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Chansons et Slams
Queribus : Ce qui dépend de nous
 Publié le 10/11/22  -  7 commentaires  -  2198 caractères  -  92 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit d'un simple texte de chanson et d'amour comme il en existe tant. Une musique serait la bienvenue, alors si quelqu'un… Merci le cas échéant.


Ce qui dépend de nous



Je ne te dirai rien de ce qui me dépasse,
Le monde comme il va tout en suivant son cours,
Les étoiles, la nuit, l’astre qui se déplace,
Les mots que je redis quand j’appelle au secours.
Je dirai quelques mots sur notre simple vie,
Le temps, les jours qui vont, un matin un peu flou,
Sans souci de savoir où mène l’infini,
Ignorant tout ce qui ne dépend pas de nous.

Ce qui dépend de nous,
C’est l’amour qu’on partage,
Ce plaisir un peu fou,
Maintenant à notre âge,
Cette complicité
Et ces liens entre nous
Où voguent nos étés,
Nos instants les plus doux,
J’évoquerai tout simplement
Ce qui dépend de nous.

Je ne parlerai pas des mots des médisants,
Tous ceux de la rancœur et de la jalousie,
Ceux qui courent sans fin depuis la nuit des temps
Avec leur goût de fiel et leur saveur aigrie.
Je n’évoquerai pas tous les maux de la terre,
Ces malheurs qui s’en viennent sans pouvoir les contrer,
Les problèmes humains, les différents mystères,
Ce que chacun un jour pourrait bien rencontrer.

Ce qui dépend de nous,
C’est l’amour qu’on partage,
Ce plaisir un peu fou,
Maintenant à notre âge,

Cette complicité
Et ces liens entre nous
Où voguent nos étés,
Nos instants les plus doux,
Ce qui dépend de nous,
Ce qui dépend de nous.

Je tairai tant de phrases qui courent inutiles,
Faisant battre les gens et mourir les humains,
Sources de longs conflits et de guerres futiles
S’effaçant aujourd’hui pour revenir demain.
Je n’ai pas de pouvoir sur l’avenir qui vient.
Je ne peux que chanter ce que la vie propose,
Ce qui dépend de nous sur notre long chemin,
Parsemé de chiendent mais si souvent de roses.

Ce qui dépend de nous
C’est l’amour qu’on partage,
Ce plaisir un peu fou,
Maintenant à notre âge,
Cette complicité
Et ces liens entre nous
Où voguent nos étés,
Nos instants les plus doux,
J’évoquerai plus simplement
Tout ce qui reste nous,
Ce qui dépend de nous,
Ce qui vit avec nous.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Jahel   
3/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très beau texte. Bien rythmé. On y parle des choses de la vie d'une façon humble et simple, sans prétention; des choses qui font croitre l'Amour, de l'Amour qui fait croitre les choses et des choses néfastes qu'on ne peut pas contrer:

"Je ne parlerai pas des mots des médisants,
Tous ceux de la rancœur et de la jalousie,
Ceux qui courent sans fin depuis la nuit des temps
Avec leur goût de fiel et leur saveur aigrie.
Je n’évoquerai pas tous les maux de la terre,
Ces malheurs qui s’en viennent sans pouvoir les contrer.
Les problèmes humains, les différents mystères,
Ce que chacun un jour pourrait bien rencontrer."

Et puis ce couplet de l'acceptation, mais non du renoncement:

Je tairai tant de phrases qui courent inutiles,
Faisant battre les gens et mourir les humains,
Sources de longs conflits et de guerres futiles
S’effaçant aujourd’hui pour revenir demain.
Je n’ai pas de pouvoir sur l’avenir qui vient.
Je ne peux que chanter ce que la vie propose,
Ce qui dépend de nous sur notre long chemin,
Parsemé de chiendent mais si souvent de roses.

Il y a dans ces ligne une invocation, une prière certaine , un rayon d'esoir qui conduit au pardon à tout le moins à la réflexion sur le genre humain.

Merci pour ce texte. Juste une petite remarque, j'ai trouvé que le rythme si bien enlevé de cette chanson se trouvait cassé dans le 9ème vers du refrain :"J'évoquerai tout simplement" et "J'évoquerai plus simplement". En élidant "èvoquerai" on retombe sur un vers de six syllabes, le rythme ainsi ne s'en trouve pas heurté.
Mais de toute évidence, une analyse juste et bellement observée.
Merci pour ce moment de lecture. A quand la musique ?

JMJ

   papipoete   
10/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Queribus
Je ne te dirai pas... ce qui chaque jour nous unit, tandis que le monde se désunit.
Je ne te dirai pas... ce qu'avant, je te susurrais déclarant comme si tu n'en étais pas convaincue, que je t'aimais plus qu'hier, mais moins que demain...
Aujourd'hui, mes yeux parlent de ces choses-là, que ton coeur connait, reconnait à travers mon regard.
NB ce qui dépend de nous, ne peut s'entendre qu'entre toi et moi, mais la routine de se côtoyer sans les mots, les envolées de mots-doux, on se comprend du moment que " ce qui dépend de nous " n'est pas impossible.
je comprend bien que ce ne sont pas là, de jeunes tourtereaux qui s'enlacent, se bécotent à longueur de temps, mais un couple d'un " certain âge " où la complicité resserre ces liens, ceux qu'un serment un jour unît " je t'aimerai toute la vie, jusqu'à ce que... "
L'avant-dernière strophe est celle que je préfère !
Bien sûr qu'une musique au tempo lent, put rendre ce poème encore meilleur...

