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Poésie néo-classique
poldutor : Le hérisson [Sélection GL]
 Publié le 31/08/20  -  11 commentaires  -  702 caractères  -  218 lectures    Autres textes du même auteur

Petit poème sans prétention : un moment dans la vie de ce sympathique animal.


Le hérisson [Sélection GL]



À la tombée du jour la lune blanc platine
Laisse voir un fourreau épineux et piquant
Dont un bout s’embellit d'un museau urticant :
Le hérisson grognon sereinement trottine.

De ses petits yeux noirs en bouton de bottine,
Il quête l’escargot au parfum succulent
Qui se traîne baveux flegmatique indolent
Et se glisse furtif d'une allure lambine.

Il renifle cherchant dans le pré, le buisson,
Attentif aux fumets, à l’affût du frisson
Trahissant le lombric, la rainette sauteuse.

Mais au moindre soupir inconnu qu’il perçoit
Révélant un intrus sur la voie raboteuse
Il s’enroule aussitôt : apeuré reste coi.


 
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   Anonyme   
31/8/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est bien ce qu'il me semblait : le hérisson n'a pas le museau urticant.
https://www.lahulotte.fr/courrier_herisson3.php
Oui, d'accord, je pinaille, j'aime pinailler, mais avouez que ça tombe mal : toute contente je m'apprête à lire une ode à la gloire du petit hérisson mignon et voilà que d'emblée on m'affirme qu'il a le museau urticant (ce qui est faux) et qu'il est grognon (je ne vois pas pourquoi, les mois où il ne dort pas pour l'essentiel il mange et il nique). Comment peut-on être grognon et trottiner sereinement ?

Une fois de plus, car c'est un mal qui me semble fréquent dans les sonnets en alexandrins, je déplore l'abondance d'adjectifs qui me donne l'impression fâcheuse que l'auteur ou l'autrice a eu du mal à remplir, alexandrin après alexandrin, les douze syllabes.
blanc platine (adjectif de couleur), petits, noirs, épineux, piquant (redondance de ces deux derniers adjectifs), urticant, grognon, succulent, baveux, flegmatique, indolent, furtif, lambine, sauteuse, inconnu, raboteuse, apeuré, coi : dix-huit adjectifs pour quatorze vers, dont six adjectifs et trois vers en rapport avec l'escargot. Mais moi je veux qu'on me parle du hérisson ! Qu'est-ce qu'il fait de son temps ? Il hiberne six mois par an, sinon c'est un animal plutôt actif qui parcourt du terrain ? Je regrette que ce poème ne me l'indique pas...

Si j'attendais beaucoup du sujet que vous avez choisi, je déplore qu'apparemment il ne vous ait pas franchement intéressé puisque je ne vous vois pas l'approfondir... Dommage, d'autant que par ailleurs je trouve vos alexandrins assez fluides. Je n'apprécie guère que vous fassiez rimer "piquant" et "urticant", deux adjectifs à peu près synonymes ; moi aussi je suis facilement grognon...

EDIT : Depuis l'Espace Lecture, j'ai compris que ce sont deux vers consacrés à l'escargot, non trois : l'escargot se traîne baveux, le hérisson se glisse furtif. L'absence de virgule avant la conjonction de coordination "et" m'a invitée à penser qu'elle concernait les deux propositions qui l'encadrent...

   Lebarde   
14/8/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Joli poème animalier dont on peut reconnaître le réalisme et la fraîcheur dans l'expression même si, on pourrait relever sans doute quelques contre-vérités ou approximations: "fourreau épineux", pourquoi pas, mais "museau urticant"? "la rainette sauteuse" ferait elle parti du menu du hérisson?
Pour le reste les images sont belles et la lecture de ce poème sans prétention est plaisante.

Sur la forme on regrettera le hiatus "museau urticant" et les rimes "perçoit/coi", sans gravité qui feront pourtant s'envoler le classique.
C'est bien dommage.

En EL

Lebarde

   Gemini   
16/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sans parler de prosodie, ce texte est bien ce qu'il est annoncé en exergue : un poème sans prétention. On pense à un tableau animalier, brossé simplement, avec le plus de naturel possible.
Sans être pour autant austère, le traitement du sujet, descriptif, n'apporte (pour moi) aucune surprise. alors qu’on sent qu’il y a eu une recherche documentaire. Un détail un peu particulier n’aurait-il pas apporté plus de piquant ?

L'emploi de "buisson", dont se sert Maurice Carême pour la rime avec l'animal, amène ici un "frisson" improbable (quel genre de frisson peut bien provoquer un lombric ?). Le vers 8 est aussi assez étonnant. Il me semble manquer un complément de lieu à "se glisser", et l'association "escargot / furtif / allure lambine" m'a laissé songeur.
Dans l'ensemble, je trouve qu'il y a beaucoup trop d'adjectifs

J'ai bien aimé la volonté d'extension des sens avec ces "parfums" et "fumets " qui invitent le lecteur à humer le moment, et au dernier tercet l'apport de "soupir" et "perçoit" qui lui font tendre l'oreille.
J'ai apprécié aussi l'emploi de "raboteuse" que j'ignorais.

   pieralun   
17/8/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Vraiment sympa ce sonnet !!
Non seulement très descriptif, précis, alerte, mais suffisamment poétique pour prendre en amitié ce petit hérisson.
J’ai adoré le 5ème vers.
Peut-être revoir un peu la ponctuation non?
Bravo!

