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Poésie libre
Lariviere : Le Sourcier
 Publié le 29/04/09  -  10 commentaires  -  309 caractères  -  279 lectures    Autres textes du même auteur

...


Le Sourcier



Échelles rouges crénelées les passions
S'égrènent fauves les odeurs de la nuit...

Où se boit le mince filet des syllabes sur l'arête des choses

Et dans les limailles couleurs ocres
Mauvaises croûtes levain trop cuit
Rubis éclatés
Perçaient les ampoules de tes paumes.


 
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   Anonyme   
29/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
et tout commence par une suspension lourde de non-dit. Pas de piste donc pour entamer ce voyage aux sources de l'enfouis...

Des couleurs chaude une superbe musicalité et quelques référence au mythe ou réalité du sourcier et du magnétisme...

Et des paumes qui saignent ... à force de serrer la baguette ? dont l'absence est... criante.

Aux sources de nos âmes, de nos passions, entre plénitude et déchirures...

Merci Larivière c'est un texte superbe

   Anonyme   
29/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Sincèrement, je trouve cela trop court.
Bien sûr, la patte de larivière, toujours nous empoigne dans ses griffes-miroir. On y sent le reflet d'une rose amputée.

J'ai eu un peu de mal avec le découpage du début, personnellement j'aurai plus vu (enfin je dis juste comment je l'aurai écrit, ce n'est nullement un "conseil") :

"Echelles rouges crénelées
Les passions s'égrènent

Fauves les odeurs de la nuit..."

Je trouve cela plus lisible ainsi.
Après j'aime beaucoup "le mince filet des syllabes sur l'arête des choses" et "rubis éclatés perçaient les ampoules de tes paumes"


Ecriture de nuit, arc-en-fiel de l'âme.

   Anonyme   
29/4/2009
Bah... siquement terre à terre, moi je vois une échelle de moulin à farine, (les boulangers sont des êtres passionnés) les odeurs qui s'élèvent de son four à pain, et qui le font réfléchir en mettant des "filets de syllabes sur l'arrête des choses" ; le feu qui allume des ombres dans son antre, le pain qu'il a laissé brûler parce qu'il pensait à autre chose, et les ampoules qu'il se fait aux mains en retirant du feu avec sa longue pelle les baguettes brûlés.
Et je me demande bien où est le sourcier... Mais le sourcier cherche de l'eau et l'eau et le pain c'est la Vie...
Tes images et tes mots me plaisent Larivière, comme toujours. Je lis les autres commentaires et bien sûr je suis à côté de la plaque mais tant pis, je crois que tes poèmes sont là pour faire naître des images, des idées, des couleurs et des odeurs.
Merci.

   nico84   
29/4/2009
Larivière, au secours ! Viens m'éclairer. Je n'ai presque rien saisi. Même le commentaire d'Estelle m'est hermétique.

nico84, s'abstenant de commenter en attendant une aide précieuse.

   FredericBruls   
29/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que ce poème un brin lapidaire résonne comme un écho lointain au fragment 54. L'idée de la quête d'une substance vitale, l'effort et la douleur qui l'accompagne. Il me semble percevoir un ton plus pessimiste dans la deuxième partie. Mais la métaphore rubis me donne quand même l'idée d'une transmutation de valeur. Enfin, c'est une intuition toute personnelle. Je ne crois pas au premier degré en poésie, et certainement pas dans la tienne, alors je creuse, je fouille, je sonde (lol).

   hana   
29/4/2009
bonjour
j'aurais aimé être cette aide précieuse que tu attends nico , mais je suis comme toi . je n'ai presque rien compris à ce poème, ni au sens des mots ni aux images ( les autres pourtant l'ont bien saisi et l'ont même aimé ) ça prouve que je ne connais rien a la poésie. désolée lariviere
j ai quand même beaucoup aimer le titre "le sourcier". c'est original , je trouve.

   clementine   
29/4/2009
Je crois que chacun peut y voir des choses différentes, très différentes.
Peut-être aussi que la même personne peut avoir une analyse différente à des moments de lecture, de parcours de vie différent.
De toutes façons comme à chaque fois, on est pénétré par le cisaillement de chaque mot. La brièveté du texte renforce son impact. Ici, rien ne se perd, tout est indispensable et violent.

