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Poésie libre
plumette : Mots en balade
 Publié le 10/12/19  -  16 commentaires  -  878 caractères  -  270 lectures    Autres textes du même auteur

Jouer avec les mots.


Mots en balade



Il y a les mots qui fâchent, ce ne sont pas les mêmes pour chacun
Il y a les mots qui tuent, à tu et à toi, qui accusent en montrant du doigt
Il y a les mots qui assomment, plus forts qu’une gueule de bois
Il y a les mots-valises, pleins de surprises
Et puis les mots sincères, mariés à ceux qui espèrent
Il y a les mots sans suite, litanies des esprits égarés
Il y a ceux qui penchent, qui glissent, qui dérapent, et qu’on regrette
Il y a les mots qui restent au bout de la langue, avortés, empêchés
Et chez les mots dits, certains se cachent sous d’insipides bavardages
Il y a encore les mot-us et bouche cousue,
Les mots brefs, les mots doux, les mots chou
Les mots rice et les mots mo
Ceux-là, on les aime comme ils sont
Il y a les mots qui consolent et qui guérissent
Qui ouvrent le cœur et l’horizon.


 
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   Corto   
24/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Cette jolie balade autour et dans les mots est plaisante et éclairante. Etre vigilant vis-à-vis des mots est un sport qui mériterait d'être davantage pratiqué.

Après des mots plutôt agressifs le narrateur signale "les mots sincères, mariés à ceux qui espèrent". La formule est jolie et nous tend une image d'amour, bravo.

Les "esprits égarés" eux-mêmes trouvent leurs mots qu'il faut parfois décrypter.

Et qui n'a jamais laissé échapper les mots "qui glissent, qui dérapent , et qu’on regrette", alors qu'il y a tant de mots "qui consolent et qui guérissent Qui ouvrent le cœur et l’horizon".

Bref le narrateur nous explique qu'on peut presque tout faire avec des mots, et même 'se payer de mots', ce qui n'est pas le cas dans ce beau poème.

Comment ne pas penser ici aux Grands classiques dont l'un des plus célèbres a joliment commis cette phrase qui a énervé tant de générations: "Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément" (Nicolas Boileau).

Merci à l'auteur pour cette digression sur les mots qu'il ne faut pas rabaisser au rang d'outils, mais plutôt les voir comme des complices, des prolongements précieux de la pensée et des sentiments.

   Provencao   
27/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
" Les mots en balade" dans votre poésie que vous avez choisi en prose, ne m'ont pas captivée, ne m'ont pas interpellée dans leur essence même du mot.

J'ai trouvé que vous vous êtes contenté d'étaler les mots avec leur définition propre sans nous inviter à lier cette spécificité que le poète fait des mots et du langage dans son ensemble.

J'attendais de votre poésie ce recours à une antinomie permanente entre langage poétique et langage porteur dans le but de définir, ou du moins de circonscrire au plus près, les caractères spécifiques de la parole poétique.

Au plaisir de vous lire
Cordialemnt

   Queribus   
30/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

La bonne surprise du matin avec un texte court, des mots et des phrases qu'on comprend tout de suite c'est-à-dire une écriture simple sans mots léchés et pédants qu'on comprend à la dixième lecture, une ponctuation placée chaque fois au bon endroit, de l'humour et une conclusion habilement menée et pleine d'espoir. Les mots doivent être ravis qu'on les manie ainsi, de même que la poésie en prose.

Chapeau l'artiste. En espérant vous retrouver très bientôt.

Bien à vous.

   Anonyme   
1/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Vous avez choisi là un sujet assez convenu, beaucoup utilisé, sur lequel beaucoup ont tant écrit.
C'est pourquoi, j'avoue ne pas avoir vraiment été charmée par votre poème.
Il me semble faire un peu litanie, sans vraiment un regain d'originalité.
Ainsi, l'anaphore "il y a" pas vraiment poétique en elle-même est vite pesante.
Certains jeux de mots (mots dits) sont assez galvaudés, d'autres (mots rice) pas évidents à placer ou énoncer sans heurt.

Je crois qu'il conviendrait mieux de tenter de resserrer le texte, supprimer les "qui, que" foisonnants, jouer des mots mais alors que n'en jouer (mot-us), pour faire adhérer le lecteur au propos et vous rapprocher de plus de poésie.