   Cristale   
18/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Quel dommage ces "e" muets non élidés de "tombée du jour" au premier vers et au treizième "voie raboteuse" ainsi que ces hiatus "fourreau_épineux" " museau_urticant" dès le premier quatrain.
Les rimes "perçoit" et "coi" du dernier tercet ne correspondent pas.
Je me permets de souligner ces détails car le sonnet est présenté en classique, je suppose donc que l'auteur s’intéresse à la prosodie qu'il semble déjà bien maîtriser. Ce sonnet ne déméritera pas en néo-classique.

Une histoire gentillette qui ne peut que conforter mon affection pour ces petits êtres adorables que sont les hérissons.

"De ses petits yeux noirs en bouton de bottine,"
comme c'est joliment décrit !

Merci à vous,
Cristale

   papipoete   
18/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
classique
il faut le voir à la tombée du jour le hérisson, aller le museau vers le bas, traquant l'escargot, le lombric imprudent...mais que vienne à surgir un bruit inconnu, même un soupir...il rentre à la maison...en son fort-intérieur.
NB une observation détaillée de ce petit animal, à l'allure débonnaire, et vrai doudou piquant !
La deuxième strophe qui l'habille d'un costume seyant, est très réussie, pour un conte à lire à l'enfant à l'heure de faire dodo !
J'écrivis un texte sur cet animal, qui ne parut point ici !
sur la forme, je vois des hiatus qui ne permettent pas la forme " classique "
papipoète

   Queribus   
21/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Un peu de fraicheur en poésie, ça ne peut pas faire de mal. De la poésie qui parle de hérisson, d'escargot, de lombric, de rainette, ça nous change un peu du contexte morose actuel. Je dis donc bravo.

En ce qui concerne la forme, celle-ci m'apparait quasi parfaite et sonne bien à l'oreille. J'ai quand même noté quelques petites erreurs pour un poème "classique":
-tombée aurait dû être suivi d'une voyelle
-hiatus à "fourreau épineux"
-hiatus à "museau urticant"
-voie aurait dû être suivi d'une voyelle
-quatre adjectifs qui riment entre eux: piquant, urticant, succulent, indolent donne un effet de "mirliton" et est à éviter, surtout avec des rimes en ant
-il y a aussi quelques virgules pas toujours bien placées (après platine, absence de virgule après tombée du jour, flegmatique, buisson).

En conséquence, votre poème était quasi parfait en forme néo-classique et il est dommage qu'il ait été classé en classique mais les petites remarques ci-dessus n'enlèvent rien à la qualité et à la fraicheur de votre écrit.

Bien à vous.

   ANIMAL   
31/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème mignon qui dresse un joli portrait de nos hôtes discrets des jardins.

Je regrette le museau "urticant", qu'il aurait été aisé de remplacer par mieux, par exemple "fin museau saillant / charmant" plus conforme au physique du hérisson.

Aussi, la répartition des virgules rend la lecture moins fluide par endroits.

Parfois il en manque :
"Qui se traîne, baveux, flegmatique, indolent,
Et se glisse, furtif, d'une allure lambine."
Parfois il y en a de trop :
"Il renifle cherchant dans le pré le buisson,"

C'est néanmoins une charmante lecture que les pérégrinations de ce hérisson grognon.

   solo974   
31/8/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour poldutor,
Votre hérisson "grognon" et "ses petits yeux noirs en bouton de bottine" m'ont amusée.
En ces temps difficiles, où tout semble morose, cette fraîcheur fait du bien !
Une sorte de portrait amusant d'un animal qui, tels nous-mêmes au fond, se replie dès qu'un "intrus" pointe le bout de son nez...
Bien à vous et merci pour le partage.

   Myo   
3/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Une balade champêtre sur les traces de ce joli petit animal

J'aime beaucoup les yeux en boutons de bottines

Dommage ces quelques choix sémantiques faits pour la rime mais
sans réel sens ou même plutôt contradictoires " le museau urticant" "furtif d'une allure lambine"

La ponctuation me semble également à revoir pour aérer le texte.

Un écrit sympathique comme le sujet.

   Lariviere   
4/9/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Je suis désolé, mais même si l'auteur prévient qu'il n'y a aucune prétention dans ce poème et même si j'ai trouvé les intentions plutôt touchantes (moi aussi j'aime les zhérissons ;)), j'ai trouvé ce poème peut être un peu trop facilement ouvragé....

Tout est résumé dans l'entame sur le choix facile de rédaction :

"À la tombée du jour la lune blanc platine
Laisse voir un fourreau épineux et piquant
Dont un bout s’embellit d'un museau urticant :
Le hérisson grognon sereinement trottine."

Pourquoi donc ce museau urticant (ce n'est pas une méduse?) et ce choix du hérisson grognon... même si je comprends le besoin d'identification et d'humanisation de la bestiole, son caractère espiègle et craintif aurait pu être mis en avant dans une belle ambivalence pour faire gagner un peu d'impact de fond, sans lui affubler pour autant un mauvais caractère.

La forme est donc bonne mais un peu tronquée par ces images faciles et peu travaillées...

"Il renifle cherchant dans le pré, le buisson,
Attentif aux fumets, à l’affût du frisson
Trahissant le lombric, la rainette sauteuse."

Ce passage me semble pas mal sur fond, moeurs et forme.

Je regrette ensuite la facilité un peu rude du vers de fin.

Mais néanmoins pour ce moment de lecture et pour avoir parlé en toute simplicité amicale des hérissons du monde entier, merci à l'auteur !


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