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Poésie libre
papipoete : Douce Provence
 Publié le 16/03/18  -  21 commentaires  -  721 caractères  -  325 lectures    Autres textes du même auteur

Béatitude ressentie.


Douce Provence



Dans mon hamac
à la belle étoile
paupières lourdes.
Tombe la nuit.

Prêt à cingler
pour Morphée !

Un croissant de lune
à l’affût,
d’un œil
épie le silence.

À travers
monts et oliviers
sanguine orangée
le ciel s’empourpre
embrase l’horizon.
Le crépuscule
exhibe
de torrides nuances.

Le Mistralet
caresse le décor
diffuse la lavande.
Les ténèbres
constellées
embaument.
Suave langueur.

Sénanque s’endort
on murmure
friselis au pied du lit
ultimes complies.
Fourbues
les cigales
ont plié leurs cymbales.

L’abbaye prend garde.


 
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   Brume   
3/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

Au vu du titre, je m'attendais à plus de parfum, de bruits, de décor varié, de couleurs, bref plus de stimulation sensorielle.

Vous parlez essentiellement du ciel, sa constellation, des couleurs du crépuscule. Et malheureusement "les cigales ont plié leurs cymbales" , vous ne donnez pas l'occasion au lecteur d'entendre leur chant.

Je trouve la ponctuation assez aléatoire. Le rythme est haché du fait que les vers sont selon moi un peu courts, je pense que vous devriez éviter trop de découpage.

En résumé vous ne m'avez pas emportée vers votre douce Provence.
En revanche si le titre avait été par exemple "Tombée de la nuit" , peut-être que j'aurais un peu mieux apprécié votre poème

   Robot   
16/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cette Provence qui s'endort porteuse de couleurs et d'odeurs accompagne la plongée du poète vers le sommeil. C'est une lecture apaisante et sereine qui m'a menée parmi tes mots. Un petit regret pour "cingler" qui à un petit côté rapidité alors que tout le texte nous amène à une lente progression vers l'endormissement des lieux et du narrateur.
Un libre qui heureusement s'est passé de rimes, évitant à ses vers courts de devenir pesants. En plus Papipoète qui se passe de virgule, c'est une innovation lui qui tient tant aux textes ponctués !
Je taquine, je trouve que c'est un bon choix d'avoir tenu les strophes sans trop de découpage.
Je vais aller sur internet pour me renseigner sur l'abbaye de Sénanque. Dommage qu'elle ne soit que citée mais ce n'était pas je pense le propos essentiel du poème.

   Lulu   
16/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour papipoete,

J'ai vraiment beaucoup aimé lire et éprouver ce poème...

J'ai aimé les mots, le rythme alerte et agréable de cette forme de contemplation de moments chéris. Cette "béatitude" que vous avez notifiée en présentation me semble si pertinente. Je l'ai, pour ma part, ressentie du fait de la quiétude qui se dégage de l'ensemble dès la première strophe. On imagine le hamac, la nuit tombant et les sensations évoquées...

L'écriture libre est bien maîtrisée, je trouve. Il y a, en effet, une vraie tonalité dans ce texte. On peut la percevoir en lecture silencieuse, comme en lecture orale.

La Provence et ses couleurs ajoutent au régal que nous pouvons avoir en tant que lecteurs. Nous pouvons glisser vers le sud (si l'on y est pas) et voir à vos côtés "Le crépuscule [qui] / exhibe / de torrides nuances."

Pour moi, ce texte est plein de surprises. La lecture, bien que rapide au départ, du choix des vers courts, peut se refaire plus tranquillement pour en saisir toutes vos intentions. Du hamac à la belle étoile, nous arrivons au pied du lit et à l'abbaye... C'est vraiment très beau, en ce qui me concerne. "Le jeu cigales / cymbales" m'a, par ailleurs, beaucoup plu.

Enfin, j'aime assez le côté épuré du texte. Vous allez à l'essentiel sans sacrifier le sens, la musique et la portée poétique des instants.

Au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
16/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Douce sérénité dans le " hamac à la belle étoile ".

De belles images qui nous font ressentir ce moment où " Le Mistralet
caresse le décor
diffuse la lavande."

Avec les dernières prières des moines, tout s'endort ; mais l'abbaye veille.

Une belle poésie, je le redis, empreinte de sérénité.

