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Poésie libre
Lulu : Le cerisier en fleurs
 Publié le 28/04/14  -  18 commentaires  -  526 caractères  -  635 lectures    Autres textes du même auteur

Entre contemplation et souvenirs…


Le cerisier en fleurs



Le cerisier reste
Comme figé dans l'air
Du jardin

Les fleurs sont belles
Comme les feuilles fières
En leur verdure simple

La blancheur est douce
Elle raconte l'émergence
Du printemps

Le ciel est bleu
Comme l'océan d'hier
Au fil des sables rouge

C'est Essaouira
El Jdida
Dans le souvenir

Les sardines jouent
À se frayer un chemin
Entre les lumières de l'onde
Et les nageurs

Nous sommes si jeunes


 
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   Anonyme   
9/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo. Je trouve ces quelques vers tout simples très expressifs ; le poème m'a comme happée, m'a arrachée à mon impatience foncière pour m'attirer dans son univers de blancheur douce, de feuilles fières, d'océan d'hier.

Chaque mot est à sa place, discret mais chargé de sens comme d'un parfum. Un petit bémol sur le deuxième vers : pourquoi "Comme" figé ? Pour moi, ce mot n'est pas utile. Un autre sur l'"émergence" qui me paraît un peu savant dans le champ lexical. Mais j'adore ces sardines qui apportent du réel au tableau !

Et j'ai adoré aussi le contraste entre les quatre avant-derniers vers, espiègles et lumineux, et le dernier sur lequel plane, me semble-t-il, une menace : "Nous sommes si jeunes"... Je me dis que ça ne va pas durer. Pour être franche, j'ai lu deux fois "Nous étions si jeunes", qui était carrément désespérant. Le présent est plus subtil, plus réussi. Il renvoie au "souvenir", comme si le narrateur ou la narratrice, jeune, se voyait déjà par la lorgnette de l'être mûr qu'il (elle) va devenir.

Vraiment, chapeau. Cela n'a rien d'évident de parvenir à une telle clarté et une telle subtilité !

   Anonyme   
15/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Ma première approche de votre poème a été infertile.
Je me suis dit que ce souvenir qui vous appartient n'était peut-être pas suffisamment détaillé, poétisé pour que je ressente une émotion.
Et puis je l'ai relu et je ne sais pourquoi, la magie a opéré.
J'ai aimé votre cerisier.
Particulièrement ces deux strophes:

"Le ciel est bleu
Comme l'océan d'hier
Au fil des sables rouge"

"Les sardines jouent
A se frayer un chemin
Entre les lumières de l'onde
Et les nageurs

Nous sommes si jeunes."

Merci.

   newman   
28/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour,

une petite poésie simple et d'une agréable douceur.
j'ai surtout beaucoup apprécié lire les cinq derniers vers très beaux et en même temps très réalistes.

   troupi   
28/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour lulu.

Ce sont les cinq derniers vers qui closent si bien ce court poème qui en font toute la valeur, mais tout le début empreint de fraicheur est agréable à lire et surtout j'ai trouvé un réel talent dans la description des images. Peu de mots, aucune lourdeur.
Il s'agit de souvenirs décrits au présent, ce parti pris est intéressant dans le sens qu'il met en valeur le fait que les souvenirs nous parviennent avec une précision étonnante quand nous les recherchons et semblent récents même s'ils ont plusieurs dizaines d'années.

   Anonyme   
28/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ça fait du bien parfois quand les mots gardent leur simplicité, j'ai lu avec le cerveau tranquille un poème qui respire surtout la paix. Cette sensation de bien-être dont seuls les mots simples savent puiser l'essence naturelle. Les métaphores et les images n'ont pas le monopole de la beauté et de la puissance, les mots simples sont beaux aussi. Un poème au rythme nonchalant, il y a du bleu, du rose, et des sentiments. Que demande le peuple.
Une agréable lecture.

   Purana   
28/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un texte si proche de ce que j'aurais aimé écrire. J'apprécie cette magnifique évocation ; le cerisier, les fleurs qui sont si belles, la verdure simple, Essaouira et El Jdida qui sont pour vous de beaux souvenirs et surtout ces sardines qui jouent…

Vous décrivez ce quotidien que vous avez vécu, avec une belle simplicité, goutte à goutte et vous nous offrez la sérénité avec une joie presque douloureuse en vous souvenant ces belles choses de ces jours de jadis.

