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Poésie néo-classique
mamae : Fièvre du voyageur
 Publié le 19/03/09  -  6 commentaires  -  1538 caractères  -  79 lectures    Autres textes du même auteur

Rêverie salutaire.


Fièvre du voyageur



Monde ventripotent
rotant de suffisance
usé et rassasié
tu nous plies sans relâche
nous poussant dans ta course vers de piètres profits
liberté galvaudée
cavalcade soumise
à ta dictature triste du culte de l'apparence

Jusqu'à quand
tu nous lasses
cours toujours
le temps passe,
il se presse et m'oppresse.

Alors l'envie surgit
l'envie d'une fantaisie
d'une note écarlate
d'un brouhaha strident
d'un vol de perroquets...

le souhait d'une évasion
d'ouverture loquace
d'envol vers un grand fleuve
au bout d'une pirogue
pour voir danser les eaux
s'extasier d'horizons
et finir rassasié
dans l'écume salée des plus grands océans.

Frappée par cette fièvre
cette attirance humaine
ce besoin de partir vers d'autres lieux et gens
où le temps suspendu s'écoule différemment
où d'être une personne semble si évident.

Ce vécu se ravive et coule telle une source
emportant dans son flot
beaucoup de souvenirs
ils remontent parfois même jusqu'à la surface
mais non pour aliéner
juste parce qu'ils sont nombreux.

La richesse s'acquiert au fil des questionnements
éclairés, enrichis par tant de découvertes
Un ouvrage de tendresse, de réconfort puissant
se forme peu à peu grâce à tous ces moments
Il donne la vigueur dans les moments adverses
et permet d'avancer dans le chaos fumant...


 
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   Anonyme   
19/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien apprécié ce poème.
Un vrai propos, du rythme.
Que ce voyageur ignore le doliprane...
Bravo.

   FredericBruls   
19/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je serai un peu moins enthousiaste que Notrac sur ce coup-là. Non pas que le poème soit mauvais, loin de là. Le thème est bien traité, mais je trouve par instants le style un peu trop narratif pour une poésie de ce genre. La fin, notamment, prend les allures d'une prose en vers, je trouve. Ceci dit, on ne peut que partager le désir d’ailleurs du poète, ainsi que la volonté de découverte d’autres mondes. Un bien pour la générosité de ton.

   Selenim   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé même si, comme le signale très justement FredericBruls, on glisse trop vers la prose sur la fin.

Invitation au voyage et à la liberté dans ce monde mondialisé et pourtant cloisonné.

Un beau moment de lecture.

   Flupke   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Mamae,
J'adhère à 100% au fond et la forme est très agréable. Un bien joli bijou. Merci et bravo.
Amicalement,
Flupke

   David   
24/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Mamae,

Un jolie morceau avec une belle énergie, j'aime bien le premier passage pour ça, mais ça joue de plusieurs cordes, le second est plein d'assonances, et les autres oscillent entre la narration et des passages plus imagés, un coktail réussis au final pour moi.

   Anonyme   
19/4/2017
 a aimé ce texte 
Bien
L'irrégularité dans la longueur des phrases donnent un rythme chaotique, et ne permet pas vraiment d'avoir un ressenti plaisant. Là, encore j'ai pioché par ci par là, des idées qui me paraissent intéressantes, mais elles se perdent parfois dans votre discours ici encore trop détaillé.

Vos mots sont bien présents, ils discourent un peu trop à mon goût et cela m'étourdit, pas besoin d'en dire à foison pour être convaincant. Il faut me laisser un peu de liberté, pour mieux apprécier ce qui m'est donné de lire.

J'ai bien aimé cette strophe :

" Alors l'envie surgit
l'envie d'une fantaisie
d'une note écarlate
d'un brouhaha strident
d'un vol de perroquets... "

Très concise et éloquente ...


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