Bonne continuation,
Éclaircie

   Robot   
1/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La répétition trop fréquente de "il y a" ne me paraît absolument pas nécessaire. Du moins pas aussi souvent. Le texte en est trop alourdi et perd une fluidité qui aurait amélioré le confort de lecture.

Ce texte intéressant sur le fond mérite d'être retravaillé dans ce sens car il est possible de faire un meilleur texte sans tout ces il y a et en revoyant la ponctuation à la fin de certains vers par un point ou une virgule. En paragraphant aussi pour éviter l'effet massif.

Il y a les mots qui fâchent, ce ne sont pas les mêmes pour chacun.
Il y a les mots qui tuent, à tu et à toi, qui accusent en montrant du doigt,
les mots qui assomment, plus forts qu’une gueule de bois,
les mots valise pleins de surprises;
Et puis les mots sincères, mariés à ceux qui espèrent.

Il y a les mots sans suite, litanies des esprits égarés,
ceux qui penchent, qui glissent, qui dérapent et qu’on regrette.
Les mots qui …

Avec quelques modifications c'est un texte qui supporterait bien l'oralité, un peu comme une démonstration.

   Cristale   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cela me rappelle une jolie chanson...des mots, encore des mots, rien que des mots...des mots faciles, des mots fragiles...

Ici ce sont les mots dans tous leurs états.

Une façon d'utiliser les mots pour dévoiler leurs petits secrets, un peu comme une chansonnette qu'on garde dans la tête toute une journée. J'imagine une petite musique guillerette...

C'est simple, subtile, frais et sans prétention comme la plumette qui a tracé ces lignes et ça me plait bien.

Cristale

   hersen   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Tout le début me semble trop alourdi par ces "il y a" malencontreux. Ils n'apportent rien au niveau du sens et font plus répétition qu'anaphore.
C'est dommage, car il y a (!) à dire sur ces mots et l'auteur le fait bien.
j'ai un gros faible pour les mots rice et les mots mo, nous sommes là réellement au coeur du mot, de ceux qui nous viennent tout seul !

Une assez grosse réserve, donc, sur la forme, mais malgré tout un fond très intéressant.

Merci de la lecture !

   Gouelan   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Plumette,

J'attends d'une poésie un frisson, un voyage, une couleur.
Avec vos mots, je suis restée à quai, sans horizon.
Beaucoup de mots déjà entendus qui n'apportent pas grande surprise.
Vos mots ne m'ont pas dit plus plus qu'ils n'ont écrit, ils ne sont pas allés dans la marge, entre les lignes.

Une autre fois peut-être.

   papipoete   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour plumette
que voilà un domaine aussi vaste que le Sahara, les mots et leur sens véritable, et leur degré comme on dit ; le ton que l'on met dans la voix pour les dire ; son intensité au rouge d'une colère, au noir d'un sanglot, au transparent d'un rire... il faudrait tellement de mots pour en parler... du mot !
NB l'auteur les cite dans bien des tournures, et il faudrait choisir celle qui nous plaît ?
je serais prétentieux de le faire ; ne dirait-on pas ( facile, il prend les plus jolis, les plus avantageux...)
Allez, me connaissant, sauriez-vous trouver mes préférés ?
Seuls les " mots rice et mots mo " me semblent incongrus.

   Anonyme   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Plumette,

Voilà un exercice très classique quand on écrit : écrire sur les mots eux-mêmes. Cela a le mérite d'évoquer à chacun une chanson sur le thème, jamais très éloignée de votre poême. "Y'a des mots, des masses de mots... y'a des mots, c'est des couteaux...". Et inévitablement, on retrouve les jeux de mots...

Une interrogation : "les mots chou"... sans x "chou" ?

Un texte pas mot-che du tout.

   Lebarde   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Plumette

Jouer avec les mots est assez galvaudé et souvent facile si on a l’astuce de trouver un bon mot qui peut être autre chose que le mot « mot »et qui se prête bien au jeu
Le mot « papier » par exemple avait en son temps fait les beaux jours de Régine!
Dans le texte présent j’ai la faiblesse de penser qu’il aurait sans doute été possible de faire mieux et plus poétique et vous m’en voyez un peu déçu et frustré.
Merci néanmoins pour ce texte qui se laisse lire.

