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Poésie libre
papipoete : Féerie
 Publié le 26/08/16  -  14 commentaires  -  846 caractères  -  244 lectures    Autres textes du même auteur

Sur la scène du "Konzerthaus", un enfant endimanché s'est avancé, puis assis au piano ; il commence à jouer…


Féerie



Sur les touches
d'un clavier,
blanches ivoire
noires ébène,
deux mains
manipulent
dix marionnettes
qui gesticulent ;

du pouce
à l'auriculaire
et vice et versa
s'articulent,
se déboîtent ;

tels exocets
volent au sec,
tels pains du Christ
à l'infini
se multiplient.

Leur maître,
enfant prodige,
promène ses doigts
pianissimo,
les lance soudain
fortissimo.

Aussi haut qu'un lutin,
le sourire angélique,
smoking d'homme,
il interprète Mozart,
il est Mozart !

La salle
retient son souffle,
écoute religieusement.
Tombe l'ultime note,
se lève le public,
montent les vivats.

Bravo
Maestro !



17 02 2016


 
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   JulieM   
12/8/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Le thème (la musique classique) et le titre siéraient bien à la poésie libre. Elle se prêterait volontiers aux envolées lyriques ou à un souffle fougueux et rythmé.

Mais rien ici n'évoque la féérie ou la musique.

Dommage.

   Lulu   
20/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

je comprends bien l'enthousiasme et l'émotion du locuteur qui assiste à un beau spectacle et suis d'autant plus touchée que j'adore Mozart, mais je trouve dommage que ce texte confine à la description, un peu à la manière dont on pourrait faire des commentaires d'un exploit sportif... ; types de commentaires que je n'aime pas d'ordinaire...

Je trouve que cela manque de poésie. L'émotion, pour moi, ne suffit pas. J'aurais aimé un poème plus musical, jouant avec les rythmes pour faire un parallèle avec la musique interprétée, par exemple.

   Robot   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je vois bien ce que les images veulent nous proposer, les doigts marionnettes, l'enfant dans son smocking d'adulte. Cette vision des doigts comme un zoom rapproché d'image télévisée. Le public subjugué jusqu'à la dernière note.
On sent que ça a été écrit avec cœur pour traduire une émotion vraie mais peut-être cette féérie aurait-elle pu gagner en sentiment si elle avait été vue à la première personne, en associant le narrateur.

   Anonyme   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour

Je suis assez partagé sur ce petit poème de forme libre.

Entre les images convenues : le clavier noir ébène et blanc ivoire
et celles que je ne trouve pas à leur place ici : exocets, pain du Christ, il reste peu de place à la poésie vraie.

Entre autres.

J'aime mieux les mains qui manipulent dix marionnettes qui gesticulent.

Vous aviez mieux fait lors de votre précédent essai.

Je pense qu'ici, vous ne vous êtes pas assez éloigné
de la prosodie traditionnelle.

   MissNeko   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vais pas être du même avis général car je trouve ce poème bien fait. Il y a des images intéressantes comme :

dix marionnettes
qui gesticulent ;

On sent bien l'effet de rapidité dans le poème. J'ai bien imagine la scène.
Merci pour ce partage

   Johannes   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien apprécié la lecture de ce poème.
Les vers très courts rendent bien la rapidité de la musique jouée par cet enfant prodige.
Les exocets dont il est question ici sont de toute évidence les poissons volants dont les vols groupés et scintillants au dessus des mers sont impressionnants.
La référence à Mozart fait plaisir.
Merci pour ce partage.

   Anonyme   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une fois n'est pas coutume, ce texte n'a pas suscité un grand intérêt chez moi. J'ai lu, jusqu'à présent, du meilleur "papipoete".
J'ai trouvé les images sans trop d'originalité.
D'autre part, la comparaison avec des " exocets " et les " pains du Christ " me semble un peu hors sujet.
A vous lire une prochaine fois.

   luciole   
26/8/2016
Je ne retiens que la troisième strophe qui cherche quelque chose. Le reste ne me paraît pas poétique.
Désolée pour cette fois.

   leni   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour
J'ai moins apprécié ce texte que tes autres présentations je suis un peu dérouté par les exocets Qui me cassent l'ambiance Je reconnais qu'il s'agit d'un exercice très difficile en vers de quatre pieds je te souhaite une bonne journée Mon salut amical LENI

   plumette   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Papipoete
j'aime biien le rythme et le thème de ce poème.

c'est vrai qu'il est surtout descriptif et ne nous emmène pas dans l'émotion.

j'aime bien l'effet de démultiplication rendue par les comparaisons avec les exocets et les pains du Christ. cela crée de l'insolite ! ce qui n'était pas facile avec la forme trés courte choisie.

A vous relire

Plumette

   Anonyme   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne me suis nullement trouvé embarqué, c'est bien trop descriptif, les mots n'expriment pas cette "Féerie" que le titre annonce.

J'ai visualisé le moment, bien posé, mais il m'a manqué la puissance magique qu'apporte un tel instant, surtout lorsqu'il s'agit de la musique de Mozart, de plus par un enfant, j'aurais voulu ressentir un certain transport, son intensité grandissante au fur et à mesure du déroulement du morceau musical, j'aurais voulu être subjugué, ébahi, rien de tout cela, l'enchantement est absent.

   Anonyme   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir papipoete,

J'ai bien aimé cette histoire d'enfant prodige jouant du piano sur cette fameuse place autrichienne. Les doigts, tels dix marionnettes qui gesticulent, tels des exocets (missiles)... Il interprète Mozart ; il est Mozart ! Ca me parle. J'adore les histoires d'enfants prodiges. Alors bravo !

Wall-E

   Proseuse   
28/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
votre poème est touchant et je suis tout compte fait emportée par une musique de Mozart, que vos mots m' ont suggérée et que ma mémoire veut bien me restituer !
L' enfance est aussi très présente dans ce texte, par les dix petites marionnettes , le smoking d' homme pour cet enfant prodige aussi haut qu' un lutin, cependant, cependant je ne parviens pas à retirer de ma tête ce "bémol" ... Mozart a-t-il eu la chance un jour d' être .. un enfant ?? :-)
une belle lecture et un agréable moment de poésie ! Merci

   Eskisse   
4/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,

Comme j'aime la musique, le mystère et la création, je ne peux passer à côté de ce poème d'enfant prodige.

J'ai trouvé bien vue la métaphore des marionnettes pour les doigts, les vers cours qui épousent la mécanique de ces doigts qui gesticulent égrenant les notes.
Les comparaisons aux exocets renvoient à la force ou la puissance du jeu et celle aux petits pains dit bien l'aspect miraculeux de la performance.
Bref, j'ai aimé assister au spectacle ...


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