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Poésie libre
Provencao : La nature
 Publié le 06/04/22  -  7 commentaires  -  787 caractères  -  129 lectures    Autres textes du même auteur

« La nature devient jardin quand l'homme y trace son chemin. »
Michel Arthe


La nature



Le soleil. Le nuage oscille et le matin nous délivre.

La jonquille altière se fait petite, pour survivre,
Elle nous offre sa révérence et s'endort.

La lumière séduit. Sa grâce nous colore
Elle nous apaise nous enlace, lucide
Son illusion sur le jardin s'édulcore.

Les nuages s'élongent, le bleu du ciel grignotent.
Les crocus fluets se griffonnent. Timides
Pétales galants et courtois. Belle redingote
Raffinée, panachée, presque fortuite.

Février, puis mars, nous croisons les doigts.
Le mimosa émousse son jaune citrin, pensée givre
Un hiver imparfait, s'étire, arabesque noire,
Au fil d'hier, au loin, l'éther se livre.

Le soleil. Le nuage oscille et le matin nous enivre.


 
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   Anonyme   
23/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Plusieurs éléments me séduisent dans votre poème, certains m'agacent.
Concernant la majuscule systématique en début de vers, elle ne me gêne pas quand le vers qu'elle coiffe énonce une nouvelle idée, en revanche elle m'apparaît incongrue en deux endroits qui correspondent à deux vers consécutifs :
Timides
Pétales galants et courtois. Belle redingote
Raffinée, panachée , presque fortuite.
Dans la mesure où « Timides » qualifie les pétales, « Raffinée » la redingote, la majuscule initiale sur ces deux vers, à mon sens, bloque la fluidité du propos.

Je ne comprends pas
La lumière séduit. (…)
Son illusion sur le jardin s'édulcore.
Comme on parle de la lumière du matin, j'attendrais plutôt un durcissement de la clarté à mesure que le jour avance, que la brume se dissipe ; or, « édulcorer » = « adoucir ».
Je ne saisis pas non plus
Au fil d'hier, au loin, l'éther se livre

Sinon, j'aime assez l'évocation des diverses fleurs, l'ambiance paisible, la présence imposante du soleil : pas d'enjolivement pour en parler, on dit « Le soleil » et cela suffit. La jonquille altière m'a un peu surprise mais, à la réflexion, ce qualificatif m'apparaît bien vu.

   Miguel   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De petites touches qui semblent éparses et qui cependant constituent une belle unité. Comme un papillon, on voltige d'une fleur de poésie à une autre; quelques images inattendues, quelques sons colorés, et cette quasi anadiplose dont le dernier terme crée une heureuse surprise.

Miguel, en EL

   Mintaka   
1/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
les images sont là au détour de quelques vers, mais c'est sur l'ensemble que la magie n'opère pas pour ma part.
Il s'agit d'une mosaïque d'effets poétisés mais qui ne parviennent pas à créer un tableau cohérent, construit. Le poème se lit sans susciter les émotions nécessaires pour être transporté un peu plus loin que la surface des mots.
Celà est forcément subjectif car il est indéniable que l'auteur(trice) a travaillé son texte dans cet objectif. C'est le lien qui ne s'est pas fait in fine.
En E.L

   Anonyme   
6/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour

Frais comme ce printemps, le soleil, le bleu du ciel, les petites fleurs, il ne manque qu'un adorable lapin qui gambaderait sur l'herbe tendre. J'aime bien les crocus, c'est assez gracile comme fleur. Ah, cette saison du renouveau ne cessera jamais d'inspirer les poètes.

Merci pour cette lecture qui sent bon le regain.

Anna

   papipoete   
6/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour Provençao
" Mesdames, Messieurs, le Roi ! " Et la nature telle cour du Maître, au soleil fait la cour...
De la plus humble fleurette jusqu'à la fière jonquille, tout ce beau monde tâche de ne pas faire d'ombre à Pheobus, qui s'en va hautain passer ce jour. Mais sa Majesté au sceptre d'or, ne lève pas les yeux au ciel, puisqu'il est source de lumière...
NB en touches fines, l'auteure brosse cette toile de couleurs apaisantes, pendant que le Roi se pavane, ne prêtant pas attention à Dame Nature qui se démène pour lui plaire.
Alors, le lecteur cueille des yeux ces crocus fluets, et attache un brin de mimosa à sa boutonnière... et " le nuage oscille et le matin nous enivre "
C'est ainsi que je vois votre poème, tout en petites touches...

   Corto   
6/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette nature ainsi décrite me laisse sur ma faim.
Les images sont présentes, mais trop succinctes et cloisonnées, ne réussissant pas à créer un tableau d'ensemble dans lequel on pourrait s'immerger.
"La jonquille altière se fait petite"...oui mais encore ?
"Les nuages s'élongent"...certainement mais où est le ressenti, l'émotion, le plaisir ?

Jusqu'au dernier vers les flash sont ainsi distribués mais pourquoi ?

Je n'ai pas réussi à sentir une complicité avec l'auteur sur ce tableau.

Une autre fois ?

   Bodelere   
29/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Provencao
Sur la structure déjà :
Un vers, deux vers, trois vers, quatre vers et je m'attendais à ce que le dernier vers "Le soleil. Le nuage oscille et le matin nous enivre." soit rattaché à la strophe.
Je pense que vous avez voulu par cette construction que je trouve très astucieuse évoquer l'éveil progressif de la nature.
En tout cas pour moi c'est réussi
Bien à vous


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