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Poésie classique
nicotine : Ta tête dans un bocal
 Publié le 28/02/11  -  11 commentaires  -  645 caractères  -  294 lectures    Autres textes du même auteur

...


Ta tête dans un bocal



Dans un bocal je voudrais voir ta tête
Et tes beaux yeux contempler le mur gris
De la défaite. Esquisser un souris
Rendrait ton œil un peu moins terne et bête !

Ah je te vois, le chef dans le formol !
Comme au calice arborant tout son lustre
Je boirais, fier, à ta mémoire illustre,
La lèvre sèche et rêveuse d'alcool.

Je t'aime tant, mère de mes alarmes ;
Ne sois pas triste et ne perds pas tes larmes,
Elles rendraient le plaisir plus amer !

Vois mon ivresse et ta toute puissance
S'unir enfin ! Je virevolte et danse
Autour de toi, mon vieux serpent de mer !


 
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   Anonyme   
3/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le titre sonne comme une injure. Peut-être en est-ce une ? En tout cas, il révèle dès le départ un style familier qui ne devrait pas, à mon sens, avoir sa place en poésie classique.
Heureusement, le reste n’est pas de la même veine.
En prosodie tout semble parfait, sauf l’inclassable « souris » du vers 3, bon de prosodie, mais dont on ne sait pas s’il s’agit d’une coquille, d’une faute ou d’un essai.
Je trouve une faute de sens (de goût ?) entre le vers 2 « tes beaux yeux » et le vers 4 « ton œil terne et bête »
Autrement, j’ai remarqué que les quatrains étaient plutôt au conditionnel tandis que les tercets se conjuguaient plutôt au présent. Et j’ai trouvé que ce présent donnait plus de vigueur au texte, comme si le souhait de l’auteur se voyait réellement accordé.
Au début de ces tercets, j’avoue avoir buté sur « mère de mes alarmes » dont le symbolisme m’échappe. D’autant qu’associé à « Je t’aime tant » il semble contredire tout ce qui avait été dit auparavant. Mais on peut considérer que la haine et l’amour se rejoignent devant le bocal. C’est l’explication que je m’en fais.
Au dernier vers, l’expression « serpent de mer » semble évoquer une rancune tenace. (Mais je ne sais pas si « vieux » serpent de mer n’est pas un pléonasme).
On ne sait absolument pas à qui s’adresse cette dédicace (il est bien clair que ce n’est pas encore une épitaphe). Elle sonne un peu comme un « Vieille canaille » de Gainsbourg. En moins musical.
Et avec un énigmatique « souris ».
Dommage.

EDIT : Puisque souris vaut pour sourire, j'espère que l'auteur m'en accordera un spécial pour l'avoir qualifié d'inclassable et d'énigmatique.

   Anonyme   
28/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour ! Il me semble avoir déjà commenté ce texte, c'est donc un second passage et je ne comprends toujours pas à qui s'adresse l'auteur !
Pour ce qui est de la forme, je pense qu'au vers 3 il s'agit plutôt d'un sourire que d'une souris, ce qui compromet gravement la rime. A part cette erreur, la forme classique en décasyllabes semble respectée ... ainsi ques les autres rimes.
Reste à savoir qui est ce serpent de mer...

Edit : Désolé de revenir à la charge mais auriez-vous l'obligeance
de nous éclairer concernant l'emploi du mot souris dans ce contexte ? Merci par avance...

   Lunastrelle   
22/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De l'ironie, de la musicalité... Un texte que j'apprécie beaucoup. Il y a quelques rimes "faciles" (comme alarme/larme, mer/amer), mais elle sont bien insérées dans un ensemble original et qui ne manque pas d'air!
Je retiens ces deux vers là, qui je trouve me parlent beaucoup:
"Je boirais, fier, à ta mémoire illustre,
La lèvre sèche et rêveuse d'alcool."

   Lunar-K   
28/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne saisi pas bien les difficultés que semblent éprouver d'autres commentateurs par rapport au "souris" du troisième vers... Evidemment il s'agit d'un sourire, et d'une mot peut-être un peu désuet pour le signifier. En tout cas, ça ne me choque pas du tout.
Voila pour ce qui était de rassurer l'auteur sur l'utilisation qu'il a fait de ce terme...
Pour ce qui est du texte, j'ai beaucoup aimé ce cynisme et cette méchanceté glauque dans le ton ; ce sadisme qui se confond avec un amour malsain. Cela m'a fait penser, en plus trash, au "Madrigal triste" de Baudelaire.
Petit bémol cependant : j'aurai bien aimé quelques indices supplémentaires sur l'identité de ce "vieux serpent de mer", savoir contre qui est dirigée toute cette cruauté.
Le tout est assez bien écrit, sinon quelques vers un peu moins plaisants selon moi. Le troisième (et oui...) notamment. Mais le reste est vraiment bon, la seconde strophe en particulier.