   Provencao   
10/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Queribus,

" Je ne parlerai pas des mots des médisants,
Tous ceux de la rancœur et de la jalousie,
Ceux qui courent sans fin depuis la nuit des temps
Avec leur goût de fiel et leur saveur aigrie.
Je n’évoquerai pas tous les maux de la terre,
Ces malheurs qui s’en viennent sans pouvoir les contrer,
Les problèmes humains, les différents mystères,
Ce que chacun un jour pourrait bien rencontrer. "

J'ai bien aimé cette vérité presque anodine de ce temps qui passe, de ces mots dits et redits...

Belle litanie, je dirais en prière, méditation et écho.
Avec cette imprévisibilité de ce monde qui n'est qu'une déduction qu'une conséquence de la vie et des jours qui vont...

La musique s'impose oui...

Au plaisir de vous lire
Cordialement



.

   Myo   
10/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
À quoi sert de faire de grands discours qui ne changeront rien, à quoi sert de brasser du vent, de se plaindre de ce qu'on ne peut changer, de construire de grandes théories qu'on ne peut prouver...

Le temps est précieux, la vie est précieuse... et l'amour en est le seul ferment. Que ce que nous avons de meilleur en nous soit utilisé à des fins utiles, pour que là où nous sommes, nous puissions offrir un peu de lumière à ceux qui nous entourent.

Voilà comment je perçois ce très beau texte ... et ça me plait.

Un grand merci d'avoir partagé...ce petit rayon de soleil :-)

Myo

   solo974   
10/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé votre poème, bien construit et évoquant en alternance les maux qu'il est préférable de taire et les joies qui (dépendant de nous) méritent d'être dites : celles de l'amour partagé.
Votre texte m'a fait penser à la chanson de Jacques Brel "Quand on n'a que l'amour".
Ma strophe préférée est la suivante :
"Ce qui dépend de nous,
C’est l’amour qu’on partage,
Ce plaisir un peu fou,
Maintenant à notre âge,
Cette complicité
Et ces liens entre nous
Où voguent nos étés,
Nos instants les plus doux,
J’évoquerai tout simplement
Ce qui dépend de nous."
Merci pour ce partage et bravo à vous !

   Lotier   
11/11/2022
Peut-être qu'une musique effectivement pourrait sauver ce poème, mais j'avoue n'en pas avoir subi le charme. Le style manque à mon goût d'homogénéité, de naturel. Par exemple :
« Les étoiles, la nuit, l’astre qui se déplace, » image alambiquée
« notre simple vie » inversion pas très naturelle dans ce contexte
« Ce plaisir un peu fou,
Maintenant à notre âge, » quelle folie ?
« Je tairai tant de phrases qui courent inutiles, » ben justement …
etc.
Quant à mettre en exergue « Il s'agit d'un simple texte de chanson et d'amour comme il en existe tant », c'est un peu dire au lecteur « vous pouvez ne pas lire ce texte, ça vous évitera de le juger… »
Bizarre.

   Anonyme   
12/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Queribus,

Les mots qui composent votre oeuvre sont très joliment choisis.
Il s'en dégage une nostalgie, quelque chose d'intemporel et d'universel à la fois, et c'est quelque chose qui me plait en poétique. Tout le long on se laisse happer par les mots, les images, la sincérité des vers assenés comme des claques à celui qui n'a jamais connu l'amour. Il y a quelque chose de très beau, de très innocent, ou insouciant peut-être, dans la première strophe, malgré le champ lexical qui induit un mal (être/vécu)...

Du coup, j'y vais de ma petite miette personnelle en disant que je trouve grandement dommageable quand on a ce niveau d'évocation poétique, de se cantonner au classique ou en tout cas à une forme se rapprochant du classique (les rimes, les pieds, ...) au détriment de la modernité avec laquelle les mots veulent délivrer le message.

Bon, je ne vais pas partir en croisade pour ma paroisse, qui se porte bien, ma foi, mais vie/infini, nous/ flou, nous/fou, nous/doux (bouhouhou) bref...

Il y a à mon gout, quelque chose de terriblement frustrant dans la différence qualitative entre le fond et la forme choisie.

Certes, le message est d'une beauté indéniable, il serait hypocrite de dire qu'on aimerait pas que notre aimé nous dise ce genre de choses (ça m'est jamais arrivé mais je ne suis pas encore morte, j'espère toujours), mais romantisme et classicisme, c'est ce que je m'efforce d'éviter dans ma propre écriture. Trop évident.

Et j'aurais aimé plus de liberté dans cet élan.

Par contre, d'un pur point de vue technique, je connais un gars qui pourrait vous la mettre en musique si vous n'êtes pas pressé.

Je note sur mon ressenti global, excusez-moi pour la faiblesse de l'appréciation, elle ne traduit que ce que j'aime... et j'aime le message. Le reste, je n'arrive pas à m'y plonger. Malgré tout, je reconnais des qualités à votre oeuvre.

J'espère pouvoir accrocher la prochaine fois.
Ananas, fruit dépité


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