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Poésie néo-classique
Moon : Nectar
 Publié le 28/07/08  -  9 commentaires  -  1090 caractères  -  54 lectures    Autres textes du même auteur

Moment de vie gagné sur la mort, moment d'amour gagné sur le vide.
Et puis au diable les délicats, les scélérats et autres grenouilles de bénitier.


Nectar



Mais où es-tu caché
Paradis volcanique
Protégé par ton fin duvet
Sous le regard vigilant du Pic
La terre inonde de son essence
Sous le ruisseau s’improvise
Une rythmique pour une danse
Au souffle le Pic s’électrise
La terre se calme dans la chaleur
La lave maintenant présente
Il ne reste plus que cette odeur
Senteurs douces et enivrantes
Sous ses herbes protectrices
Maintenant les effluves glissent
S’échappant du magnifique
Du délicat paradis volcanique

Le visage entouré de ta chair
Mon souffle brûlant sur tes lèvres
Réveille en toi une lumière
Et de nouveau monte la fièvre
La mer se démonte sous mon regard
La folie de l’instant me sidère
Et j’avale le précieux nectar
Puis de nouveau j’accélère
Tes entrailles tremblent
S’ébranlent tes membres
Tes soupirs incontrôlés me semblent
Sous la souplesse tu te cambres
De cette langue fidèle
Chaude douce et efficace
À sa vue tu t’écartèles
Et t’absorbes de mes traces


 
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   Anonyme   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Waaaouuuuuuuuuuuuuhh !!!

Chaud ! Très chaud* !

Description très suggestive et d'une rare sensualité
La poésie n'est pas absente..

Moi je dis bravo



*C'est vrai que l'été est chaud cette année. N'en déplaise aux grincheux et frustrés de toutes sortes

   Athanor   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bon ben notre ami Emrys m'a devancé.
J'adore les images et les métaphores. Le regard vigilant du Pic m'a fait beaucoup rire.
De plus, l'ambiguïté et/ou l'ambivalence qui règnent dans ce beau poème, me laissent sur mon séant.
Bravo et, comme Emrys, je compatis à la douleur des âmes chagrines qui vont se morfondre...

   lotus   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est ardent, poétique, sensuel, voluptueux, rempli d'images cachées qui se dévoilent aux yeux du lecteur...J'aime cette façon d'écrire les choses...

lotus

   belaid63   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
c'est un veritable cours de cunnilinguistique
trés bien moon trés bien

   Olalla   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ouiiiiiiii
J'en suis toute "remuée" ! tant de sensualité, d'images suggérées, ardentes.....
Je dis bravo et encore !

O.

   Melenea   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Plutôt chaudes les images... Je regrette un petit peu l'effet saccadé de tes mots...
Pour moi, manque de la fluidité. Répétition du Pic et de la terres dans la première strophe...

Dans le style je n'ai pas trop accroché
"s'ébranlent tes membres" image lourde
"entrailles tremblent" pour moi pas très sensuel...

Mais l'ensemble n'est pas dénué de tempérament :)

Mél

   ristretto   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
poème plein de fougue

pic m'a fait sourire, et c'est bien !

à bientôt

   Leo   
31/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui ! Là, c'est de la belle ouvrage ! Tout concourt à la parabole, la suggestion : le découpage en deux parties, les vers cours, l'absence de ponctuation qui empêche de reprendre son souffle...
Je regrette juste cette idée malvenue de vouloir faire rimer des vers libres. S'affranchir de la métrique pour s'imposer des rimes, quel intérêt ? Exemple : au lieu de :
"Tes entrailles tremblent
S’ébranlent tes membres
Tes soupirs incontrôlés me semblent
Sous la souplesse tu te cambres
De cette langue fidèle"
pourquoi ne pas écrire, plus simplement :
"Tes entrailles tremblent
Tes membres s’ébranlent
Tes soupirs me semblent incontrôlés
Tu te cambres sous la souplesse
De cette langue fidèle"
On ressent beaucoup plus de fièvre ainsi, et en vers libres on s'en moque, que ça rime ou non. Je serais même allé jusqu'à faire un seul vers des deux derniers : cette langue qui s'étale, lentement, langoureusement...

   Anonyme   
26/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Le premier texte est plus dans la suggestion donc plus
accessible au lecteur, quoi que je n'ai pas trop aimé
le mot "Pic", à cela s'ajoute des répétitions
qui donnent l'impression d'un phrasé restreint.

Quant à la deuxième partie, elle m'a vraiment déplu,
parce que je n'aime pas être dans la situation d'un voyeur.
Les ébats amoureux ainsi proposés à la lecture, pour moi,
n'apportent strictement rien, c'est du domaine du très personnel.

Dans ces deux écrits le manque de ponctuation est vraiment
flagrant, il faut si reprendre à plusieurs fois, pour que
la lecture devienne claire et encore, il y a des moments où cela est très délicat, est-ce voulu !!

Ni fond, ni la forme ne m'ont convaincu, dans leur ensemble.


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