   Arielle   
28/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il me semblait avoir commenté ce sonnet en lecture. Je ne sais pas quelles modifications il a subies depuis mais je le trouve, en l'état, excellent. L'ironie mêlée à l'élégance de la forme sont un coktail que j'apprécie particulièrement.
Quel que soit ce serpent de mer je bois à sa santé, le souris aux lèvres et l'oeil allumé

   Pascal31   
20/3/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je ne comprends pas trop les intentions de l'auteur. A qui s'adresse ce poème ? Quel est ce serpent de mer ?
Des bizarreries comme cet étrange "esquisser un souris", ou bien cette "mère des alarmes"...
Bref, un poème qui interroge plus qu'il ne ravit.
Je suis perplexe et du coup, bien embêté pour apprécier. Navré.

   Chene   
28/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir

En général quand on dispose, sur une étagère d'un bocal de formol avec un "objet animé" dedans, il y a une étiquette à coins rognés avec deux liserés bleus... et surtout le nom de l'espèce de "serpent de mer" écrit dessus à la plume sergent major avec des pleins et des déliés. Pas étonnant qu'il y ait des espèces de sonnets en voie de disparition.

Ceci étant, la prosodie est impeccable, le reste étant hermétique... comme le bocal !

Au prochain sonnélaboniris donc

Chene

   Lariviere   
1/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien ce poème. Le titre est un peu déplaisant et tranche, selon moi, avec la qualité et le "raffinement" du texte. Les images sont exquises, la construction est assez classique mais fonctionne bien.

J'ai été gêné par le fameux "souris" du troisième vers. Je ne connaissais pas cette expression en "vieux français" et je n'aime pas (surtout en poésie) interrompre ma lecture pour sortir mon dictionnaire. D'autant plus que par rapport à la construction de la strophe, cet emploi de "souris" est équivoque et déstabilisant... Je me suis demandé ce que venait faire ce petit rongeur masculinisé dans ce bocal... Ensuite, j'ai compris, et comme derrière un rideau de brume, le sens de la strophe s'est révélée dans cette belle image macabre.

Au final, une poésie sans prétention stylistique particulière, mais au ton et la saveur très agréables dans une veine d'écriture très baudelairienne...

En résumé, un bon moment de lecture !

Merci à l'auteur et bonne continuation !

   David   
1/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Nicotine,

Il y a une drôle de provocation qui m'a beaucoup plus dans ses vers. Si je devais le dédier, très cruellement et sans plus de raison que cela, je le vouerai à ma propre mère en ayant de plus l'impression de lui rendre la monnaie de sa pièce, d'imaginer la contempler ainsi dans un bocal comme elle contemplait jadis, sans doute, son ventre où je me préparais à naître. C'est un peu cela que je trouve "démoniaque" sans y voir de messe noire non plus.

J'aurais bien vu une virgule à la fin du vers 6, il ne me semble pas qu'il s'agisse d'un enjambement cette fois-ci, mais le poème se tient très bien pour un sonnet, notamment pour les tercets par rapport aux quatrains, plus percutant, insinuant.

   zenobi   
5/7/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Alléché par l'entame, je suis resté un peu sur ma faim ensuite. J'aime bien l'esprit du texte, mais quelques passages me semblent plus douteux. Par exemple, le rejet (vers 3) est amoindri par la finale féminine (défaitesquisser) qui le lie à la phrase suivante. Mais certains vers sont fort beaux et évocateurs.

   Anonyme   
2/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je me suis dit, je vais aller vers un tour vers un autre écrit pour me faire une plus idée un peu plus précise de l'auteur.

Mais je m'aperçois que tous vos écrits sont tous de la même veine. Il y a ce petit côté provocateur, pas franchement agréable, vous cherchez à titiller le lecteur ou la lectrice.

Vous jouez avec l’ambiguïté des sentiments, mais tout cela sans vraiment nous faire parvenir à éprouver une quelconque émotion.

Je n'ai pas aimé ni le titre, ni par la suite la lecture de cet écrit, je me sens détaché face à ce genre de texte, j'ai comme l'impression que l'auteur se comblait dans ce marasme de mots agresseurs.


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