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Poésie libre
placebo : La magie ordinaire [concours]
 Publié le 24/12/19  -  15 commentaires  -  718 caractères  -  256 lectures    Autres textes du même auteur

Des moments avec toi.


La magie ordinaire [concours]



Ce texte est une participation au concours n°28 : Un vide vertical... de toutes les couleurs
(informations sur ce concours).





Un vide vertical
Pour y goûter des lèvres
Un alcool océan
Sur la plage assoupie

Une pelouse bleue
Toutes les fleurs s’agitent
Car aujourd’hui la pluie
Et le vent son amant

Un oiseau mécanique
Maraude autour des ruches
Le filet dans ta main
Est un gourdin clouté

Un village cascade
Sous le clair de midi
Pour nous deux tu le peins
De toutes les couleurs


 
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   Lebarde   
9/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La magie et l’amour permettent tout mais suffit il de mettre bout à bout des mots formant il est vrai des vers courts aux sonorités mélodieuses pour faire un poème?
Pour certains peut être pour moi pas vraiment, j’ai aussi besoin de comprendre pour apprécier vraiment .
Je suis désolé

   Alfin   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Belle musicalité, on voyage dans les mots qui s'enchaînent joliment.
Pour être honnête, malgré une 4ième lecture, je ne perçois pas le sens du texte. Lorsqu'un texte est relativement hermétique, j'aime y découvrir une trame, un sens qui au début m'a échappé mais qui petit à petit est instillé dans mon esprit

Ici, je ne comprends pas la place du vide vertical. il est là mais vous n'en jouez pas.

La fluidité est là, j'aime simplement relire le texte en particulier la dernière strophe

Au plaisir de vous lire !

Alfin

   papipoete   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour concurrent ( e )
une plume en extrême liberté fait ici la nique au bon sens, et tel un rébus invite les neurones à sa table !
Il y a sûrement dans l'esprit de celle, celui qui écrit, une volonté de nous jouer des tours de " magie ordinaire ", mais comme pour tout autre tour, on n'y comprend rien... il doit y avoir un truc !
Des esprits emplis d'algorithmes sauront peut-être vous déchiffrer ? je ne me sens pas Champollion pour un sou... et rêve à ce tour de magie que nous joue le Père-Noël en passant par la cheminée !

   Castelmore   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Beaucoup !!

J’aime beaucoup cette magie de l’esprit qui transforme les situations quotidiennes en émotions extra- ordinaires ,

celle d’un baiser vertigineux comme emporté dans un océan de vapeurs d’alcool,
d’une averse brève et violente, de celles du Midi, rencontre fougueuse de deux amants ... sur un lit bleu...,
le vol d’un papillon au rythme « mécanique » dont le destin est de finir punaisé ...
la cascade multicolore de ces maisons de Provence accrochées à la pente d’un rocher abrupt...

... et magie supplémentaire :
tout ceci nous est donné à voir dans des mots simples, légers, des mots du quotidien ...!

Bravo !

   Davide   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Si dans l'ordinarité du quotidien se trouve la magie de l'amour ("moments avec toi"), j'avoue ne pas l'avoir ressenti dans ce poème.

La "vide vertical", pour se conformer à la contrainte du concours, s'accommode bien mal du vers suivant. Puis, je ne comprends pas l'indéfini "des lèvres" au lieu de "tes lèvres".

Le romantisme fleuri de la deuxième strophe est charmant, certes convenu. J'aurais plutôt écrit : "...la pluie / Et le vent sont amants".

Les images "Oiseau mécanique", "filet dans ta main" et surtout "gourdin clouté" (???) ne sont-elles pas hors du registre merveilleux suggéré par les images des trois autres strophes ?
Pour moi, il n'y a rien de magique dans cette strophe ; je trouve, a contrario, que ces métaphores accentuent le prosaïsme de la scène pique-nique / en extérieur.

Dans la dernière strophe, je ne comprends pas pourquoi il ou elle peint le "village cascade / Sous le clair de midi". Pourquoi cette image ?

Pour moi, l'ensemble est mignon, mais manque de pertinence et d'homogénéité, aucune magie n'affleure de ses quelques hexasyllabes aléatoires ; j'aurais vraiment aimé y découvrir une histoire, quelque chose de plus substantiel...

