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Poésie libre
Provencao : Si loin
 Publié le 18/07/22  -  7 commentaires  -  486 caractères  -  143 lectures    Autres textes du même auteur

Quand le ciel devient vivant et égayé de la vie de l'esprit.


Si loin



Si loin,
le ciel est une ombre noire et la lune,
en belle demoiselle convoitée,
se laisse chanter
plume d’eau soulignée,
quand le nuage coquin dévêtu rêve nu.

Sa douceur articulée aux fantasmes
souffle et mordille à mon âme
le désir de vivre.

C’est l'envie où scintille au matin
l’ombre filée des silences, embuée,
bavardant comme les lavandières
dont les langues mégères
crachotent dans les lavoirs.


 
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   Mintaka   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
Un poème simple, une tendre évocation, une observation, une aquarelle..
C'est empreint de beaucoup de douceur.
Je saisis moins le dernier couplet sur les lavandières.
Au plaisir

   Anonyme   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Provencao,

On a le sentiment de quelque chose de volontairement simple et bref comme une photographie instantanée. On reste quand même un peu sur sa faim. J'aime bien la dernière strophe et ses lavandières.

Anna

   Cyrill   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Provencao,

Il me semble me souvenir qu’en espace Lecture ce poème ne m’a pas plus emballé que ça, mais en y revenant ce matin je lui trouve un air de tableau, qui se précise avec les lavandières crachotant dans les lavoirs. J’ai trouvé ça assez truculent, et ce qui précède, assez vaporeux, se teinte alors de cette image. Comme si ce désir de vivre qui mordille s’incarnait avec urgence.
Voilà, je ne sais quoi dire d’autre sur ce poème que je trouve curieux et qui me marque aujourd’hui, un peu comme une douche froide dans la canicule.

   papipoete   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Provençao
La Lune, en belle demoiselle convoitée, se laisse chanter même susurrer ces fantasmes, qui traversent le corps et l'esprit...
" Tendez l'oreille, l'ombre jase comme autour du lavoir, les lavandières bavardes... " et tape, et tape, sur son battoir... "
NB comme à son habitude, notre poétesse versifie en tulle et ombres provençales, et peu à peu la toile apparait sous sa plume-pinceau !
Le tercet a ma préférence dans ce texte qui se faisait désirer... depuis le mois de Mai !
Encore une fois, la Lune est à l'honneur ( plus que le Soleil présentement, qui grille, rôtit les peaux, les arbres...le coeur ! )

   Miguel   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien la douceur et la fraîcheur de ce poème, et je regrette un peu la tonalité plus aigre de la chute, qui apporte quelque chose de négatif à ce joli tableau.

   Jemabi   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ah, s'il n'existait ni lune ni ciel, on se demande bien de quoi parleraient les poètes. Peut-être de sujets plus intéressants. Autant dire que j'ai l'impression d'avoir lu ce genre de poésie des centaines de fois, parfois avec plus de talent et parfois avec moins, car il faut tout de même reconnaître un talent d'écriture et une délicatesse non feinte, avec une pointe de nostalgie. Bon, je m'arrête là sinon je vais finir par en dire du bien...

   senglar   
18/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Provencao,


Ainsi cette lune tentatrice prête donc aux commérages. Qu'avait-elle aussi à se montrer aussi coquine... Mais bon les lavandières trouveraient même à redire de Pierrot. Oh "langues mégères" !

Moi je sais bien que c'est à l'âme qu'elle s'adresse ;)


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