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Poésie en prose
Rainbow : Le suicidaire
 Publié le 08/08/12  -  5 commentaires  -  959 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

Rien est vrai, tout est permis.


Le suicidaire



Cratère sublunaire à l’âme. Les rayons dansent au bord du précipice, la haine grouille en son fond. Écouter sa vie. Se taire, bégayer, tentative de communication à l’incompréhension dans le jeu le plus dangereux étant.
Vouloir cesser d’être.
Mouvement payable à comptant. Comptant les moutons égorgés dans l’espoir d’entrevoir la fin. L’on danse sur le bûcher de nos êtres, les cendres foulées aux pieds par la multitude du troupeau.
Le fil semble encore se tendre. Funambule des géantes rouges sur la toile stellaire de l’univers. Le cœur brûlé par le gaz.
Auschwitz sentimental. La pourriture pendant sur le bout de la langue comme la corde aux doigts.
Les baisers et les caresses se font froids. Blizzard corporel ; reflet d’un sang gelé dans les veines.
Envie de rire dans le bas-ventre. Dominer le monde en flammes, saoul. Rome et Londres, hélas, ne brûlent plus.
L’immunité n’est à personne, le désespoir à tous.


 
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   LeopoldPartisan   
18/7/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Assez septique quant à ce texte qui ne fait qu"effleurer un malaise si profond qu"il débouchera sur l"irrémédiable ce texte relève me semble t''il plus du fantasme que d'une véritable étude de cas. En effet bien qu'il s'agisse de poésie et dès lors du partage émotionnel ou empathique de l'émotion, cette réflexion pour être crédible se doit de coller au maximum d'une réalité parfois sordide, parfois désespérée, parfois maniaco-dépressive et délirante.
Le sujet est suffisamment grave et complexe, pour ne pas en écriture se laisser aller à la facilité dont la toute dernière phrase très "bateau" en est certes une vérité mais aussi une évidence très aisé à dire pour ce donner bonne conscience.
"L’immunité n’est à personne, le désespoir à tous."

   brabant   
8/8/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bonjour Rainbow,


Désolé mais j'ai trouvé ce texte particulièrement lourd et diffus.

"Rien est vrai" de l'exergue est-il voulu à l'affirmatif ? Pourquoi pas des guillemets : " "Rien" est vrai" ?

Lourdeurs (de chez Lourd ! lol) :
"... tentative de communication à l'incompréhension dans le jeu le plus dangereux étant."
"Mouvement payable à comptant"
"La pourriture pendant..."

La voix du texte est d'un révolté en proie à une paranoïa plus que celle d'un suicidaire.
"Auschwitz sentimental" me semble très inapproprié et choquant. Le mot "gaz" a-t-il amené (malheureusement) le nom de ce camp par association d'idées non maîtrisée ?
Je vois un abus de phrases juxtaposées à l'infinitif.
Vouloir rebrûler "Rome et Londres" ! Diable ! En quoi par ailleurs les symboliques de ces deux incendies se rejoignent-elles ?

La dernière phrase évoque une universalité alors que le titre indique une individualité. ?.
Ce texte est-il une métaphore sur le monde qui doit disparaître ?


J'ai été rebuté du début à la fin sans rien pouvoir relever qui concorde avec l'idée que je me fais de la poésie ni même qui me touche. Tout ici me semble laid : le dit et la manière de dire.

Désolé !

   wancyrs   
8/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Le malheur de ce texte, selon moi, est sa neutralité dans l'expression. Pour un sujet comme le suicide, on a envie de comprendre la victime, soit pour la détester, soit pour compatir ; mais ici, on ne sait vraiment s'il faut pleurer ou rire... Pourtant le texte a du potentiel. Je prends pour témoins ces expressions :

- Comptant les moutons égorgés dans l’espoir d’entrevoir la fin(généralement on compte les mouton pour pouvoir s'endormir, et trouver la quiétude ; j'aime le parallèle)

- Envie de rire dans le bas-ventre.(expression forte qui évoque cette situation où, dépassé, on rit au lieu de pleurer)

J'aime bien la fin du texte, qui peut se traduire par : Dépassé par les évènements - regrets - constat. Assez efficace comme fin, pour quelqu'un qui veut se suicider.

Ce que j'aime moins dans le texte c'est tous ces clichés qui l'affaiblit :

- Vouloir cesser d’être.
- Le cœur brûlé par le gaz. (et comme si ça ne suffisait, pas, expliquer par Auschwitz sentimental ; pourquoi me prendre par la main ?)
- Les baisers et les caresses se font froids. Blizzard corporel ; reflet d’un sang gelé dans les veines.(répétitif, cet idée du froid, pourquoi ?)

Enfin, je dirais que le texte ne prend pas beaucoup de risque, et que les métaphores sont moins osées, et par ricochet moins prosaïques. Pourquoi ne pas essayer ceci :

Écouter sa vie se taire, bégayer, tenter de communiquer avec l’incompréhension...

Bonne continuation à vous

Wan

   Charivari   
19/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De très belles expressions, en commençant par les deux premières phrases. J'ai aussi beaucoup apprécié l'atmosphère, le mélange des détresses personnelles et de celles du monde (le "Auschwitz sentimental" par exemple). Par contre je ne suis pas très convaincu par la structure choisie, par le "je" du narrateur" qui parle à coups d'infinitifs et de vérités générales, avec quelques constructions syntaxiques bizarres (dans le jeu le plus dangereux étant.) Cette manière de s'exprimer rend le texte impersonnel, on sent juste une succession de phrases, d'expressions et pas un texte qui va crescendo, et du coup tout cela fait que la poésie perd beaucoup de force, enfin à mon avis.

   So-San   
4/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
je trouve ce texte intéressant par la suite d'images qu'il propose d'un être semblant voué au suicide. Seulement, la ponctuation me dérange un peu. Toutes ces associations d'idées, de ressentis, de constats, d'évidences, je les lirai de manière plus fluide s'il y avait moins de points (pour des virgules) et de retours à la lignes.
J'aime cependant beaucoup l'effet d'écriture "automatique" (qui ne doit pas l'être au fond) que procure les associations d'images et d'idées!


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