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Poésie contemporaine
Quetzalcoatl : A Farewell to Arms
 Publié le 26/07/15  -  5 commentaires  -  1618 caractères  -  138 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sur la quête d'identité, sur le questionnement de l'existence d'un Dieu... En gros...


A Farewell to Arms



Pourquoi ai-je les mains jointes
Pointant mon regard vers le ciel,
Murmurant tout bas, les doigts moites
Ma querelle existentielle.

Cette lutte entre mon athéisme et ma peur,
Combat éternel entre mes principes et mes envies.
Croire en un Dieu mort, enterré, ici
Sur Terre, avec l'amour, les mœurs.

Je ne sens que glisser lentement des larmes,
Un glacial vent caresser mes joues humides,
Mes genoux sur cette pierre livide.
Je demande un adieu aux armes.

Je veux y croire, je veux me rassurer
Me dire que je ne suis pas seul, abandonné.
Je veux savoir, me rappeler
Me convaincre de me lever, de respirer.

Me remémorer la légère odeur
Des nouvelles roses du printemps,
Pouvoir ne serait-ce qu'une heure
Me sentir de nouveau vivant.

Je voudrais me lever, courir
Loin de ces pavés blancs.
Aller loin, partir
De tout ce que j'ai connu avant.

Mes mains restent soudées,
Mes lèvres ne cessent d'articuler
Mes craintes de solitude,
Ce sentiment de décrépitude.

L'auréole n'est plus.
Lumière divine perdue dans la brume.
Suivre, aveugle, un Dieu en deuil.
Se mentir, l'espoir dans l'œil.

Alors pourquoi donc j'ai besoin de la foi,
Besoin de renaître sur cette croix,
Me détacher de mes convictions,
Ne plus croire aux sciences. Mille pardons

Mère, mille adieux pères, en ce jour
J'ai besoin d'être guidé
Pour ne plus fuir l'amour
Ne plus me fuir, la tête penchée.


 
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   Vincent   
5/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cette lutte entre mon athéisme et ma peur,
Combat éternel entre mes principes et mes envies.
Croire en un Dieu mort, enterré, ici
Sur Terre, avec l'amour, les mœurs.

et

Mère, milles adieux pères, en ce jour
J'ai besoin d'être guidé
Pour ne plus fuir l'amour
Ne plus me fuir, la tête penchée.

je ressens bien dans votre texte

cette quette de l'absolu

ce manque de foi qui vous ronge

mais je trouve que votre écriture

est un peut trop directe pout de la poésie

sans aucune image

j'ai bien aimé

   Lulu   
6/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne comprends pas le titre... Mes connaissances en anglais sont limitées..., mais j'aime bien ce texte qui me touche beaucoup de par son ton sincère. L'émotion passe. On suit le doute du poète tout en sachant qu'il trouvera lui-même ses réponses.

J'aime beaucoup l'image des mains jointes ; cette envie de communion malgré le paradoxe ("mon athéisme et ma peur")... le premier et le dernier quatrain. Tout plein de sensibilité.

   Quetzalcoatl   
26/7/2015
Commentaire modéré

   Robot   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème sur le doute et la croyance. Une crise qui survient souvent à l'âge ou l'on sent arriver le bout du chemin.

Si l'on s'en tient à sa conclusion il exprime surtout le manque de confiance en lui du narrateur qui paraît incapable de décider par lui même et voudrait être guidé.
"Mère, mille adieux pères, en ce jour J'ai besoin d'être guidé"
Une sorte de reproche inconscient d'abandons par les géniteurs aussi.

être guidé y compris au prix du mensonge
"Suivre, aveugle, un Dieu en deuil.Se mentir,"

Mais déjà le choix du guide, la croix chrétienne: "
Alors pourquoi donc j'ai besoin de la foi, Besoin de renaître sur cette croix,"
Donc un choix peu objectif induit par une probable culture occidentale.

En fait, le narrateur doute de lui même plus de ce qu'il sait.

Deux éléments de construction me gêne dans ce poème:

l'absence de choix entre le libre et le rimé - (ce qui amplifie cet aspect hésitant entre croire et ne pas croire)

Quelques tournures maladroites et des mots chevilles à éliminer:

Murmurant ma querelle ( il faut être au moins deux pour se quereller)
Je ne sens que glisser (Je sens seulement glisser)
Un glacial vent (inversion inopportune - un vent glacial)
Me convaincre de me lever, de respirer ( j'aurais mieux apprécié - Me convaincre, me lever, respirer - plus direct dans cette volonté)
Partir de tout (quitter tout)
Alors pourquoi donc j'ai besoin de la foi, Besoin de renaître sur cette croix, (pourquoi donc ce besoin de foi, de renaître sur cette croix.)
Pourquoi mère aux singulier et pères au pluriel ?

L'idée de fond sur le doute est intéressante, mais son exploitation littéraire aurait besoin d'être revue. En libre, libérez vous de la forme et des assonances, c'est le conseil que je donnerais.

   Pussicat   
26/7/2015
un poème confidence qui se cherche une forme... celle des vers rimés, difficilement parfois, ne suivant pas une métrique n'est pas à la taille... quelques imperfections relevées par d'autres lecteurs...
un texte à reprendre mais qui a suscité de l'intérêt...
à bientôt de vous lire

   Anonyme   
26/7/2015
Un texte très personnel, difficile à commenter.
Un « questionnement » sur lequel l'Humain butera toujours.
La seule réponse qu'il puisse obtenir est celle que lui donnera sa conscience...


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