   Vincente   
31/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime beaucoup la première strophe, j'allais aimer la seconde quand elle s'est échappée sans fin, évaporée telle la lampe d'Aladin, j'aurais bien vu en compensation au moins quelques points de suspension, car après "Et le vent son amant" le lecteur subit comme un vent, mais pas celui venteux, celui moins rassérénant d'une négation, d'un détournement…

La troisième strophe me laisse dans un égarement surréaliste complet, le rapprochement entre un "filet" et un "gourdin clouté" me laisse bouche bée, en l'occurrence "main en arrêt" …?
La dernière est sympathique, mais je suis déjà si loin de la première que je l'ai presque oubliée. J'aime bien quand une compréhension apparaît, quand bien même elle serait différente de celle instillée, là je reste à côté.

   hersen   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème lumineux qui éclaire les petits instants magnifiés par la simplicité de leur acceptation.
Tout est couleur, tout est sensation, un village qui cascade, peint de toutes les couleurs, certainement confère un vertige dans ce vide vertical où on ne veut rien d'autre que plonger.

merci de cette lecture !

   solo974   
25/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,
Le titre de votre poème m'a surprise : qualifier d'ordinaire ce qui ne l'est pas, justement, n'est-ce pas priver votre poème de sa "magie" ?
Si la première strophe m'a plu, en raison notamment de l'image peu commune de cet "alcool océan", le sens de la seconde en revanche m'a échappé.
Mais ce n'est là, bien sûr, que mon point de vue.
Bien à vous et bonne continuation en tout état de cause !

   Anonyme   
26/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Un poème résolument léger, amoureux, coloré, imagé.

Je le lis en quatre tableaux autour d'un même thème, avec une approche des personnages qui prennent leur réalité dans les deux derniers.
Détails :
"Et le vent son amant", j'imagine l'adjectif possessif plutôt comme le verbe "être" introduit par le mot "car".
"Un gourdin clouté" surprend dans la douceur ambiante.

Le titre et son contraste illustrent bien les scènes du poème.

Merci du partage.
Éclaircie

   Donaldo75   
28/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Voici un poème que je qualifierais de surréaliste par les images, une sorte de collage poétique. Je suis très réceptif à ce type de poésie dont je trouve qu'elle trouve sa valeur dans les images qu'elle véhicule et non dans le sens qu'elle affiche. Pour ce qui est du sens, je m'en remets à mon interprétation que l'auteur(e) a voulu laisser libre (et je l'en remercie).

Bravo !

   Lulu   
30/12/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour,

J'ai adoré cette lecture qui m'a plongée dans un univers où "la magie ordinaire" a su œuvrer dès la première strophe, en ce qui me concerne. J'ai tout de suite ressenti le plaisir de ses évocations dans la veine de ses images surréalistes. Ainsi, le goût "des lèvres" devient-il "Un alcool océan / Sur une plage assoupie" ; la "pelouse bleue" extrapolée de la mer, presque… est parsemée de "fleurs [qui] s'agitent"... Quelle douceur en ce regard, ces fleurs bleues du paysage qui sont autant de reflets d'un amour chanté dans son propre miroir poétique.

La coordination "Car" dans "Car aujourd'hui la pluie / Et le vent son amant" nous amène à garder les yeux dans cette contemplation douce où la vie est poésie, magie ordinaire, ici, tel un enchantement.

"Un oiseau mécanique"... L'adjectif me conforte dans ma première impression d'un poème surréaliste. Le possessif "ta" de "filet dans ta main" nous maintient dans cette relation d'amour esquissé dans un paysage où tout est invention, couleur, et beauté dans des associations d'images intéressantes que le rythme choisi par la forme des quatrains met en relief de façon joueuse, comme peut l'être un poème, soit un jeu d'écriture, un jeu de mots.

La dernière strophe annonce avec le premier vers "Un village cascade", une image singulière, là encore, propre au locuteur et tout entière puisée au creux de son enchantement. "le clair de midi" nous permet de situer à peu près, et de puiser à notre tour dans nos propres représentations du sud que pour ma part je trouve très colorées. La peinture de ces espaces alentours via "Pour nous deux tu le peins / De toutes les couleurs" m'ont amenée à voir dans cette "magie ordinaire", des couleurs chaudes telles chez Matisse.

