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Poésie libre
Provencao : Ces échos
 Publié le 14/05/23  -  10 commentaires  -  489 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

L'instant…


Ces échos



Et nos voix nous figent en silence pulvérisant
Au berceau de l'incertain,
Ô douceurs alanguies
L'éternel murmure
Console un soir sans tain.

Dans ces échos de l'obscur et de louanges,
Le soir se mue de mille idées,
Et la vérité craquelle, sans se soucier
De l'instant muet qui soudain baptise
Au-delà de nous
Ce que nous sommes
En mots justes, effleurant
L'invisible…

Et nos voix nous figent en silence…


 
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   Geigei   
1/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
"douceur alanguies" ?

De cette écriture plutôt hermétique, je ressens une opposition murmure/silence.
Ce texte semble explorer le thème de la révélation, de la vérité qui apparaît dans le "silence", de "l'invisible" indicible... qui se manifeste dans les "mots justes".

Un paradoxe qui fait poésie.

   natile   
3/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
De quoi parle t on? J'ai beau faire marcher mon imagination je ne trouve rien,. Peut être du silence qui pèse , de personnes qui appellent dans le vide ? C'est plutôt bien écrit mais je reste sans émotions ni voix.

   jeanphi   
8/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Beaucoup de réflexion accompagne le cheminement de ce poème.
Débuter ces échos par la conjonction 'Et' est d'une logique infaillible, l'écho ne prend naissance qu'en réponse au son qui lui précède.
J'applaudis pour l'émerveillement que provoque chez moi cette image :
"... un soir sans tain. " j'imagine le Créateur observer les narcisses de l'humanité planqué dans un ciel sans étoile, un miroir sans tain.
... Le dernier vers m'évoque des élections anticipées à l'issue désastreuse ...
La signification ténue semble vouloir démontrer à mi-mots l'incapacité éternelle du vivant à discerner la nature de son existence. Le présent devient un concept théorique, un échos silencieux.
Un très bon poème tout en symbolisme.

   Eskisse   
14/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao,

Ce poème agit secrètement sur moi: je ne comprends pas tout mais je trouve que les vers sont beaux:
Le premier vers par exemple a des accents chariens avec le participe " pulvérisant" . J'aime " au berceau de l'incertain" et " craquelle" ou "baptise". Un lexique choisi.
Peut-être est il question du poids des mots, de ce que nous taisons ( les non-dits) et toujours du langage dans la proximité de son absence comme révélateur de notre essence.
"Et la vérité craquelle, sans se soucier
De l'instant muet qui soudain baptise
Au-delà de nous
Ce que nous sommes"
Merci.

   Robot   
14/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le premier paragraphe nous situe le sujet avant qu'au deuxième la poésie surgisse de cet instant évoqué pour nous rappeler notre réalité.
Bien sûr, pour être touché par le lyrisme du texte, il faut que le "nous" du narrateur rejoigne le "je" du lecteur.

J'ai apprécié la rédaction de ces quatre vers:
"Et la vérité craquelle, sans se soucier
De l'instant muet qui soudain baptise
Au-delà de nous
Ce que nous sommes"

   papipoete   
14/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Provençao
" et nos voix nous figent en silence... " et, sous-entend qu'une autre phrase précède ces mots chuchotés, que leur écho explosant comme au fond d'une reculée ( vallée encaissée de mon Jura ) touche au coeur sans atteindre nos oreilles.
NB " ne me dis rien, tes yeux me parlent ! "
Quand parfois le silence est si abyssal, qu'il retentit venant heurter murs et plafonds !
Chère amie, je ne suis pas sûr d'avoir tout traduit de vos lignes, mais " parler sans dire un mot " put qualifier le bonheur ( tu es si belle ! ) ou bien le malheur " tu ne peux pas savoir combien je souffre ! )
Une amie récemment arrachée par Charcot, avant tout autre symptôme physique, perdit la voix... ses mains écrivirent alors questions et réponses sur une ardoise ; mais ce Diable allait lui ravir ses mains...
Content de vous lire ! de moi, les parutions sont devenues filon épuisé, bien qu'ayant moult l'écriture sous le coude !
les 4e et 5e vers sont mes préférés.

   Marite   
14/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Tout comme Natile, un peu de difficulté à saisir ce qui se cache dans "Ces échos" ... Dans la première strophe c'est le vers " Ô douceurs alanguies" qui m'a fait décrocher. Plus précisément c'est le "Ô" qui en est responsable, avec "les" à la place j'arrive à mieux suivre. De même dans la seconde strophe, c'est le vers "Le soir se mue de mille idées," qui provoque chez moi la même réaction et "Le soir se mue en mille idées" passe mieux. Tout ceci bien entendu n'est qu'un ressenti très personnel.

   Pouet   
14/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Slt,

"ces voix qui nous figent" pourraient nous faire basculer du côté de certains symptômes schizoïdes, mais sans doute en sommes-nous loin - enfin ne sommes-nous pas tous finalement et sans doute heureusement (plus ou moins) multiples?

Nous sommes peut-être plutôt ici, enfin ce que j'en ressens, du côté de la réminiscence réconfortante, de la joyeuse nostalgie. Comme le fumet d'un chocolat chaud un soir d'orage où le doux murmure si présent d'un être dont l'effacement physique demeure cocon émotionnel.
Le présent existe peu. Dans le texte et en général.


J'aime beaucoup :

"L'éternel murmure
Console un soir sans tain."

Au plaisir

PS: je remarque que "nous sommes" beaucoup sur ce commentaire.

   fanny   
15/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'y lis tour à tour un dialogue uniquement entre nos voix intérieures et un dialogue de mémoire avec des personnes disparues.

Ces petites voix qui nous bercent ou nous bousculent, nous comprennent, nous secouent, nous consolent ou font craqueler nos certitudes, l'écho de notre intimité profonde et de ses éternels murmures.

J'y retrouve tout l'esprit de ce vers que j'ai abosulement adoré dans votre poème précédent : "Le fragile ébroue en moi sa grâce".

   chacalchabraque   
19/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Après 2 lectures j'arrive pas à m'imaginer de belles images car j'ai du mal avec la poésie trop éthérée avec avec expression complexes. Tout ça c'est brouillon, je suis perdu. Y'a t il un fil conducteur dans l'avion ?


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