Lebarde

   STEPHANIE90   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Plumette,

de jolie jeux de mots dans cette poésie libre pas désagréable à lire, quelques jolies surpises :
"les mots qui tuent, à tu et à toi, qui accusent en montrant du doigt"
"mots qui assomment, plus forts qu’une gueule de bois"
"ceux qui penchent, qui glissent, qui dérapent, et qu’on regrette"
Des mots qui ne sont pas forcément bien rangés, un peu comme si, il se trouvait dans une boite de jeux boggle. Et ces "il y a" qui gâche un peu l'ensemble pourtant super intéressant. A retravailler pour trouver le bon mot.

Merci pour la lecture,
Stéphanie90

   Vincente   
10/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
L'exercice est toujours un bon moment d'écriture, de réflexion, pour un auteur. Par une sorte de déconstruction sémantique, un jeu de langue qui passe du littéral à l'imagé, du premier degré ou second, de l'amical à l'outragé, l'écrivant raconte la concrétion et l'étirement du sens, des sens…

Le problème c'est que cette entreprise a des vertus solitaires que nous sommes, je crois nous auteurs, assez nombreux à avoir testées. Si bien que l'on attend de chaque proposition nouvelle quelque étonnement ou réjouissance, ce type de poème s'il sort du cadre intime et s'affiche devant un public difficile, va être mis hors de son lieu familier. Et pourtant, s'adressant à des gens de plume, il devrait être dans l'endroit adéquat… J'avouerais avoir été un peu déçu des expressions, à part ces trois occurrences :
" Il y a les mots qui assomment, plus forts qu’une gueule de bois " ; ma préférée.

" Il y a les mots sans suite "
et " Il y a les mots qui restent au bout de la langue ". Pour ces deux-là, bien plaisants, je ne les aurais pas prolongés ; comme commentés, ils auraient trouvé plus de "suspension" et de… poésie, en les complétant directement par des points de suspension.

Cette " balade " entre les mots, qui s'offre une promenade allant de l'avers en passant par le travers jusqu'à l'envers de leur consistance, est séduisante ; je dirais même attendrissante car j'entends une sympathie flagrante envers le vocabulaire, une tendresse envers le monde du verbe, presque une connivence avec la générosité des mots, ceux qui entendent ne pas se limiter à leur fonction première. Cette attitude apporte ici une richesse particulière.

Je trouve que l'anaphore " il y a ", est pesante. Le propos parle de mots avec des mots et des associations qui demandent une gymnastique d'esprit dans un mode assez fantasque, ces répétitions ont un côté mécanique qui durcit la légèreté de l'évocation, je pense qu'il faudrait vraiment s'en dispenser.

Aussi, j'ai regretté que le final ne soit pas un peu plus "envolé", même si le regard vers l'horizon pourrait y inviter, mais je le trouve une petit trop "horizontal". :))

   Donaldo75   
11/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Plumette,

Eh bien, sache que ce poème m'a surpris de ta part !
Je découvre une autre corde de ton arc, un autre de tes talents et j'avoue que cette poésie m'a bien plu. Je n'en suis pas non plus à rouler sous la table - quand même, chez nous on sait se tenir - mais j'ai vécu une agréable expérience de lecteur avec ces jeux sur les mots - certains m'ont d'ailleurs bien fait marrer - et sa jolie apothéose.

Bravo

Donaldo

   Hiraeth   
11/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé ce petit poème mignon et sans prétention, riche tout de même de quelques belles trouvailles (je trouve) : "litanies des esprits égarés", "les mots qui tuent à tu et à toi", "les mots rice et les mots mo", "qui ouvrent le cœur et l'horizon".

L'ensemble cependant gagnerait à être resserré au niveau de la forme. Il est vrai que l'anaphore en "Il y a" est assez lourde (une seule occurrence aurait suffi) et que certains passages un peu longuets pèchent par excès de prosaïsme ("certains se cachent sous d'insipides bavardages"). J'aurais apprécié un texte plus chantant, plus travaillé rythmiquement, avec plus de rimes internes ou externes.

   plumette   
11/12/2019


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