Mon Dieu, vous me faites ressentir le mal du pays !
C'est très beau. Merci !

   Anonyme   
29/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lulu,

J’ai vraiment été charmée par la simplicité des mots, cet univers de rêverie, léger et doux. Il y a beaucoup d’habileté, de finesse à décrire les images. Et puis ce « Nous sommes si jeunes » qui s’ouvre peut-être comme une angoisse, quelque chose qui grandit et viendrait tout défaire.

Beaucoup aimé ce mirage scintillant :
« Les sardines jouent
A se frayer un chemin
Entre les lumières de l’onde
Et les nageurs »

   Marite   
30/4/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un simple cerisier en fleurs porteur de souvenirs si intensément ressentis qu'ils arrivent jusqu'à nous, véhiculés par des mots simples et justes qui ne sont qu'accessoires destinés à nous toucher et qui le font efficacement.

   TheDreamer   
3/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli poème.

Simplicité d'une écriture picturale où les couleurs sont présentes : la verdure des feuilles, le bleu du ciel, la douce blancheur, les sables rouges... on ressent l'apaisement à la lecture de ces lignes.

Quelque chose d'une recherche esthétique de la sérénité où s'accroche à un moment la nostalgie des endroits, des parfums, des sensations ("c'est Essaouira et Jdida dans le souvenir").

Très belle évocation de la lumière par le biais du simple mot "sardines". Celles-ci ont une peau luisante qui rappelle les rayons lumineux;

   Anonyme   
30/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Avec ce poème écrit simplement, vous illustrez je trouve la fulgurance des pensées et leur impermanence.
On passe d'une simple constatation/méditation à un souvenir lointain au travers du rapport ciel/océan.
Ce poème, constitué majoritairement de strophes qui rappellent le haïku, son titre et son contenu me renvoient quelque part à la voie zen.
Et bien évidemment, l'utilisation du temps présent dans le dernier vers est génial. Vous y êtes.

   irisdenuit   
5/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Merci d'avoir partagé ce souvenir et de me donner l'envie de découvrir Essaouira.

Poésie en toute simplicité livrée comme une peinture de maître.

J'ai aimé.

Iris

   margueritec   
22/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien cette douce musique du souvenir (nostalgique ?), de l'émergence d'un passé qui semble empli de douceur.

J'aime surtout le contraste entre la première strophe poétique à souhait (les cerisiers) et la dernière strophe réaliste (les sardines).

Fallait oser.

   Anonyme   
27/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Lulu

Rien ressenti de spécial en lisant les deux premières strophes.
Les premiers vers des quatre premières strophes m'ont parus un peu trop élémentaires dans leur construction - je l'ai dit, je n'y capte pas grand chose en grande poésie - par contre à partir de "Comme l'océan d'hier" j'ai entendu siffler le vent sur les dunes de sable rouge et j'ai vu les sardines jouer entre les lumières de l'onde. Quant à ce "nous sommes si jeunes" il éclaire tout le poème d'une nostalgie faite d'images brûlantes, écrasées de soleil et lourdes de promesses qui n'ont pas l'air d'avoir été tenues.

   Bidis   
27/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne sais si je peux me permettre mais je trouverais tellement plus joli d’inverser :
« Comme figé dans l’air
Du jardin
Reste le cerisier »
Et la même chose ou presque pour les trois strophes qui suivent. Là, je dois avouer que je n’aime pas trop le verbe « être » qui revient à trois reprises.
J’ai trouvé la strophe « Les sardines… » tout simplement magique.
Et la chute interpelle.

   Anonyme   
16/11/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Joli poème plein de sensibilité et de nuances.

   antonio   
29/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De très belles images, on entre dans votre poésie, on est conquis.
pourquoi ne pas écrire des "haiku" 5/7/5 pieds, vous avez l'âme japonaise.

   luciole   
8/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai bien aimé ce moment suspendu. Des mots simples mais joliment peints. Chacun me semble à sa place.
Le poème est discret, sensible.
Bravo.

   Leverbal   
12/12/2016
Comme antonio, j'ai embarqué pour le Japon, et j'ai atterri au Maghreb, voyage express réussi au pays des souvenirs!


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