Ce qui fait aussi le charme de ce poème se situe dans cette liberté offerte au lecteur. Il peut lire et interpréter, comme voir à partir d'un vide - le poème non encore écrit -, puis produire, via un esprit très créatif dans l'écriture fort bien structurée, un poème moins ordinaire qu'il n'y paraît. "La magie ordinaire" semble dire le plaisir de bons moments partagés, mais le texte en lui-même fournit tout plein de singularités : les images surréalistes, d'une part, et dans le coeur de quatrains qui relèvent d'une certaine rigueur en soi, une liberté de ton par le choix de deux distiques associés, d'autre part. En tout cas, est-ce ainsi, que j 'ai ressenti ce poème libre. Il y a de vraies unités de sens à plusieurs niveaux : un vers et l'image qu'il porte, deux vers et un premier sens intéressant, trois vers et le surréalisme s'impose, quatre vers et le quatrain nous emporte dans sa magie.

Tous mes encouragements à l'auteur(e), et bonne continuation.

   Lariviere   
31/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

J'ai apprécié, sans ironie aucune, l'atmosphère apéri-cube et cocktail sur la plage à jouir pleinement de ces "fééries ordinaires" avec sa valentine ou avec son valentin... Les scènes décrites dans les strophes sont évocatrices et la lecture est fluide ; elle facilite la captation du sens en déroulant ses images tranquillement, à son propre rythme de croisière (costa brava?).

Si les scènes sont très explicites dans la strophe 1, le revers de la médaille, c'est la qualité des images sur cette strophe. Elles sont assez convenues au détriment de la teneur poétique. La strophe finale est un peu mieux dans l'impact, mais c'est encore un peu faible.

La strophe 2 est plutôt sympa, même si la syntaxe naturelle est un peu bousculée par ces vers 7,8 qui sont plaisant dans l'intention stylistique mais qui perturbent un peu la beauté de l’image décrite dans le quatrain.

Le bémol principal, sur le rendu du texte, se trouve dans la strophe 3, qui me semble mal s’intégrer sur le fond (car la forme est la même!) avec le ton global du poème.

"Un oiseau mécanique
Maraude autour des ruches
Le filet dans ta main
Est un gourdin clouté"


Cette strophe, au milieu des autres, et ses images troublantes m'ont interpellé à la lecture, comme si soudain j'assistais au jaillissement d'un coucou surréaliste qui sortait subitement de son bungalow des sables pour sonner le réveil de la déraison, jusque là, plutôt tenu à l'écart...

Plus sérieusement, l'idée et la qualité de l'écriture sont là comme dans les autres strophes, mais je trouve que cette scène et ses images mystérieuses bousculent par leur hermétisme l'unité dans le traitement du poème.

En dehors du problème posé ainsi sur l’harmonie du texte, j'ai beaucoup aimé l'impact de cette strophe que je trouve très belle malgré l’énigme. Je me demande d'ailleurs si ce type de traitement n'est pas meilleur pour la poésie d'ensemble que les autres strophes, bien sur, si on occulte un instant le sens... ;)

Pour conclure et parce que nous sommes tous des éternels insatisfaits, j'aurais bien vu plus de fantaisie de ce type dans les autres strophes et peut être un peu moins de "description" sur l'ensemble au profit des sensations... Pour quel cap et dans quelle direction ?... Je ne sais pas !... cela dépend bien sur des goûts et des affinités de l'auteur.

Bonne continuation à celui-ci et bonne chance pour le concours !

   plumette   
2/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
la magie des mots n'a pas opéré pour moi, désolée !

chaque petite strophe semble composer un tableau, sans véritable lien de l'un à l'autre.

Les strophes restent en suspend , il en est résulté pour moi quelque chose d'assez frustrant .

Gourdin clouté ? késako?

les contraintes du concours m'ont semblé un peu plaquées.

   placebo   
13/1/2020

   Marpay   
5/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème limpide qui va droit au but. Pas un mot en trop, c'est ce qu'il faut !


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