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Poésie contemporaine
PaulMUR : L'espoir
 Publié le 06/12/18  -  7 commentaires  -  2219 caractères  -  102 lectures    Autres textes du même auteur

Moment de solitude et d'espoir.


L'espoir



Viens creuser le puits profond de mon désir vers
toi. Que je puisse te rejoindre à la cordée
en nageant d'étoiles en galaxies par hivers,
par printemps ou automnes sur la fleur bien-aimée
de mon amour d'enfant enfoui dans les poubelles
d'où tu peux me sortir en musique, en « rimelles ».

Viens goûter l'océan, les vagues de la vie
s'écrasent en pleurant sur des rochers perdus.
Viens là où le soleil est au zénith. L'envie
te prendra par le ventre. Le goût assidu
du hamac sous le palmier ne rendra pas l'âme
pour avoir obéi à tes instincts de femme.

Enfouis-toi sous le sable. Plantes-y la croix
du repos éternel et je t'y rejoindrai
par les chemins abstraits du silence des voix
qui n'ont rien à dire. De là-haut je t'absoudrai,
te mènerai droit par la main vers les enfers
où l'on vend emballée de pardons la misère.

Viens, ton souffle m'entre comme une cigarette
dans mes poumons malades. Je respire ton vent
et ta fraîcheur m'atteint comme un glaçon qu'on jette,
et retombe dans mon slip. Malgré ça pourtant,
ces frissons me donnent des chaleurs à mourir
sous le ciel des tropiques sans pouvoir m'endormir.

Viens, l'or de tes prunelles me rendra la richesse
des poètes maudits. Ton regard me foudroie
de tendresse. Et je meurs sans un cri de détresse.
Dans le rubis de ton regard le mien se noie.
Je meurs de toi, de ton corps, de ta bouche. Tes bras,
tes seins, ton ventre me coupent la gorge à ras.

Viens coucher sous mon toit fait de neiges hivernales.
Mes vains espoirs brisés tourbillonnent vers toi,
vomissant chaque nuit des musiques banales
mélangeant le banjo à la brisure des noix.
Écoute la musique qui me morfond le ventre.
Sur toi ma pauvre vie se tasse et se concentre.

Viens allumer mes voix comme des chandeliers
quand le vent est trop froid et le courant trop cher.
Viens me gonfler les vers ma muse en chemisier,
je repriserai ton linceul d'algues de mer.
Viens dormir dans mes nuits et me faire oublier
mes spleens de solitude et mon cœur délaissé.


 
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   lucilius   
20/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Une traversée solitaire, axée vers l'espoir, plutôt bien décrite. Des beaux vers, bien imagés.
Deux remarques :
2ème vers de la première strophe : "que je puisse te rejoindre à la cordée" serait avantageusement remplacé par "que je puisse rejoindre ta cordée".
Dernier vers de la 5ème strophe : "...me coupent la gorge à ras" devrait être changé par une action réaliste comme par exemple : "m'emplissent la gorge à ras".

   papipoete   
6/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour PaulMUR
Toi que je vénères, toi qui es mon seul but, toi qui fais que je suis encore en vie, viens !
NB le héros n'a plus qu'un fil ténu qui le retient, pour ne pas succomber à l'abîme qui semble l'attirer, qui lui fait les yeux-doux et susurre << viens ! >> La femme entendant toutes ces suppliques, acceptera-t-elle le sacrifice du don de soi, que lui demande ce coeur en peine ?
Je lis de beaux vers , et d'autres franchement laids !
L'abondance des enjambements, me fait regretter que votre texte ne soit écrit en prose, et la longueur du poème en est ainsi que trop importante !

   Anonyme   
6/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve cet appel à la venue de l'âme soeur assez inégal dans son déroulement.
Des images intéressantes dans les deux premières strophes.

Ensuite j'ai trouvé les idées un peu désordonnées.
Et des images surprenantes
" du silence des voix qui n'ont rien à dire " (!)...
" ton souffle m'entre comme une cigarette
dans mes poumons " 'm'entre' 'dans mes' ??
" l'or de tes prunelles " suivi de " Dans le rubis de ton regard "
...

Dans son ensemble, ce texte ne m'a pas séduit.
A vous lire une prochaine fois.

   hersen   
7/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Beaucoup (trop) de rejets, j'ai du mal à trouver un rythme à la lecture de ce poème.
Je dois en faire une lecture appliquée pour suivre cette (longue) complainte de l'appel à l'âme soeur, quine m'émeut pas beaucoup car je la trouve en fait très égoïste, je ne lui vois pas de partage.

A mon avis, je poème aurait gagné en force en étant plus concis. La longueur est souvent synonyme de redite, et c'est un peu l'impression que j'ai ici. (je crois que c'est parce que le ton est très monotone, il manque un relief, un sursaut)

Merci de la lecture.

   INGOA   
7/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Ce fil d'espoir ténu est laminé par trop d'images pessimistes dont la longueur finit pas dissiper l'intérêt de la lecture. Je me demande si, finalement, le titre Désespoir n'aurait pas été plus approprié et l'écriture en prose moins fastidieuse.
Je m'abstiens de reprendre ici tous les vers qui m'ont fait grimacer.

   Corto   
7/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Belle démonstration que solitude et espoir font parfois bon ménage. C'est en tout cas très visible ici.
Une sorte de déclaration amoureuse à celle qu'on ne connait pas encore et à qui l'on dit combien elle sera bien accueillie.
Beau début avec: "Viens creuser le puits profond de mon désir vers
toi."
Un peu d'humour avec: "Le goût assidu du hamac sous le palmier ne rendra pas l'âme pour avoir obéi à tes instincts de femme."
Cri insistant: "Viens, l'or de tes prunelles me rendra la richesse
des poètes maudits."
Belle image: "je repriserai ton linceul d'algues de mer."
J'ai moins aimé des mots peut-être ressentis mais qu'habituellement on garde pour soi: "enfoui dans les poubelles" ou "retombe dans mon slip". Ça ne donne pas vraiment de belles images...
Sous ses réserves j'ai bien aimé un texte venu de la profondeur de la solitude et de l'espoir.
Merci et bravo.

   Eki   
9/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Me voilà tout ébouriffée...On en prend plein les mirettes.
Trop pour moi, la coupe déborde.
Trop probablement de lyrisme, trop de tournures tarabiscotées, trop de longueurs...
L'essence de la poésie s'est volatilisée.

Le pompon, si je puis m'exprimer ainsi est dans ces vers :

Je respire ton vent
et ta fraîcheur m'atteint comme un glaçon qu'on jette,
et retombe dans mon slip.

Je suis très loin de la poésie là.

Tout cela est fort dommage et nuit à votre écrit.

Je ressens des ressources poétiques qui ne sont pas exploitées, utilisez votre plume pour écrire beau, simple car vous en êtes capable.

Je prendrai le temps de vous redécouvrir dans un prochain écrit.


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