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papipoete
19/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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classique
Comme d'habitude, près de moi tu viens te coucher ; mais ce soir, il me vient des idées alors que plus jamais je n'ose... depuis que le crabe est passé à travers ton corps ; le laissant pour toujours mutilé. NB un sujet délicat, que celui de l'appel de la chair, lorsque l'on voudrait, mais n'ose pas, n'ose plus... via la tendresse, le héros avance ses doigts, sa langue sur cette peau meurtrie ; le désir de sa mie s'éveillera-t-il à nouveau ? je connais bien le sujet ; je le traitai dans " Appas ", que vous pourriez lire ? la seconde strophe, quand le héros évite " un sein depuis peu cabossé " est sujet à débat - doit-on toucher, ou non ce pauvre endroit, jadis " jardin du plaisir " ? j'aime tout, de votre poème si vrai ; du vécu, dirait-on... la 3e strophe serait-elle la clé qui rouvre la route du désir ? des alexandrins magnifiques ; un bémol, seulement pour " pulsions " dont je ne trouve pas répertoriée, la diérèse... papipoète |
Boutet
30/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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L'idée de départ de ce poème est noble et louable, dommage que sa réalisation ne soit pas à la hauteur de sa prétention. Il suffirait pourtant de pas grand chose pour faire grandir et s'élever un tant soit peu le style par la prosodie. L'expression " sein cabossé" laisse envisagé une opération d'un des jumeaux de la poitrine mais mon Dieu que ce terme est détestable. "Ce que plus jamais j'ose" n'est pas non plus une meilleure formulation, on peut supposer l'élision du "ne".
Le dernier quatrain méritait aussi mieux avec ses inversions et ses flammèches trop bien à propos et ses pulsions que le Littré ne diérèse pas. |
Hiraeth
30/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Un tendre poème, assurément. Cependant je rejoins mon prédécesseur dans ses réserves. L'auteur semble avoir la versification facile, mais au détriment parfois de la poésie. Le "sein cabossé" est effectivement maladroit. Le premier quatrain me semble un peu trop convenu dans ses formules. Pareil pour le dernier. Dans le troisième, il y a redondance : un feu qui couve est forcément latent.
Peut mieux faire à mes yeux. Mais l'important, c'est que le poème plaise à son auteur. |
Ramana
30/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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"Déclencheront peut-être un flot d’émotions,
Ces sensuels frissons et brèves pulsions" Je trouve que le "ssons" à l'hémistiche fait un peu trop lourd, encadré qu'il est par les deux "sions-tions" des fins de vers. De même avec : "Déclencheront peut-être un flot d’émotions, Ces sensuels frissons et brèves pulsions" Et aussi, concernant les rimes, beaucoup de répétitions verbe - verbe, adjectif - adjectif, nom - nom, ce qui maintient les vers au sol, alors qu'ils aimeraient bien s'envoler ! |
Provencao
30/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Lebarde,
Cette tendresse salvatrice à mon sens, et j'en suis désolée, n'a pas ouvert cette porte à l'éveil de l'émotion et du sentiment. Cette tendresse salvatrice me parait davantage approcher cet état d’absence d’émotion, de sensibilité, de sensuels frissons... Dans tout ce qui forme ces sensibilités, j'aurai tendance à dire que "sur ton corps mutilé " méritait autant d’attention que l’éclat des larmes. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cristale
30/9/2024
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Bonjour Lebarde,
«pulsion » est un terme technique assez moderne peu employé en poésie classique ou romantique avant le 20ème siècle. La plupart des traités comptent une diérèse aux noms communs finissant par « ion » comme « impulsi-on » reconnu par Littré. Perso j’accepte d’accorder les deux mots en diérèse : émotion -pulsion Par contre, j’aurais préféré que soit évité ce genre de combinaison voyante et sonore à la rime sur ce poème où s’expriment la pudeur et la retenue. Il me manque quelque chose de plus fluide, moins hésitant, dans ces vers pour être emportée dans la sphère poétique de la tendresse. J’espère que l’auteur ne m’en voudra pas de ce jugement un peu sévère. |
Robot
1/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Le premier quatrain est émouvant de tendresse.
Au second je suis moins séduit par le final du 3ème vers "bouleversé" qui contraint à appuyer sur la deuxième syllabe. Et pas du tout charmé par le vers 4 emberlificoté. Le second vers du 3ème quatrain m'a surpris jusqu'à ce que je place une virgule aprés peau pour rééquilibrer à la césure: "Ma langue sur ta peau, court, cherche et puis retrouve" ce qui rendrait à l'ensemble du quatrain une diction plus agréable. Concernant le 4ème quatrain, je n'y vois pas de faute. Cependant pour "émotions et pulsions", je pense qu'il est mieux d'éviter les diérèses en fin de vers. Voilà pour ce qui concerne la partie technique. Mais j'ai cependant apprécié le fond et la poétique de l'ensemble. |
Catelena
1/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Poète.
Oui, elle est salvatrice la Tendresse. Même si trop baignée d'illusion parfois... Et ici, je sens son souffle doux et salutaire sur toutes vos lignes. Contrairement à mes camarades, le ''sein cabossé'' me parle, avec cette image de souffrance d'un corps abîmé auquel la Tendresse va redonner tout son lustre. Un lustre rendu encore plus beau par la somme d'amour qui se devine sous la caresse. Je rêve comme vous – enfin, vous vous y êtes quand même parvenu dans le vôtre - que la Tendresse puisse un jour rabibocher le monde. Qu'elle puisse éradiquer la violence pour toujours. Alors, comme vous, je m'emploie, à hauteur de mon infime et négligeable échelle, a lui redorer le blason autant de fois qu'il le faudra. J'ai kiffé grave^^ ce bain de tendre émotion. (et pas seulement pour vous rendre la pareille ;). Cat |