Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
macada : Au sec je cours
 Publié le 22/07/07  -  5 commentaires  -  1160 caractères  -  45 lectures    Autres textes du même auteur

De la fragilité.


Au sec je cours



Avant que dix vagues, à l’âme,
Ne refluent chagrins et blâmes
Et ne déclenchent la larme,
Au sec je cours
Me percher dans ma tour ;
Et d’y voir les détours,
Mais sans risquer leurs retours,
Des flammes de l’amour.
En ma colonne sèche, tapie,
Je loue ce sauf-conduit.
Pour ne pas me mouiller
J’évite les passages gais ;
J’emprunte déserts désaffectés,
Oasis de lieux communs ;
Je ne cherche l’opportun
Mais sage, je me soustrais
Pour ne souffrir d’aucun trait,
Ni d’union ni brisé.
Je m’arme et me mure
D’un cœur de pierre dure
Que vous jugez lapidaire
Que je jure salutaire
- Effet de vocabulaire -
Je ne sais si l’attente dresse
Entre nous qu’âpre épreuve
Ou noue tant de promesses
Mais
Je ne saisis la tendresse
Entre nous qu’après preuve :
Ou nous tendent promesses
Ou mes mots comme herse
Protègent mes maux de tout commerce.
Il n’est pire timidité
Que celle de la fragilité.
Et si vous m’approchez
Au sec je cours
Me percher
Dans ma tour.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   TITEFEE   
28/7/2007
ça demande une deuxième lecture. me suis perdue en route mais je suis persévérante et je vais grimper à ta tour.

   Maëlle   
14/8/2007
De jeu de mot en jeu de mot on se perd, et on en perd. Alors, combien?

Bien mali qui saura le dire, mais jouer peu être le seul plaisir.

   Anonyme   
3/1/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est amusant, mais... à trop en faire... le mieux est l'ennemi du bien...
Trop de jeux de mots, parfois trop faciles (dix vagues à l'âme, déclenchent la larme), parfois un peu forcés (au sec je cours, d'y voir les détours). La lecture manque de fluidité et dans le rythme et dans le sens qui se noie dans le jeu... Dommage ce manque de fluidité, le texte s'y perd.
Dommage aussi le passage "traduit" où l'auteur nous prend par la main pour être certain de s'être bien fait comprendre...
Au total, c'est sympa, mais ça demande à être bien retravaillé.

   brabant   
22/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai trouvé ce texte très habile où l'auteur joue de sa virtuosité pour se réfugier dans sa tour qui le garantit des blessures de coeur qui cependant l'assaillent dans un environnement humide et j'en suis bien certain finiront par humidifier son oeil tant il me semble certain que ses défenses sont de sable ; d'ailleurs il appert qu'une belle déjà l'assaille et qu'il ne lui offrira qu'une défense bien molle tant il est vrai que secrètement il l'appelle de ses voeux :)

   Anonyme   
3/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dans ce texte que j'aime bien lire et relire, il y a des jeux de mots très subtiles et puis une belle fluidité qui fait glisser l'ensemble en nous, il cherche à nous emmener dans cette tour, sans détours.

Il y a de belles tonalités, frêles, légères, qui virevoltent comme des petites flammèches, à peine perceptible juste là pour nous montrer que le moment est parfois insaisissable, qu'il nous échappe un peu.

Un peu surprenant ce "Mais" isolé, non inintéressant ... Il est comme un passage, un pont vers autre chose, il y a toujours un "Mais" qui traîne quelque part, déstabilisant.


Oniris Copyright © 2007-2023