   Anonyme   
16/3/2018
La 4ème strophe, après "sanguine orangée", je trouve que chaque vers dit la même chose, redondance et superflu. Les 3 premiers vers de cette strophe suffisent pour qu'on s'imagine l'image évoquée, un peu à la manière d'un haïku. Un peu pareil première strophe, "tombe la nuit" semble de trop. De même au Mistralet, j'aurais vu une strophe de 3 vers. Quelque part, comme c'est un enchaînement de sensations sur la provence, une succession de strophes de 3 vers aurait ajouté ce côté évocateur qu'on retrouve dans le haïku.

Avertissement : ce que je dis ne prétend pas donner de leçon, il se pose comme un avis sur le poème, puisque l'auteur, en publiant ici, vient dans cette démarche, avertissement accolé à tous mes commentaires dorénavant. Merci.

   Donaldo75   
16/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut papipoete,

Je ne suis pas habitué à te lire dans de la forme libre. Alors, j'ajuste mes lunettes, rebranche mes neurones, oublie tout ce que j'ai connu de tes poèmes et me lance dans la lecture.

"Prêt à cingler
pour Morphée !"
J'ai cherché la signification du verbe cingler dans ce cadre; j'ai trouvé l'explication maritime, le truc de navigateur au long cours, pour interpréter ces deux vers. Je reste dubitatif sur "cingler pour" mais bon, je ne vais pas en faire un fromage.

L'ensemble est bien composé; j'aime ce côté bucolique.

Merci

Donald

   Cristale   
16/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Papipoète,

Étonnée je suis par cette poésie touches de couleurs posées que le regard attrape furtivement.
Comme si le peintre en économisant l'aquarelle ne donnait à voir que l'essentiel. Et ça fonctionne.

Bravo Papipoète ! La poésie libre est bien tenue en liberté surveillée par votre plume.

Cristale

   Mokhtar   
17/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très conquis par cette ambiance de tiré de rideau provençal. La mise en veille de l'abbaye qui se couche dans ses draps de lavande est très élégante.
Vous avez eu raison de mettre au repos vos doigts compteurs. la liberté vous réussit.

   leni   
17/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour papipoète
Dans mon hamac
à la belle étoile
paupières lourdes.
Tombe la nuit.
C'est d'emblée le farniente

rt puis vient le mistral qui diffuse la lavande
J'aime l'abbaye de senanque toute faite pour la sérénité et la musique
Je suis retourné sue mes traces GRAND MERCI ET AMITIES LENI

   Anonyme   
17/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bien agréable ce florilège de sensations provençales. Votre tableau prend vie grâce aux personnification et la forme de votre poème est aussi très bien choisie qui égrène chacune de ces sensations en vers courts comme pour les sertir . Bravo et merci

   Anonyme   
17/3/2018
Bonjour Papipoète.
Désolé mais je suis déçu par ce tableau du Luberon. Je le trouve trop pâle. Comme raconté de loin.
Comme si le poète ne participait pas, resté bien au chaud sous son duvet de souvenirs.
La scène pourtant promet. Le soir arrive sur l’immense Luberon.

Il y a des images fades et sans originalité : « Morphée » pour le sommeil, les « ténèbres constellées » « le mistralet caresse » non le mistral ne caresse pas,
il est glacé, violent, impitoyable, on dit même qu'il peut rendre fou

« diffuse la lavande », oui les lavanderais de Senanque. Superbes ! Comme des tresses bleues sur le crâne blanc de la Provence. Mais… mais…
Vous n’êtes pas sans savoir que cette beauté photogénique des champs de lavande est obtenue avec des tonnes de pesticides!!!!!

J’ai bien aimé" Sénanque qui s’endort à mes pieds", je sens presque les scarabées de la ville qui viennent chatouiller mes plantes de pieds
(que j’ai quand même soigneusement caché sous la couverture, sait-on jamais)
Je n’ai pas compris « sanguine et orangée ». Le féminin se rapporte à quoi ?
« L’abbaye prend garde » à quoi ?
J’ai aimé « les cigales on plié leur cymbales » (même si c’est plutôt un violon-scie.)

Et puis… et puis…. Si vous aviez accroché votre hamac aux étoiles, disons à une étoile d’un côté et à la lune de l’autre, elle vous offrait le crochet
Vous auriez entendu le fantastique Chant de l’Univers, que Stephen Hawking aimait tant et décrivait si bien dans ses poèmes mathématiques.

Désolé Papipoète, si je vous dis « peut mieux faire » c’est parce que je vous apprécie beaucoup votre poésie,
et je préfère dire cela que verser du sirop d’érable sur une pâtisserie viennoise.

