J'aime le rythme. Beaucoup. Je crois que si je devais commenter uniquement au feeling je dirais que j'ai eu une sorte d'immersion dans un vase spacio-temporel (les aventures de Martin, sortez de mon corps!!!)... bref, je suis une illuminée pardon. Mais l'effet a bien fonctionné sur moi.
Les mots sont ici aussi bien alignés, bien choisis.

Une petite impression d'entrer dans la salle des urgences et d'entendre (je sais pas d'ailleurs si ça fait ça en vrai lol) : on dégage! (euh...)
Un texte cardio.

J'aime :

- La première phrase qui pose l'ambiance. On s'attend à quelque chose de vraiment (rhoo j'arrive pas à l'exprimer bien pardon pour la phrase foireuse qui va suivre) plein de chaleur et de choses/émotions brulantes, à l'évocation du volcan.

- souffre dans le gouffre inquiétant le monde se des silences.
=>rien à ajouter... j'adore.

- hymne noir ... et ... monuments en ruines d'anges et de démons.
=> comme dit plus haut, j'aime l'image qui se dessine dans mon imagination en lisant cette phrase.

- L’hiver mord et nous dévore les lèvres de ses gerçures… Ses liserés de gel se déposent et empêchent la retraite en suturant l’ivoire de nos bouches, et de nos regards le chant des lamantins, les carcasses s’étalent sur des horizons de bois mort...
=>génial! j'ai expliqué plus haut le coté érotico-glauque. Je retrouve les lamantins... j'aime les liserés de gel, suturant l'ivoire de nos bouches (là je visualise le froid qui envahit tout... version Estellienne de Docteur Jivago), les horizons de bois morts...

J'aime moins :

- mon coeur supplicié... mon tout bo je trouve que ça manque un peu d'originalité au milieu de ces autres belles images... et ça m'emm*** parce que je suis certaine que c'est voulu comme ça...

- Saison lugubre et cartes postales d'autres siècles (pour ce dernier je trouve que l'impression carte postale se ressent très bien sans avoir besoin de le souligner de manière aussi... précise?

- les carcasses... bien que le terme soit bien choisi... ça me coupe un peu dans le coté purement musical.

J'ai vraiment aimé. Les nuances, comme souvent les oppositions, la densité des émotions... le froid, l'impuissance encore, les espoirs déçus aussi... la douleur... la force de ce qui bat...

Merci
Es


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