"Où se boit le mince filet des syllabes sur l'arête des choses".

Pour moi cette phrase est la pièce maitresse.
Merci.

   Anonyme   
29/4/2009
Les passions qui nous élèvent nous écorchent au point d'en rougir de sang nos échelles intérieures. (?)

Peut-être ici s'agit-il d'un travail pénible et vain. Je pense presque à Sysyphe.
La parole ici semble presque annihilée : "Où se boit le mince filet des syllabes sur l'arête des choses".
Un travail si pénible que l'on en oublie même le sens du mot. Comme si les syllabes tenaient en équilibre sur l'arête des choses prêtes à tomber d'un coté ou de l'autre à tout moment. Mais quelles sont ces choses ? (un peu vague)

Étrangement, la dernière strophe ainsi que le mot "échelle" pourrait faire penser à un meunier (Et là du coup "le sourcier" m'échappe). Et j'en reviens à ce que je veux voir dans ton poème : un boulot dur et vain.

"Rubis éclatés", peut-être le trésor d'un savoir faire qui lui échappe.

Et pourtant "perçaient les ampoules de tes paumes" pourrait
paraitre soulageant.

Enfin je suis parti dans une direction (sans doute plusieurs à la fois) qui n'est sans doute pas la bonne mais en même temps tu ne nous facilite pas la tache.

   David   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Larivière,

Métier peu courant celui du titre, peu cartésien aussi, je me demande si c'est le dégradé d'une même couleur rouges/fauves/ocres mais ça me plait assez.

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le titre me parle, j'avais correspondu au Sourcier de l'Eden, ou au Sourcier de Vérité en le voyant... pour un clin d'oeil ou... peu importe... sourcier est très symbolique.
Et ma petite voix Estellienne me souffle que Larivière, Sourcier... enfin... (il existe plusieurs sortes de batons de sourcier... les Y bien connus en bois... ou les L en métal... et le pendule...en fonction de ce que le sourcier veut déterrer)...
(paradoxe entre la science et la charlatanerie, symbole de "menée" d'hommes à travers les..., opposition entre le cohérent - le sourcier est en fait véhiculé non pas par le baton mais par des cristaux moléculaires attirés par l'aimantation terrestre => rapport aux limailles? - et le "légendaire/traditionnel" - ici le baton qui par une force mystique tire le sourcier vers ce qui est enfoui sous la croute terrestre)
Je vais pas faire un cours de symbolisme aqueux pardon, il est tard (ou tôt).

Un texte définitivement riche en couleurs chaudes.
Coupé en deux sur l'émotion en ce qui me concerne.
La première partie d'Echelles à choses, est musicale, une chaleur agréable et une impression de flottement temporel sympathique.je pense que "Où se boit le mince filet des syllabes sur l'arête des choses" fait beaucoup sur le rythme qui semble soudainement suspendu. (d'ailleurs je trouve ce vers très zoli)
Oui on est presque dans l'image romantique, aérienne, presque...

Les derniers 4 vers (quartin?) sont plus... torturés?
J'aime Rubis éclatés, limailles couleur ocres (pour limailles...)
Vision de ce que cache les premiers vers...

Voilà je suis pas certaine d'avoir compris le sens profond du texte mais ça me parle de pas mal de choses que j'imagine analyser mieux au réveil ou après avoir un peu dormi...
* Après discussion avec Is, le souci reste entier... Is y voit (mais l'Universalité des textes de Lari n'y est-il pas pour quelque chose?) une métaphore que je n'y vois pas...
* Is & Es dans le vrai suite à échange avec toi... lol... j'avoue pour la postérité (et sans dévoiler rien du tout na) avoir omis une chose importante dans mes parallèles et symboles décryptés... mais ça coulait tellement de source... ^^

Bon, personnellement j'y vois en substance véritablement une métaphore de la quête des choses enfouies (les Sources...) quelles qu'elles soient... la passion (les passions) la croute, impénétrable... tant et si bien que les paumes saignent...

Edit : comme convenu, j'ai édité le comm suite aux explications...
Et avec tout ça je confirme ma note et répète qu'elle aime la profondeur des mots de Lari sur des textes aussi courts. si, si...

Estelle2L 29/04/2009


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