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Poésie néo-classique
Michel64 : L'appel
 Publié le 27/05/15  -  18 commentaires  -  545 caractères  -  310 lectures    Autres textes du même auteur

...


L'appel



À peine avais-je ouvert les yeux
Ce matin, qu'il vint en mon âme
Ces quelques mots, impérieux :
"Vite, dehors ! On te réclame".

Le temps d'un baiser amoureux
Aux lèvres de ma belle dame,
Je galopais en d'autres lieux
Encore ignorant du programme.

Ce n'est qu'au bord d'une clairière
Sous les rais blonds de la lumière
Qu'il m'apparut, il était temps,

En découvrant les primevères
S'éparpillant dans les bruyères,
Que c'était l'appel du printemps.


 
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   Vincent   
3/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
en lisant votre texte je me suis demandé

est-ce un texte humoristique

car enfin cet élan cet appel

A peine avais-je ouvert les yeux
Ce matin, qu'il vint en mon âme
Ces quelques mots, impérieux :
"Vite, dehors ! On te réclame".

sincèrement cela m'a fait sourire

Le temps d'un baiser amoureux
Aux lèvres de ma belle dame,
Je galopais en d'autres lieux
Encore ignorant du programme.

et là je me suis dit on est dans le comique

j'ai bien aimé votre texte

   Lulu   
6/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe !

Partir sans savoir, partir dans l'urgence et dans la lumière "le temps d'un baiser amoureux", pour trouver ce qui se trame au clair de tous dans la nature... est un ravissement.

J'aime beaucoup ce poème pour le fond et la forme à la fois que je trouve délicate, belle et adaptée. L'ensemble, fort fluide, me plaît beaucoup. Cela coule d'un seul tenant, comme un véritable appel lancé au lecteur pour que vive et subsiste le printemps.

Vous saurez en profiter, nous aussi, je l'espère.

Tous mes encouragements.

   Ioledane   
14/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà un charmant petit poème bucolique, qui nous promène des lèvres d'une belle dame aux abords d'une lumineuse clairière fleurie.
Le quatrième vers manque un peu de grâce comparé au reste.
Mais dans l'ensemble j'ai bien aimé cet impérieux appel du printemps.

   papipoete   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Michel; la lumière derrière les volets émettait sûrement un message codé, qu'il fallait vite déchiffrer au dehors. Une surprise l'attendait.
L'Hiver s'était retiré, et " s'éparpillant dans les bruyères ", des primevères s'étaient ouvertes; le printemps était là!
Agréable galopade champêtre que ce sonnet néo-classique.

Un petit bémol; je crois savoir qu'on ne peut associer diérèse et synérèse dans le même poème, or " impérieux " est lu en diérèse
quand " lieux " est lu en synérèse?

   Anonyme   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est une excellente friandise ! Quel joli poème ! Quelle idée jolie !

Je n'aime pas franchement le second quatrain, mais il fallait effectivement une sorte de digression afin de faire ressortir ces deux tercets tendres et lumineux.

   Anonyme   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Michel... Belle dame et galopais me font penser à une autre époque. Je vois un chevalier d'antan enfourcher son destrier et galoper à bride abattue vers l'orée d'une clairière... Pardonne-moi Michel, ce n'était qu'un rêve ; voilà, j'ai mis pied à terre...
Un poème à la fois printanier et intemporel, d'une agréable lecture si ce n'est le vers 4 qui dépare un peu dans le décor...
Rien de transcendant mais de saison !
Logiquement, compte tenu du printemps, le retour devrait se faire au triple galop afin de retrouver la belle qui se languit en haut du donjon... Ca c'est ma version féodale, n'en tiens pas compte !
Merci pour cette escapade parmi les bruyères...

   Arielle   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
A la lecture de ce charmant petit texte, comme Alexandre, mon imagination m'a emportée vers un de ces jardins d'amour secrets où les belles rencontraient leur chevalier, exigeant parfois de lui une impossible cueillette en témoignage de sa foi ...
Dans le langage des fleurs la primevère symbolise la fougue juvénile d'un premier amour ... hâte- toi de retourner chez ta belle, Michel, sa patience risque de ne pas être éternelle !

   Anonyme   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

C'est mimi et bien amené.Bon ça ne sort pas non plus
des sentiers du printemps.
J'aurais plutôt vu l'heure au lieu de l'appel mais c'est une question de choix.
Un petit texte qu'on a plaisir à lire mais sur lequel
on ne s'attarde pas.

   leni   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
jolie idée très cool une belle chute et un style qui coule de source
que demander deplus à un bon texte
merci
salut cordial Leni

   lala   
28/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
C'est léger, délicat, mélodieux et j'apprécie la fraîcheur printanière de l'ensemble. Je trouve cependant la tournure "Qu'il m'apparut ... " "Que c'était l'appel du Printemps" assez lourde, et assez pauvre.

   Francis   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce matin, le chevalier abandonne haubert, heaume, écu, épée pour découvrir l'arrivée du printemps dans les sous- bois d'une forêt seigneuriale. Je l'imagine, lui le preux chevalier, une fleur au coin des lèvres, dansant dans les bruyères, une hirondelle perchée sur l'épaule. Il retrouvera sa princesse sur les notes de Vivaldi ! Belle plume !

   David   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Michel,

Je trouve que le poème a beaucoup de simplicité et que ça lui donne un certain charme, les rimes ne sont pas folichonnes mais même cela, je crois que ça participe au ton qui ne me semble quasiment pas marqué par le classicisme des vers, on "l'entendrait presque" comme il est écrit, pour ainsi dire.

   Anonyme   
27/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà une manière originale d'annoncer le printemps.
Intrigué, j'avais hâte de savoir de qui vient " l'appel ", qui va apparaître
" au bord d'une clairière."
Je fus presque déçu par la chute, mais amusé sûrement.

   Marite   
28/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Simplicité, légèreté, allégresse même ... l'appel de la Nature qui s'éveille de son long sommeil d'hiver et nous apporte un rayon du soleil nouveau. Bien apprécié cet "Appel" trop souvent étouffé dans nos vies modernes, surtout dans les zones urbaines.

   Anonyme   
29/5/2015
Commentaire modéré

   Anonyme   
29/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

Ah, c'était donc ça, le printemps ! J'ai quand même eu peur tout au long du récit (pourtant court mais ça m'a paru long) qu'il n'advienne un drame auquel on s'attende, ou pas... Du coup j'ai été tenu en haleine du début à la fin, c'est ce qui m'a plu, entre autre.

Bravo à vous !

Wall-E

   Anonyme   
1/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir !
Dites donc il était pressé votre printemps ...il vous prend au saut du lit de façon bien impérieuse ! :-)

C'est frais .....comme un dessin naïf qui garde cette saveur pure justement ! ce texte m'a donné le sourire ....il embaume le printemps

   Curwwod   
3/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très joli texte, vif, léger, subtil, qui évoque avec bonheur cet état d'euphorie qui gagne les âmes sensitives lorsque la vie reprend, que la lumière douce vous éveille au matin, que les soirées s'allongent et procurent une nouvelle et agréable impression de liberté. C'est simple, sincère, amusant et heureusement composé en octosyllabes légers. J'ai aimé.

   Pussicat   
6/6/2015
Franchement, je m'attendais à autre chose et vous m'avez fait une belle surprise. Bravo, et merci pour l'humour... et pour la tenue du rythme.
à bientôt de vous lire


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