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Poésie contemporaine
noyan : Les voyageurs
 Publié le 12/12/12  -  4 commentaires  -  655 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

Vole folle feuille...


Les voyageurs



Vole folle feuille
Où danse le vent
Chante le bouvreuil

Dans la nuée enchanteresse
Une voix
Une voix qui a fait florès
Nous envoie
Nous envoie d'attrayants ramages
De pinsons
De pinsons libres qui voyagent
En chanson

Germe ferme effort
Des roulis savants
Servent de transport

Toutes les barbules s'élèvent
Dans les airs
Dans les airs iodés de la grève
Au printemps
Au printemps l'ordre naturel
Nous fait voir
Nous fait voir le flux d'hirondelle
Migratoire

Vole folle feuille
Où danse le vent
Chante le bouvreuil


 
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   brabant   
12/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Noyan,


Il y a quelque chose de magique dans ce texte-comptine, limite incantatoire comme limite les comptines. Le jeu sur les sonorités, effets de consonnes et effets de voyelles, assonances, pour être abondant, reste léger.

Un petit problème :
Si la voix a fait florès, elle a disparu ; comment peut-elle envoyer encore ? Car ici elle envoie hein ! Et pas qu'en l'air... en l'air ! :)) C'est biien, ça !

Bouvreuil, pinsons sont les charmants oiseaux de nos jardins ; si l'hirondelle n'est que de passage, les deux premiers accompagnent nos joies, nos peines à grand renfort de longueur d'année. Parfois le bouvreuil nous fait des infidélités le temps des sports d'hiver où il nous délaisse pour la montagne, mais on pardonne à ce pépère qui, quand il vole ressemble à une fleur, le coeur rouge offert sur le poitrail en flamme, amoureux de première.
Tiens ! C'est tout moi ça ! Suis un bouvreuil !

Ah ! J'ai aimé ce poème !

:)D

   Arielle   
13/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je ne suis pas convaincue par l'utilité des répétitions qui ralentissent la lecture alors que le thème du voyage ne demanderait qu'à prendre son envol.
J'ai relu en faisant abstraction de ces redites et je trouve bien plus légère cette élévation dans les airs.

Je ne comprends pas bien pourquoi vous avez choisi les barbules pour symboliser la légèreté du plumage des oiseaux et comme Brabant je m'interroge sur le choix du bouvreuil et du pinson qui me semblent bien sédentaires pour évoquer les migrations.

Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas très séduite ni par la forme ni par le fond de votre poème.

   Ioledane   
14/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Si j'ai bien aimé l'ouverture du poème et sa reprise finale, ainsi que le rythme changeant au gré du vent, je n'ai pas été conquise par ce poème dans son ensemble.

La lecture est entravée par des répétitions qui, dans mon incompréhension de l'effet recherché, me semblent inutilement lourdes ; les images manquent à mon goût de réel impact.

Dommage, j'aurais aimé me laisser porter par le vent printanier de "l'ordre naturel".

   melancolique   
14/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir noyan,

Je n'ai pas aimé les répétitions qui figurent dans ce poème, ils ont dérangé ma lecture, et gâché, à mon avis, le rythme du texte.

Par contre, il y a de jolies choses dans ce poème, même si je ne comprends pas trop le choix des types d'oiseaux.

J'ai aimé:
"De pinsons libres qui voyagent
En chanson"

Au plaisir de vous relire.


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