   Anonyme   
17/3/2018
Salut papi et merci pour cette balade vespérale dans une Provence que je connais assez mal bien qu'ayant vécu sur les rivages de la Baie des Anges un certain nombre d'années... J'en profite pour saluer l'éclectisme dont tu fais preuve dans le domaine poétique !

Au plaisir et encore bravo...

   emilia   
18/3/2018
Lové dans son hamac en état de mélancolie douce et rêveuse, qu’il est agréable d’accompagner le narrateur dans sa contemplation d’un paysage provençal… ; j’aime beaucoup ce « croissant de lune à l’affût, (qui) d’un œil (complice), à la belle étoile, épie le silence… », ce ciel couleur « sanguine orangée » (qui) « embrase l’horizon… », ce parfum de lavande diffusé par un Mistral agréable (qui embaume l’air ambiant), avec cette belle évocation de l’Abbaye de Sénanque, joyau de l’art roman offrant un cadre magnifique propice à la rêverie, la méditation et la prière, avant de s’abandonner au repos de la nuit (en état de béatitude…) ; merci pour le charme de ce partage en liberté…

   jfmoods   
19/3/2018
Le cadre spatio-temporel (titre : "Douce Provence", "Sénanque s'endort", inversion du sujet : "Tombe la nuit") est propice au recueillement ("L'abbaye prend garde") et à l'ensommeillement ("paupières lourdes", "Prêt à cingler pour Morphée !", "Suave langueur"). Le locuteur, totalement détendu (entête : "Béatitude ressentie.", complément de lieu : "Dans mon hamac", étirement du texte), se livre tout entier à la riche palette de ses perceptions (vue : "Un croissant de lune / à l’affût /, d’un œil épie / le silence", "À travers / monts et oliviers / sanguine orangée / le ciel s’empourpre / embrase l’horizon. / Le crépuscule exhibe de torrides nuances", toucher : "Le Mistralet caresse le décor", odorat : "diffuse la lavande. / Les ténèbres / constellées / embaument", ouïe : "on murmure / friselis au pied du lit / ultimes complies. / Fourbues / les cigales / ont plié leurs cymbales").

Merci pour ce partage !

   MioModus   
19/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte serein dans l'allure des sens où l'on devine la divine langueur d'un soir dans cette douce Provence.
Joli voyage poétique ami poète !

   Anonyme   
20/3/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Mes différentes lectures n'ont pas réussi à me faire ressentir toute la beauté, toute la caractéristique flamboyante de cette "Douce Provence".

C'est là, dans vos mots, un bien piètre aperçu, qui m'a laissé sur une déconvenue. Vous me l'avez rendu bien fade cette "Douce Provence". Rien ne ressort de ce pays si attrayant, vous me l'avez aseptisé.

Je n'ai pas su, sans doute partager ce moment vécu, peut-être une autre fois.

   troupi   
20/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Papipoete.
Probablement que je connais trop bien cette Provence puisque j'y vis depuis longtemps. Ce poème, un peu court m'a laissé sur ma faim mais j'ai bien aimé les cigales qui plient leurs cymbales.

   Provencao   
20/3/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Douce quiétude en vos mots où la méditation à la belle étoile constitue l'émerveillement où s'épie le silence.

J'en ai aimé la solitude, la fragilité et la finitude: " Le Mistralet
caresse le décor
diffuse la lavande.
Les ténèbres
constellées
embaument.
Suave langueur. "

J'ai aimé, moi qui suis une inconditionnelle de la Provence, être happée et comme engloutie par ce ciel éternel.

Belle poésie infinie qui se meut en nous, et hors de nous, avec vous ou sans vous, et notre esprit et notre âme s'en trouvent considérablement allégés.

Pour tout ceci, Merci.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Quidonc   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Papipoete,

Je ne connais peu la provence et encore moins Sénanque, mais je m'y suis laissé noyé avec douceur.
La plénitude ressentie à cette lecture m'a fait me sentir bien.
Merci pour ce moment.

Quidonc

   Gabrielle   
8/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une douce quiétude se dégage de ce poème.

Le lecteur est propulsé dans ce décor de Provence "caressé par le Mistralet", "à la belle étoile".

Merci pour ce bon moment d'exquise solitude.

Bien à vous.


G. Michel

   GinetteFlora   
10/5/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète
C'est un moment de pause alanguie qui permet à travers des paupières à demi closes de goûter à l'air de la Provence par petites touches :
-ci , le silence
-là ,les couleurs dorées
-puis des parfums , des senteurs de lavande
-et aussi l'esprit qui s'éveille à tant de simple beauté spiritualisée par la proximité d'une abbaye.
C'est un poème qui suggère plus qu'il ne dit.


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