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Poésie contemporaine
Oslow : Vampire – I. Transylvanie
 Publié le 17/08/17  -  4 commentaires  -  822 caractères  -  138 lectures    Autres textes du même auteur

"Transylvanie" est la première partie d'un ensemble de textes qui en comportera quatre. Il s'agira d'un court récit, d'un tableau fantastique autour d'une célèbre figure de la nuit...
La première partie pose le décor le plus général, si j'ose dire.


Vampire – I. Transylvanie



Cathédrale verte, brumeuse frondaison,
qui déploie ses longs bras autour de l'horizon ;
où nul homme ne prie, personne ne pénètre
sans craindre d'oublier la foi l'ayant vu naître...

Son tourbillon recycle, écorche les défunts
en autant de charognes... – De toute vie d'emprunts
cette immense forêt, à la trace enlacée,
évince le bonheur et demeure affamée.

Elle ignore le jour, semble vivre la nuit,
la crainte qu'elle inspire est un terrible fruit...
Au sol est maintenue une nuit éternelle
d'humidité qu'installe une mousse charnelle.

Sombre sylve suintante ! Tu es tel un creuset
dans lequel viennent fondre un rêve et un verset :
la Raison de chaque homme ; l'objet de son Envie...
– on ne s'échappe pas de la Transylvanie !


 
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   Donaldo75   
2/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

Le thème ne fait pas partie de mes favoris; pourtant , il trouve écho à ma lecture de ce poème bien tourné, presque gothique (ce qui parait aller de soi mais ne l'est pas souvent), et visuel.

Ce que j'ai aimé:
* Le côté sombre (cathédrale, défunts, charognes)
* La surcharge (à l'instar du "Sombre sylve suintante ! ")
* La forêt
* La fin, sans échappatoire.

Dans le genre, c'est pleinement réussi. Je serai curieux de lire le prochain poème de cette série.

   Anonyme   
17/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Ainsi que le précise l'auteur, cette partie I " pose le décor " dans lequel sévit le mythique et romanesque comte Dracula.

A suivre...

   papipoete   
18/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Oslow,
D'entrée, la " cathédrale verte " pose le décor, et le poil joue les épis sur la peau ! Elle déploie ses longs bras, brrrrrrrrrrr!
Puis le frisson retombe au ras de la mousse, où l'on s'attend à voir se lever une ombre aux dents proéminentes .
NB l'auteur parle d'une série évoquant ce coin de Transylvanie, où petit je ne serais pas allé aux champignons ; mais l'angoisse naissante retombe au fil des vers ! J'aurais au moins ouvert une paupière du fameux comte Dracula ...
Mais la suite de l'histoire nous donnera peut-être son pesant de frayeur ?

   Terri_Peirton   
5/9/2017
L'image de la Cathédrale vivante qui déploie ses longs bras est particulièrement bien choisie.
Ces points d'inflexion guident la poésie et me parlent.
Continuez !


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